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- Par captainflirt
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Après une saison époustouflante où les Nancéens ont tout balayé sur leur passage et remporté brillamment leur quatrième titre de champion de France de L2, voici l'ASNL version L1. Avec la « rage de réussir » comme slogan et une grosse envie d'ap
Si le retour parmi l'élite n'a pas réussi à l'ASNL après quatre journées de championnat et autant de défaites, les Lorrains ont connu le déclic face à Rennes avec un cinglant 6-0. Depuis, les hommes de Pablo Correa enchaînent le bon et le moins bon, mais suffisamment pour être confortablement installés dans le ventre mou du classement. Nancy apprend, comme la plupart de ses joueurs qui découvrant la L1. Mais lorsqu'on regarde de près, cette douzième place n'est pas imméritée. Nancy voyage bien, avec déjà deux victoires au compteur, et semble surtout imprenable à domicile, où l'ASNL est invaincue depuis le 6 août. On voit mal comment le Racing pourrait empêcher les protégés de Stanislas de passer l'hiver bien au chaud, n'en déplaise à Monsieur Thiriez (cf. affaire des terrains chauffés)
Un travail de longue haleine
Il faut dire que le travail fourni par le club depuis une dizaine d'années et la prise de pouvoir d'une figure emblématique du groupe E.Leclerc est plutôt en faveur de ce dernier. Pour « redonner à l'ASNL l'éclat d'un grand club de football », le président Rousselot mise sur la continuité. Et ce n'est pas pour déplaire à Pablo Correa, qui occuppe le poste d'entraîneur depuis maintenant trois ans. Trois saisons, c'est ce qu'il faudra à ses hommes pour retrouver l'élite. Mais pas n'importe comment, avec un travail de longue haleine, axé sur des joueurs cadres et un effectif qui bouge très peu, hormis l'intégration de quelques jeunes prometteurs .
Sans Kroupi, ni Curbelo
Le "passeport" pour la L1 est ainsi obtenu un soir de mai 2005, après une saison marathon où Nancy a dominé son championnat quasiment toute la saison et parvient à décrocher le titre au soir de la 38è journée face à Brest (1-1). Plusieurs joueurs ont émergé à la surface lors de cette saison, dont Eli Kroupi que les spectateurs du stade Marcel Picot ne se lassaient pas de voir effectuer les saltos d'après but. Mais le meilleur buteur du club cette saison avec 5 réalisations, sera sans doute trop court pour être de la partie samedi. Il sort à peine de l'infirmerie à la suite d'une déchirure aux adducteurs. Tout comme son compère en attaque Curbelo. Mais l'autre grande révélation du club, un tant annoncé à Strasbourg, sera bien présent samedi. Dix-sept fois titulaire en autant de journées, le jeune défenseur Sénégalais, Pape Diakhaté (21 ans) , est à surveiller de très près. Il est à l'image de la défense nancéenne, solide. Et si Nancy n'a pas fait la une sur le marché des transferts cet été, Adailton et André Luiz en défense, deux joueurs affûtés, sont venus renforcer ce bloc.
En attaque Nancy pourra néanmoins compter le Brésilien Kim, en provenance de l'Arabie saoudite, auteur d'un but cette saison.
Une équipe bien rodée
Mais le secret de Nancy réside dans ses joueurs cadres, dont la plupart ont été formé au club qui a donné à la France son Platoche national. Bracigliano, le jeune gardien de 25 ans qui effectue un bon début de saison en encaissant seulement 14 buts, Puygrenier et Zerka qui forment la défense autour d'un joueur à surveiller de très près, Diakhaté (21 ans) et de l'emblématique Cédric Lecluse (33 ans), au club depuis quinze ans avec qui il a déjà connu la D1. Le milieu de terrain vient confirmer cette tendance à la stabilité, avec des joueurs en constante progression depuis l'arrivée de Correa à la tête de l'équipe. Gavanon, Duchemin, Chretien, Berenbguer, Brison, Biancalani ; autant de noms quasiment inconnus parmi l'élite mais qui font le bonheur du public de Meurthe-et-Moselle depuis plusieurs saisons.
Sous l'oeil de Stanislas
Avec un deuxième match à domicile en moins d'une semaine et sur la lancée d'un match nul obtenu face à Marseille (1-1), les hommes du chardon auront à coeur de bien faire face à la lanterne rouge du championnat. A cette occasion le club a eu la bonne idée de baisser le tarifs des places. L'occasion pour le public strasbourgeois de faire le déplacement et de découvrir la magnifique cité nancéenne, à défaut de découvrir un Racing flamboyant auquel, il faut l'avouer, il ne croit plus guère. On pourra toujours se consoler le cas échéant en allant faire un tour sur la toute nouvelle Place Stanislas pour admirer la capitale française des arts déco et de l'art nouveau. On ne négligera pas non plus de déambuler dans le parc de la Pépinière, avec une délicieuse gaufre à la main pour les plus gourmands.
Il n'est pas de petits plaisirs.
Un travail de longue haleine
Il faut dire que le travail fourni par le club depuis une dizaine d'années et la prise de pouvoir d'une figure emblématique du groupe E.Leclerc est plutôt en faveur de ce dernier. Pour « redonner à l'ASNL l'éclat d'un grand club de football », le président Rousselot mise sur la continuité. Et ce n'est pas pour déplaire à Pablo Correa, qui occuppe le poste d'entraîneur depuis maintenant trois ans. Trois saisons, c'est ce qu'il faudra à ses hommes pour retrouver l'élite. Mais pas n'importe comment, avec un travail de longue haleine, axé sur des joueurs cadres et un effectif qui bouge très peu, hormis l'intégration de quelques jeunes prometteurs .
Sans Kroupi, ni Curbelo
Le "passeport" pour la L1 est ainsi obtenu un soir de mai 2005, après une saison marathon où Nancy a dominé son championnat quasiment toute la saison et parvient à décrocher le titre au soir de la 38è journée face à Brest (1-1). Plusieurs joueurs ont émergé à la surface lors de cette saison, dont Eli Kroupi que les spectateurs du stade Marcel Picot ne se lassaient pas de voir effectuer les saltos d'après but. Mais le meilleur buteur du club cette saison avec 5 réalisations, sera sans doute trop court pour être de la partie samedi. Il sort à peine de l'infirmerie à la suite d'une déchirure aux adducteurs. Tout comme son compère en attaque Curbelo. Mais l'autre grande révélation du club, un tant annoncé à Strasbourg, sera bien présent samedi. Dix-sept fois titulaire en autant de journées, le jeune défenseur Sénégalais, Pape Diakhaté (21 ans) , est à surveiller de très près. Il est à l'image de la défense nancéenne, solide. Et si Nancy n'a pas fait la une sur le marché des transferts cet été, Adailton et André Luiz en défense, deux joueurs affûtés, sont venus renforcer ce bloc.
En attaque Nancy pourra néanmoins compter le Brésilien Kim, en provenance de l'Arabie saoudite, auteur d'un but cette saison.
Une équipe bien rodée
Mais le secret de Nancy réside dans ses joueurs cadres, dont la plupart ont été formé au club qui a donné à la France son Platoche national. Bracigliano, le jeune gardien de 25 ans qui effectue un bon début de saison en encaissant seulement 14 buts, Puygrenier et Zerka qui forment la défense autour d'un joueur à surveiller de très près, Diakhaté (21 ans) et de l'emblématique Cédric Lecluse (33 ans), au club depuis quinze ans avec qui il a déjà connu la D1. Le milieu de terrain vient confirmer cette tendance à la stabilité, avec des joueurs en constante progression depuis l'arrivée de Correa à la tête de l'équipe. Gavanon, Duchemin, Chretien, Berenbguer, Brison, Biancalani ; autant de noms quasiment inconnus parmi l'élite mais qui font le bonheur du public de Meurthe-et-Moselle depuis plusieurs saisons.
Sous l'oeil de Stanislas
Avec un deuxième match à domicile en moins d'une semaine et sur la lancée d'un match nul obtenu face à Marseille (1-1), les hommes du chardon auront à coeur de bien faire face à la lanterne rouge du championnat. A cette occasion le club a eu la bonne idée de baisser le tarifs des places. L'occasion pour le public strasbourgeois de faire le déplacement et de découvrir la magnifique cité nancéenne, à défaut de découvrir un Racing flamboyant auquel, il faut l'avouer, il ne croit plus guère. On pourra toujours se consoler le cas échéant en allant faire un tour sur la toute nouvelle Place Stanislas pour admirer la capitale française des arts déco et de l'art nouveau. On ne négligera pas non plus de déambuler dans le parc de la Pépinière, avec une délicieuse gaufre à la main pour les plus gourmands.
Il n'est pas de petits plaisirs.
