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- Auteur(s)
- Par valdestras
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La trêve hivernale de trois semaines tombe cette année à exactement mi-parcours du championnat de Ligue 1, désormais à 18 équipes, l'occasion de faire un premier bilan de performance de notre Racing.
Après un été agité en coulisses, marqué par la revente du club au fond d'investissement Blueco, le Racing débutait sa saison 2023/2024 par une victoire à domicile face à Lyon. Une fois n'est pas coutume, puisque nous n'avions gouté qu'une seule fois depuis notre remontée en Ligue 1 à la joie d'une victoire inaugurale (saison 2018/2019 lorsque le Racing s'était imposé en Gironde).
Après une défaite cauchemardesque pour Abakar Sylla en principauté, le Racing se reprend en venant à bout de Toulouse. 6 points en 3 matchs, et même si tout n'est de loin pas parfait dans le jeu, le Racing truste alors les sommets.
Hélas, la décision de transférer le grand bonhomme de ce début de saison (Jean-Jean s'en va) brisera cette bonne dynamique initiale.
S'en suivront 11 journées où les prestations inquiétantes laisseront place à des prestations plus indigentes les unes que les autres, avec comme point d'orgue l'un des matchs les plus affligeant de l'histoire récente du RCS: le néant. La victoire en trompe l’œil sur les terres de l'ennemi messin peinera à masquer les insuffisances tactiques et techniques d'alors (ça peut arriver pour une équipe en construction), auxquelles s'ajoutera néanmoins un plus regrettable criant manque d'engagement. 8 points en 11 matchs, le Racing glisse inexorablement vers le bas du classement.
Néanmoins, les quelques signes d'encouragements des deuxième mi-temps contre Marseille ou du nul combatif à Brest laissaient présager aux plus optimistes d'entre nous des lendemains meilleurs.
Bien leur en pris puisque le Racing lâcha enfin les chevaux pour signer 3 victoires à la suite (série en cours): RCS-Le Havre, Lorient-RCS et RCS-Lille. Un net regain de forme et un fulgurant progrès dans le jeu et dans l'envie (surtout pour les 2 derniers matchs), facilité par le retour aux affaires d'un Kévin Gameiro en 9 et demi ou encore la renaissance d'Ibrahima Sissoko.
Un rythme effréné qui permet au Racing d'atteindre une honorable 9ème place à mi-parcours, avec un bilan très équilibré de 6 victoires, 5 nuls et 6 défaites.
En prenant les 11 joueurs avec le plus de temps de jeu cette première partie de saison, l'équipe type pourrait s'articuler ainsi :
Les positions ne sont pas les plus fidèles avec la réalité, mais l'exercice à la mérite d'illustrer le déséquilibre de l'effectif puisque 7 défenseurs de formation sont parmi les 10 joueurs de champs les plus utilisés, alors que le coach Patrick Vieira semble avoir trouvé la bonne formule en 4-2-3-1.
Autre élément très intéressant à noter, l'importance cruciale du premier but. En effet, 16 fois sur 17 (le 0-0 contre Clermont étant de fait exclu de cette statistique) le score ne s'est pas radicalement inversé après un premier but marqué ou encaissé. Seul la dernier match contre Lille a dérogé à cette règle.
Ainsi, le Racing a ouvert 6 fois la marque, pour un bilan de 5 victoires et un nul.
Le Racing a à contrario encaissé le premier but par 10 fois, pour un bilan de 6 défaites, 3 nuls et 1 victoire.
Autre paramètre, l'impression de bonne condition physique du Racing semble se vérifier par l'intermédiaire des minutes de buts marqués, puisque 12/18 l'ont été dans la dernière demi heure, et même 8/18 dans le dernier quart d'heure! 44% des buts inscrits dans 20% du temps (5 minutes d'arrêt de jeu moyen), voilà encore une statistique intéressante pour les amis parieurs.
Pour renforcer cette impression, le Racing encaisse également beaucoup plus en première mi-temps (14/22) qu'en deuxième.
Le Racing serait ainsi barragiste si les matchs ne duraient qu'une première mi-temps (14 points) alors qu'il serait européen s'il n'avait joué que ses deuxièmes mi-temps (29 points). Bien sûr cette donnée est trompeuse, mais elle donne néanmoins une indication sur quelques axes de travail prioritaires pour améliorer le bilan comptable global.
Enfin, côté tribune, 25 326 spectateurs en moyenne se sont massés à la Meinau, alors que 368 supporters en moyenne ont soutenu nos Bleus à l'extérieur.
Ce nombre aurait certainement pu être encore plus important sans les restrictions de déplacement malheureusement imposés par moment.
La première partie de saison fût globalement très mitigé, avec un bilan comptable honorable mais un niveau d'organisation et de jeu longtemps insuffisant. Une dernière statistique confirmera cette impression, puisque les stubistes ont attribués une note moyenne de 2,2 étoiles (3 étant la moyenne) aux 17 premiers matchs du Racing.
Espérons que les progrès entrevus avant la trêve soient confirmés à la reprise.
Après une défaite cauchemardesque pour Abakar Sylla en principauté, le Racing se reprend en venant à bout de Toulouse. 6 points en 3 matchs, et même si tout n'est de loin pas parfait dans le jeu, le Racing truste alors les sommets.
Hélas, la décision de transférer le grand bonhomme de ce début de saison (Jean-Jean s'en va) brisera cette bonne dynamique initiale.
S'en suivront 11 journées où les prestations inquiétantes laisseront place à des prestations plus indigentes les unes que les autres, avec comme point d'orgue l'un des matchs les plus affligeant de l'histoire récente du RCS: le néant. La victoire en trompe l’œil sur les terres de l'ennemi messin peinera à masquer les insuffisances tactiques et techniques d'alors (ça peut arriver pour une équipe en construction), auxquelles s'ajoutera néanmoins un plus regrettable criant manque d'engagement. 8 points en 11 matchs, le Racing glisse inexorablement vers le bas du classement.
Néanmoins, les quelques signes d'encouragements des deuxième mi-temps contre Marseille ou du nul combatif à Brest laissaient présager aux plus optimistes d'entre nous des lendemains meilleurs.
Bien leur en pris puisque le Racing lâcha enfin les chevaux pour signer 3 victoires à la suite (série en cours): RCS-Le Havre, Lorient-RCS et RCS-Lille. Un net regain de forme et un fulgurant progrès dans le jeu et dans l'envie (surtout pour les 2 derniers matchs), facilité par le retour aux affaires d'un Kévin Gameiro en 9 et demi ou encore la renaissance d'Ibrahima Sissoko.
Un rythme effréné qui permet au Racing d'atteindre une honorable 9ème place à mi-parcours, avec un bilan très équilibré de 6 victoires, 5 nuls et 6 défaites.
En prenant les 11 joueurs avec le plus de temps de jeu cette première partie de saison, l'équipe type pourrait s'articuler ainsi :
Les positions ne sont pas les plus fidèles avec la réalité, mais l'exercice à la mérite d'illustrer le déséquilibre de l'effectif puisque 7 défenseurs de formation sont parmi les 10 joueurs de champs les plus utilisés, alors que le coach Patrick Vieira semble avoir trouvé la bonne formule en 4-2-3-1.
Autre élément très intéressant à noter, l'importance cruciale du premier but. En effet, 16 fois sur 17 (le 0-0 contre Clermont étant de fait exclu de cette statistique) le score ne s'est pas radicalement inversé après un premier but marqué ou encaissé. Seul la dernier match contre Lille a dérogé à cette règle.
Ainsi, le Racing a ouvert 6 fois la marque, pour un bilan de 5 victoires et un nul.
Le Racing a à contrario encaissé le premier but par 10 fois, pour un bilan de 6 défaites, 3 nuls et 1 victoire.
Autre paramètre, l'impression de bonne condition physique du Racing semble se vérifier par l'intermédiaire des minutes de buts marqués, puisque 12/18 l'ont été dans la dernière demi heure, et même 8/18 dans le dernier quart d'heure! 44% des buts inscrits dans 20% du temps (5 minutes d'arrêt de jeu moyen), voilà encore une statistique intéressante pour les amis parieurs.
Pour renforcer cette impression, le Racing encaisse également beaucoup plus en première mi-temps (14/22) qu'en deuxième.
Le Racing serait ainsi barragiste si les matchs ne duraient qu'une première mi-temps (14 points) alors qu'il serait européen s'il n'avait joué que ses deuxièmes mi-temps (29 points). Bien sûr cette donnée est trompeuse, mais elle donne néanmoins une indication sur quelques axes de travail prioritaires pour améliorer le bilan comptable global.
Enfin, côté tribune, 25 326 spectateurs en moyenne se sont massés à la Meinau, alors que 368 supporters en moyenne ont soutenu nos Bleus à l'extérieur.
Ce nombre aurait certainement pu être encore plus important sans les restrictions de déplacement malheureusement imposés par moment.
La première partie de saison fût globalement très mitigé, avec un bilan comptable honorable mais un niveau d'organisation et de jeu longtemps insuffisant. Une dernière statistique confirmera cette impression, puisque les stubistes ont attribués une note moyenne de 2,2 étoiles (3 étant la moyenne) aux 17 premiers matchs du Racing.
Espérons que les progrès entrevus avant la trêve soient confirmés à la reprise.
