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Et on a vu Vesoul... Vesoul c'est une chanson de Jacques Brel, Vesoul c'est également la préfecture de la Haute-Saône, Vesoul c'est avant tout le prochain adversaire du Racing pour ce 7ème tour de Coupe de France.
Vesoul gloire et beauté
Le jeune Vesoul HSF est l'héritier d'une longue dynastie, marquée par un goût immodéré pour le changement, digne des plus grandes sagas. Ainsi, au glorieux Racing Club Vésulien né en 1921, succède l'Union Sportive Vésulienne (1946), qui elle-même fusionne pour devenir l'ASPTT / US Vesoul (1950). En 1973, c'est le drame : le club se voit contraint de se rapprocher de son cadet le Football Club Vésulien. Ensemble ils forment l'USFC Vesoul. Tout à coup, en 2002 le club rejette sa particule pour s'adjoindre le titre de Haute-Saône Football et mettre ainsi un pointillé définitif à 80 ans d'errance patronymique.
Un petit goût de « déjà vu »
Si la ville tire son nom du château qui dominait la ville au 11ème siècle (« Castrum Vesulium » en latin, signifiant « lieu fortifié »), c'est aujourd'hui une église qui surplombe la colline de la Motte et qui sert d'emblème à la ville et au club. Quand on sait que le principal (pour ne pas dire le seul) employeur de la ville est une manufacture d'automobile, par ailleurs déjà fortement impliquée dans le football professionnel, le parallèle avec le rugissant voisin devient alors plus que tentant.
Doté de bonnes infrastructures et ayant mis en place des bases solides, le club regarde vers l'avenir, en particulier vers le championnat de National où il aimerait bien s'installer. Pour arriver à ses fins, le Vesoul HSF peut compter sur l'aide d'un sponsor principal en la personne du fameux fabriquant de woaatures. C'est dans le stade René Hologne, en partie rénové, qu'évolue la fière équipe qui va défier les Strasbourgeois samedi.
Des amateurs de la Coupe
Plus habitués à rencontrer la réserve strasbourgeoise (match prévu le 13 Janvier), avec laquelle ils évoluent cette année dans le groupe A du championnat amateur, les Vésuliens n'en sont néanmoins pas à leur coup d'essai dans cette Coupe de France. A défaut de réussir des parcours calésiens ou schillikois, ils sont habitués aux belles affiches :
- 8ème tour perdu contre Epinal après avoir sorti Louhans-Cuiseau, équipe de Ligue 2 au tour précédent en 1992
- 32ème de finale perdu contre Monaco en 1994
- 8ème de tour perdu aux TAB contre Nancy (club de Ligue 2) en 2004
- 32ème de finale perdu contre Clermont-Ferrand (club de Ligue 2) aux TAB en 2005
S'ils ont souvent pu gouter à l'amertume de la défaite, les joueurs vésuliens sont aussi passés très près d'un exploit. Les Bleus devront se méfier de cette équipe, renforcée à l'intersaison pour accrocher la montée en CFA.
Le guide Stubloski des bonnes adresses, à l'usage des touristes alsaciens
Une petite soif d'avant match ? Faites un tour au Derby, situé sur l'imposant Boulevard Charles de Gaule. Vous pourrez vous y distraire autour d'un babyfoot ou en faisant une partie de rapido avant le match.
Par contre, évitez Le Lyonnais, restaurant servant une lourde cuisine sans surprise ni fantaisie, le patron Jean-Michel est de plus exécrable et profondément antipathique.
S'il vous reste un peu de temps, vous pourrez profiter des animations de la Sainte Catherine, qui se déroulent à Vesoul tous les 25 Novembre depuis 1295. Au programme de cette ancienne foire aux bestiaux... des cochons et des filles célibataires, même si aujourd'hui les cochons sont le plus souvent en pain d'épices !
Brel chantait "je n'irais pas à Paris". Et nous, irons-nous à Saint Denis ?
Le jeune Vesoul HSF est l'héritier d'une longue dynastie, marquée par un goût immodéré pour le changement, digne des plus grandes sagas. Ainsi, au glorieux Racing Club Vésulien né en 1921, succède l'Union Sportive Vésulienne (1946), qui elle-même fusionne pour devenir l'ASPTT / US Vesoul (1950). En 1973, c'est le drame : le club se voit contraint de se rapprocher de son cadet le Football Club Vésulien. Ensemble ils forment l'USFC Vesoul. Tout à coup, en 2002 le club rejette sa particule pour s'adjoindre le titre de Haute-Saône Football et mettre ainsi un pointillé définitif à 80 ans d'errance patronymique.
Un petit goût de « déjà vu »
Si la ville tire son nom du château qui dominait la ville au 11ème siècle (« Castrum Vesulium » en latin, signifiant « lieu fortifié »), c'est aujourd'hui une église qui surplombe la colline de la Motte et qui sert d'emblème à la ville et au club. Quand on sait que le principal (pour ne pas dire le seul) employeur de la ville est une manufacture d'automobile, par ailleurs déjà fortement impliquée dans le football professionnel, le parallèle avec le rugissant voisin devient alors plus que tentant.
Doté de bonnes infrastructures et ayant mis en place des bases solides, le club regarde vers l'avenir, en particulier vers le championnat de National où il aimerait bien s'installer. Pour arriver à ses fins, le Vesoul HSF peut compter sur l'aide d'un sponsor principal en la personne du fameux fabriquant de woaatures. C'est dans le stade René Hologne, en partie rénové, qu'évolue la fière équipe qui va défier les Strasbourgeois samedi.
Des amateurs de la Coupe
Plus habitués à rencontrer la réserve strasbourgeoise (match prévu le 13 Janvier), avec laquelle ils évoluent cette année dans le groupe A du championnat amateur, les Vésuliens n'en sont néanmoins pas à leur coup d'essai dans cette Coupe de France. A défaut de réussir des parcours calésiens ou schillikois, ils sont habitués aux belles affiches :
- 8ème tour perdu contre Epinal après avoir sorti Louhans-Cuiseau, équipe de Ligue 2 au tour précédent en 1992
- 32ème de finale perdu contre Monaco en 1994
- 8ème de tour perdu aux TAB contre Nancy (club de Ligue 2) en 2004
- 32ème de finale perdu contre Clermont-Ferrand (club de Ligue 2) aux TAB en 2005
S'ils ont souvent pu gouter à l'amertume de la défaite, les joueurs vésuliens sont aussi passés très près d'un exploit. Les Bleus devront se méfier de cette équipe, renforcée à l'intersaison pour accrocher la montée en CFA.
Le guide Stubloski des bonnes adresses, à l'usage des touristes alsaciens
Une petite soif d'avant match ? Faites un tour au Derby, situé sur l'imposant Boulevard Charles de Gaule. Vous pourrez vous y distraire autour d'un babyfoot ou en faisant une partie de rapido avant le match.
Par contre, évitez Le Lyonnais, restaurant servant une lourde cuisine sans surprise ni fantaisie, le patron Jean-Michel est de plus exécrable et profondément antipathique.
S'il vous reste un peu de temps, vous pourrez profiter des animations de la Sainte Catherine, qui se déroulent à Vesoul tous les 25 Novembre depuis 1295. Au programme de cette ancienne foire aux bestiaux... des cochons et des filles célibataires, même si aujourd'hui les cochons sont le plus souvent en pain d'épices !
Brel chantait "je n'irais pas à Paris". Et nous, irons-nous à Saint Denis ?
