Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La SIG

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  • La SIG cruellement frappée par le décès de Jean-Marcel Geiger

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    A quelques heures seulement du coup d’envoi de SIG – Bonn, un match auquel il se faisait un plaisir d’assister, comme à chacune des rencontres du club, la SIG a perdu brutalement son directeur administratif et financier, Jean-Marcel Geiger, décédé à l’âge de 62 ans.

    Depuis 20 ans, il assurait avec un professionnalisme et une compétence exemplaires, la bonne gestion des comptes de la SIG et, petit à petit, il s’était attaché au club, à ses dirigeants et aux joueurs qui y sont passés. Pendant la journée, il était encore à son poste et c’est en fin d’après-midi, alors qu’il s’était accordé un peu de repos, qu’il a été terrassé par une crise cardiaque.

    Très touché, l’ensemble du club présente à sa femme, son fils, sa petite-fille, née récemment, ses condoléances émues.

    (Site officiel)


    Qualifiés, sans sourciller

    En laissant l’attaque de Bonn, une des meilleures de l’Eurocup, à… 48 points, la SIG a validé au cours d’une deuxième mi-temps très convaincante, son ticket pour le tour suivant (76-48). Un superbe succès collectif.

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    Ce premier match retour, décisif pour la qualification, avait débuté dans un climat d’émotion très particulier. Une minute de silence pour Alain Gilles, la légende du basket français, décédé la veille, et aussi pour Jean-Marcel Geiger, le directeur administratif et financier du club, terrassé par une crise cardiaque à deux heures seulement du coup d’envoi. La SIG a ait fait preuve d’emblée de beaucoup de sérieux, des deux côtés du terrain, et profitant de la maladresse des Allemands (1 sur 10 seulement en cinq minutes), elle avait pris le large grâce à Traoré (9 pts dans la période), Leloup et Howard : 12-2 (5e’). Mais le rebond offensif allemand (8 en première mi-temps !) et la mauvaise gestion de l’attaque strasbourgeoise dont les joueurs étaient rapidement tombés dans la facilité, inversaient la tendance. Le 2-14 faisait mal aux dents et Bonn était passé devant : 14-16 (10e’).

    Bonn tient le choc

    Toupane relançait heureusement la mécanique avec sept points à trois sur trois et la SIG reprenait les commandes : 26-20 (16e’). Bonn, qui avait déjà tenté 38 tirs au repos, dont 14 à 6,75m, avec peu de réussite heureusement, ne lâchait rien et profitait des bévues alsaciennes pour se relancer (27-29, 18e’), Campbell et Howard établissant le score à la mi-temps sur quatre lancers francs réussis : 31-29.

    Les artilleurs allemands en panne

    La défense était mieux en place à la reprise et l’attaque s’en trouva mieux, elle aussi. Leloup, Campbell en contre-attaque et Howard créaient le break (43-33, 24e’), malgré le temps mort de Fischer. Les artilleurs rhénans étaient franchement en panne (3 sur 17 à trois points) et c’est… Klimavicius, le pivot, oublié par Traoré, qui trouvait le cercle derrière l’arc : 46-40 (29e’). Le temps pour Vincent Collet de recadrer tout cela, de passer par une défense de zone et les Strasbourgeois filaient à 52-42 à la fin du troisième quart temps.

    Une zone efficace

    Justifiant pleinement leur statut de leader de la poule, les Sigmen durcissaient encore la défense, avec Dobbins, Leloup et Fofana notamment. Bonn restera muet pendant près de quatre minutes, alors que la SIG avait filé à 60-42, le plus gros écart du match, portée par un Louis Campbell bien plus convaincant que lors des 20 premières minutes. Et comme la superbe défense de zone étouffait totalement les joueurs allemands, la SIG s’offrait un dernier quart exceptionnel (24-6) auquel même Antony Labanca (7 pts à 100%) apportait sa contribution. Le Rhenus était débout, la SIG qualifiée.

    (Jean-Claude Frey)


    Les réactions

    Vincent Collet : « C’est terrible que la qualification survienne aujourd’hui. C’est très bien pour le club, mais c’est entaché par la nouvelle dramatique du décès de Jean-Marcel. J’ai fait le breafing au radar et tous les joueurs ont été très marqués à la fin, lorsqu’ils l’ont appris. En première mi-temps, les joueurs qui arrivaient du banc ont mis du temps à se mettre dans le rythme. En seconde mi-temps, ce fut l’inverse. Chacun a apporté quelque chose. La défense a été exceptionnelle en deuxième mi-temps. Cela nous a permis de prendre du rythme et on a été inspiré en attaque. On avait bien ciblé les pénétrations de Lawrence et les shooteurs comme Veikalas et Wachalski. On a retrouvé nos valeurs et il va falloir les exporter vendredi à Paris. Grosse pensée aussi pour Alain Gilles qui a beaucoup compté pour moi et pour Pierre dans nos carrières respectives ».

    Jérémy Leloup : « Il fallait bien commencer le match. Nous ne voulions pas courir après le score comme à Bonn. Nous voulions réagir après la défaite contre Paris. Nous nous sommes concentrés sur la défense et nous avons bien contenu leur meneur. Le but c’est de gagner rapidement un autre match pour assurer la qualification mathématiquement. Après, on veut chercher la première place de la poule. Mais d’abord, il faut aller à Paris dès vendredi pour gagner ».

    Matthias Fischer : « Strasbourg a très bien joué. Nous avons fait une bonne première mi-temps avec un match serré comme on l’espérait. Strasbourg a mis ensuite beaucoup de pression, a bien fait circuler la balle et nous n’avons marqué que 19 points. Ce n’est pas assez. Nous avons perdu trop balles pour espérer mieux et avec 18% à trois points nous étions loin du compte. Mais nous restons dans la course pour la qualification. A nous de la saisir ».


    Classement

    1)SIG11pts651454-426
    2)Bamberg10pts642491-416
    3)Paris-Levallois9pts633463-463
    4)Bonn9pts633466-516
    5)Saragosse8pts624505-513
    6)Reggio Emilia7pts615429-474
  • Déjà approché cet été, Mickael Gelabale pourrait prochainement débarquer pour une pige d'un mois (source). Ça sent clairement la fin pour Dragicevic, même s'ils n'ont pas tout à fait le même profil.
  • Depuis le temps qu'on en parle :)

    Avec le retour prochain de Duport, on gagnera de toute façon un intérieur.
  • Si ça confirme on pourra une nouvelle fois remercier Collet dont la double casquette est clairement un avantage pour nous, surtout que le coach strasbourgeois et tricolore a certainement pour ambition de prolonger son contrat par la suite.. Paris-Levallois - SIG acte 2 ce soir.
  • Et comme par hasard Dragicevic s'est réveillé ce soir... Un 6e succès (68-83) en 6 déplacements pour la SIG qui reprend seule la tête de la Pro A, en attendant la rencontre de Limoges. Sinon c'est officiel pour Gelabale.(+)
  • Mike Gelabale : « La compétition m’a manqué »

    Il a débarqué ce matin du TGV en provenance de Paris, avec Julie, sa compagne. Décontracté, cool comme à son habitude, mais impatient de fouler le parquet et de découvrir sa nouvelle équipe. Mickaël Gelabale n’était contrarié que par le ciel gris et le brouillard de Strasbourg mais convaincu qu’il va bientôt se dissiper. Il sait que dès demain, les quatre en jours en Espagne, pour des débuts sous ses nouvelles couleurs à Saragosse, vont lui faire oublier cette météo maussade. Auparavant, il s’est livré de bon gré à quelques confidences…

    https://fbexternal-a.akamaihd.net/safe_image.php?d=AQD1aNxWRRhN8E...

    Il y avait eu un premier rendez-vous manqué avec Strasbourg en août, après le tournoi de l’équipe de France. Et puis ces derniers temps, on ne parlait plus que de Limoges. Comment es-tu arrivé à la SIG ?

    J’avais dit à Vincent et aux dirigeants que mes objectifs n’étaient pas de revenir en France à l’époque, mais que si ça changeait, je ferai appel à eux. Quand tout le monde a repris et pas moi, ce n’était pas évident… Ces derniers temps, j’ai eu des fourmis dans les jambes et dans les bras. Alors j’ai repris contact avec Strasbourg. Après la Coupe du monde, j’ai eu pour une fois l’occasion de me poser, de prendre du temps avec ma famille, mon entourage immédiat.

    Tu n’as plus joué depuis la Coupe du monde. Dans quel état physique et mental arrives-tu ?

    Je bosse depuis un mois avec Thomas Drouot, l’assistant du Paris-Levallois qui est très bon coach perso et qui m’a remis sur les rails. On a aussi évalué ma cheville, puisque j’avais été blessé pendant le Mondial. Mentalement, j’ai la dalle, très envie de jouer et de repartir sur des bonnes bases. La compétition m’a manqué.

    A Strasbourg, tu es presque en terrain connu puisqu’il y a Vincent Collet, mais aussi Antoine Diot et Ali Traoré. Comment l’abordes-tu ?

    Il y a aussi Paul Lacombe et Bangaly Fofana avec qui j’ai joué à Villeurbanne. Tout ça a pesé également dans mon choix. Je m’entends bien avec tous ces joueurs. Et puis il y a Aymeric Jeanneau dans le staff. Comme meneur, il a favorisé mon intégration chez les pros à Cholet quand j’étais très jeune et puis j’ai joué avec lui en équipe de France.

    Quel est ton avis sur la SIG de cette saison ? As-tu vu des matches ?

    J’ai vu le premier contre Villeurbanne et bien sûr celui de vendredi à Paris à la télé. C’est une équipe qui déroule son basket, celui de Vincent dans lequel je me reconnais. Un basket ouvert où le ballon tourne. C’est formidable de voir autant de joueurs français sur le terrain.

    Vincent Collet compte sur Mike Gelabale pour apporter de la stabilité dans le tir extérieur parfois fluctuant. Es-tu prêt ?

    Je vais essayer de leur apporter ça, mais aussi mon expérience, ne pas baisser les bras, jamais rien lâcher.

    Tu vas jouer 11 matches pour la SIG en un peu plus d’un mois. Quel sentiment cela t’inspire-t-il ?

    Les enchaînements sont énormes. C’est pour cela que Vincent et le club m’ont fait signer un mois. Pour apporter un petit plus.

    Tu as remporté l’Eurocup avec Khimki Moscou en 2012 mais tu as aussi disputé l’Euroleague avec le Real et Cedevita Zagreb en 2012. Que penses-tu du niveau de cette compétition ?

    C’est une très bonne compétition, très dure, pas très loin de sa grande sœur, l’Euroleague. Les équipes qui jouent le haut de tableau de l’Eurocup sont très fortes, avec de sacrés palmarès et sont bien placées dans leur ligue respective.

    Tu as connu beaucoup de clubs en Europe sans jamais y rester très longtemps. Est-ce un choix ou un regret ?

    J’aime bien changer, découvrir des choses, de nouveaux environnements. Mais j’aimerais bien me poser et me stabiliser. On ne m’a jamais proposé de contrat de longue durée. Pourquoi pas à Strasbourg s’il y a une opportunité ?

    Tu es arrivé en métropole à Cholet après une jeunesse heureuse en Guadeloupe. Quels souvenirs gardes-tu de cette période ?

    Je me souviens de la vie tranquille des îles, jamais de chaussures aux pieds, toujours torse nu… J’ai commencé le basket à Pointe-Noire à 6 ans, j’ai été retenu en sélection de Guadeloupe et c’est là que Cholet m’a repéré. Je suis arrivé au Centre de formation à 16 ans et ce furent mes plus belles années. C’est là que j’ai connu des gens qui sont devenus mes amis pour la vie. On avait une entente extraordinaire entre nous. Et puis on a tout gagné, en cadets, en espoirs, et le titre en ProA en 2011.

    Tu as la réputation d’un garçon discret, davantage dans l’action que dans la tchatche. Partages-tu ce jugement ?

    J’ai l’habitude d’être au calme, posé, de ne pas me prendre la tête. Cela me correspond assez bien. Mais quand il faut agir, je suis le premier !

    Tu vas évoluer à la SIG avec le numéro 27. Une raison particulière ?

    Mon numéro, le 15, n’était pas disponible. Alors j’ai pris le 27 parce que c’est la date anniversaire de ma copine…

    (Propos recueillis par Jean-Claude Frey / Site officiel)
  • Un peu naze l'histoire du numéro, mais on s'en moque.

    Dragicevic, c'est fini ? L'article des DNA du matin n'était pas très clair...
  • Rien d'officiel pour l'instant. En tout cas si Mike devait finir la saison chez nous, on réaliserait un énorme coup dans la course au titre. Elle a de la gueule notre équipe en mode bleu blanc rouge...
  • Avec sa dernière recrue la SIG (déjà qualifiée pour rappel) jouera à Saragosse ce soir pour tenter de conserver la première place du groupe. Rencontre à suivre sur Alsace 20 à 20h30.
  • Victoire à Saragosse 73-71 AP ... !!!!!

    Un match qui laisse encore dubitatif ! d'accord c'est la Coupe d'Europe, d'accord c'est à l'extérieure ! Mais la SIG à menée 22-7 dans ce match !

    22-13 à la fin du 1er quart ! 40-33 à la MT, mais la SIG à loupée 2-3 paniers ! notamment des LF qui a permis à l'équipe Espagnol de revenir et à passer devant pour la première fois à 50 - 49 la SIG était encore devant à 66-60 puis a encore manquée des possession (très bonne défense Allemande cela étant !) 66 - 66 prolongations !

    Mais une avance de 15 pts qui n'as pas encore permis d'avoir 3 minutes tranquille à la fin, dommage..............

    Puis Strasbourg à 1 pts de retard, rate un panier et se retrouve à -3 (70-67) à quelques secondes de la fin des prolongues ....puis finalement la SIG revient avec deux LF -1 puis une bonne défense, un panier +1, faute est lancer franc pour les Espagnol : 1 er louper + 2 réussit 71 - 71, la SIG marque un panier et fait une bonne défense 73-71 !

    Quel match encore !
  • Ne pas oublier que Saragosse, au contraire de la SIG, jouait gros ce soir devant son public. Une telle victoire est encore plus belle lorsqu'elle est acquise dans la douleur.


    Formidable exploit !

    On ne mesurera sans doute que plus tard la portée de ce qui est un authentique exploit. Au terme d’une insoutenable prolongation, comme à l’aller mais dans un contexte autrement plus hostile, la SIG a battu Saragosse (71-73) et conservé sa première place.

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    Sur son site, le CAI Saragosse avait appelé à la mobilisation générale. La « marée rouge » des supporters devait envahir le Pabellon Principe Felipe pour pousser son équipe face au leader. Cinquième du groupe, le club espagnol, certes invaincu à domicile, jouait très gros face à la SIG dans la perspective de sa qualification pour le Last32. Pour les Strasbourgeois, le succès de Bamberg à Bonn (52-71), dans un match qui s’était déroulé plutôt dans la soirée, voulait aussi dire beaucoup… Et c’est très rapidement, sous la conduite d’un Antoine Diot décidément très inspiré dès qu’il s’agit d’affronter le basket espagnol, que la SIG allait doucher le public aragonais.

    Un premier quart de rêve

    Leloup avait donné le ton derrière l’arc, Traoré dessous (0-5) et après le panier de Lisch (3-5, 2e’), la SIG fit un malheur des deux côtés du terrain. Le jeu collectif, l’adresse, l’intensité en défense, tout y était. Et Saragosse se noyait : 5-17, puis 7-22 (9e’) ! A l’évaluation, c’était un massacre (1 à 21)… Diot était impeccable (11pts, 14 d’évaluation en neuf minutes) et il sortait sous… les applaudissements du public espagnol, frustré mais admiratif. Traoré puis Fofana, mais aussi l’impeccable Gelabale avait aussi apporté leur écot à cet écart précoce.

    Deux « primés » de Jelovac et Robinson sonnaient la révolte espagnole avant le gong du premier quart (13-22). Et dans la foulée, la défense se durcit sérieusement. Collet avait beaucoup pianoté sur son banc pour soulager les soutiers, et petit à petit, Norel sous le cercle, puis Sastre à distance, ramenaient Saragosse à 21-26, puis 31-35 (18e’). Ce n’était plus la même affaire. De plus, les fautes s’accumulaient, une technique en plus pour Toupane qui avait protesté. Et quand Llompart écopa de la même sanction pour flopping, le Pabellon Principe Felipe rugit férocement contre le trio arbitral ! Pas de quoi démonter Diot, Traoré, Howard auteur d’un double contre, ou Gelabale qui en ont vu d’autres. Au repos, la SIG avait repris un peu d’air mais rien n’était joué : 33-40.

    Un autre match

    On se doutait bien que Saragosse allait revenir avec d’autres intentions. Défensives notamment. Pourtant, c’est la SIG qui se retrouvait à trois fautes après 1’30’’ seulement… Dommage qu’elle s’offrit aussi quelques péchés de gourmandise, affichant 11 pertes de balles en 23 minutes. Howard avait ouvert son compteur en provoquant la 3e faute de Katic (39-46), mais les Espagnols se gavaient aux lancers-francs. Et quand Goulding, très effacé jusque là égalisera à 46 partout, quand Landry de son premier panier, donnait (enfin) l’avantage aux siens, le Pabellon explosait : 53-51 (29e’). Calmement, Louis Campbell derrière l’arc puis Fofana sur la ligne, remettaient la SIG dans la course à la fin de la 3e période : 53-56.

    Exténuant…

    Mais rien ne sera facile. La défense strasbourgeoise était héroïque, ne concédait que deux points en cinq minutes. Le tribut des fautes (5 à 1 à 3’44’’ de la fin) pèsera encore. Leloup et Campbell avaient ‘’climatisé’’ la salle à trois points (55-62), mais Jelovac surgissait et marquait cinq points : 60-64 (36e’). Le suspense était total, la SIG contrôlait l’affaire mais restait sous la menace (62-66) et les coups de sifflet se multipliaient… d’un seul côté. Et c’est aux lancers-francs que Jelovac, bien servi par deux arbitres… serbes arrachait l’égalisation que Leloup, pourtant « ouvert » au buzzer ne pouvait pas empêcher : 66-66.

    Comme au match aller, on se lançait dans une période de cinq minutes supplémentaires ! Jelovac, toujours sur lancers-francs, replacera Saragosse en tête (70-67), mais Traoré ne cédait pas un pouce et avec un impeccable Campbell, la SIG l’emportait dans une fin de match au couteau. Ouf !

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    (Jean-Claude Frey / Site officiel)
  • Ce soir j'ai regardé le match de Limoges en Euroligue et plus que la lourde défaite (la 6e en 7 rencontres) qui élimine quasiment le club français de la course au Top 16, c'est le comportement de l'équipe qui m'a marqué, tête basse, incapable de se transcender lors d'un duel pourtant décisif face à un adversaire direct pour la qualification, ce qui montre une certaine fragilité au niveau mental. Et pendant ce temps la SIG enchaîne les victoires dans une compétition un peu moins relevée (mais d'un très bon niveau), fait le plein de confiance, continue d'avancer sur une dynamique positive. Alors il ne s'agit pas de s'enflammer, la saison étant encore longue et le passé récent (dont la défaite face au CSP) nous imposant de garder les pieds sur terre, mais il y a quelque chose en plus qui se dégage de notre équipe, aussi solide défensivement que solidaire dans les moments importants, à l'image de nos nombreuses victoires acquises d'un cheveu.. sur la scène européenne, sans oublier une certaine réussite nécessaire pour aller loin, jusqu'à présent le ballon ayant toujours choisi notre camp lorsque tout se jouait sur une seule possession. Nous ne sommes qu'au mois de novembre, la route est encore longue et il y aura forcément des périodes plus difficiles, mais le sport étant une histoire de cycles, le coach étant en fin de contrat, on peut penser que c'est l'année ou jamais pour remporter à nouveau (LE) trophée. Et une dernière chose, Collet qui risque de s'en aller dans quelques mois à l'étranger malheureusement pour nous, a été champion partout où il est passé durant sa carrière donc ce serait beau que l'histoire se répète en 2015, dix ans après le sacre des frères Greer et compagnie.. Bref tous au Rhenus lundi soir pour le derby de l'Est face à Nancy, match toujours particulier dans une saison.
  • Attention au match piège ce soir, les joueurs du SLUC qui réalisent un début de saison mitigé (5V/4D) n'auront rien à perdre face à leur rival historique de l'Est donné favori sur le papier. Comme je l'ai déjà dit un duel face à Nancy est toujours particulier, l'engagement et l'envie étant des paramètres importants, les hommes de Collet devant ainsi prendre le voisin lorrain très au sérieux, sous peine de le payer au prix fort. Allez la SIG, ce lundi c'est... derby !


    Maîtriser Nancy, l’éternel rival

    La SIG retrouve Nancy qu’elle avait souvent croisé la saison dernière. Ce lundi (20h30 au Rhenus), il lui faudra vaincre pour accentuer l’écart sur ses poursuivants. Mais ce match entre vieux ennemis qui se connaissent par cœur, risque fort d’être aussi compliqué que l’haletante série de la demi-finale de play-offs du printemps. Tous les soutiens seront les bienvenus.

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    Lorsqu’on évoque l’idée d’un derby, Vincent Collet répond d’abord par une boutade, un clin d’œil à la réforme de la carte territoriale. « Il faudra d’abord jouer la suprématie de l’ALCA ! (NDLR : Alsace-Lorraine-Champagne/Ardenne) ». Mais rapidement, l’aspect sportif reprend le dessus. Et si les Strasbourgeois voguent toujours en tête de la ProA avec Limoges qui affrontera au même moment la lanterne rouge, Boulogne, ils veulent surtout profiter du revers subi ce samedi à Orléans par Gravelines. « Gagner pour rester co-leader, bien sûr, lance le coach, mais aussi pour prendre deux victoires d’avance sur le troisième. Même si nous sommes encore loin de la 34e journée, ce qui est pris, est pris ».

    A la croisée des chemins

    Nancy n’a pas pris le meilleur départ en ProA, mais reste largement dans la course à la Leader’s Cup et à la qualification pour le Last 32 en Eurocup. Vincent Collet sait que l’enchaînement des rencontres – ce qui n’était pas le cas des Lorrains la saison dernière – pèse sur les résultats. Et quand un élément comme Florent Pietrus ou Vaugh Duggins se blesse, cela complique les choses. On peut y ajouter l’absence de rendement de Krupalja, remplacé il y a peu par Ryan Reid, coéquipier de Matt Howard à Roanne.

    « Nancy va être au complet, s’inquiète Collet, ce qui n’était pas le cas depuis longtemps et sera d’autant plus dangereux. Le retour de Flo est essentiel compte tenu de l’impact qu’il a. Il va densifier un secteur intérieur qui était déjà bon. Avec l’apport de Reid au côté de Falker et Pietrus, sans oublier Zianveni juste derrière, le SLUC présente une des meilleures raquettes du championnat ».

    Et ce n’est pas tout. Car le secteur extérieur ne manque pas d’atouts non plus, même si le coach alsacien, le définit comme « imprévisible ». « Darius Adams, le meneur, est un joueur très talentueux mais avec lequel on ne sait jamais vraiment ce qui va se passer. Il peut marquer 30 points et plier n’importe quelle équipe, mais il peut aussi jouer tout seul et oublier ses partenaires. Le prototype du joueur dangereux car l’équipe dépend beaucoup de lui. Il vaut mieux prévoir le pire… Quant à Sergii Gladyr, il a aussi une amplitude de performance qui peut faire froid dans le dos. Pas seulement comme shooteur, il peut être agressif, jouer sans la balle. Enfin, le Facteur X de Nancy, Bandja Sy, en gros progrès, un phénomène athlétique, longiligne, qui met les tirs à trois points et se régale en pénétrations ».

    Collet n’oublie pas Duggins, « l’électron libre », venu du Mans, pour affirmer que « cette équipe est plus dangereuse que l’an passé. Les efforts de Coupe d’Europe qu’ils ne disputaient pas l’an passé, a créé quelques complications, mais ce sera un match très piégeux compliqué ». Car quoi qu’on en pense, la série demi-finale est encore dans les esprits. « On s’en était sorti miraculeusement grâce à Jérémy Leloup et Bootsy Thornton, poursuit Collet. Et l’ossature d’équipe est identique, notamment à l’intérieur où on avait beaucoup souffert ».

    Retrouver le rythme

    Pourtant, la SIG, de son côté, est plus solide que l’an passé, surtout en défense. Collet en convient mais il ajoute : « Il faudra être prêt à affronter leur alternance défensive et faire respecter le Rhenus ». Si la fatigue du déplacement et de la prolongation disputée à Saragosse a été effacée par le repos accordé aux joueurs strasbourgeois, il faudra paradoxalement retrouver le rythme après cinq jours sans match. « L’exemple de la seule défaite subie en ProA, dans un match décalé au lundi, reste dans les esprits. Cela crée une cassure dans le rythme des matches. A nous ne parvenir à nous mobiliser. Avec l’avantage, cette semaine, de jouer trois fois chez nous ».

    Et pour le public strasbourgeois, l’occasion de saluer les « héros » de Saragosse et de découvrir un Mickaël Gelabale très motivé sous le maillot de la SIG. Et comme le rajoute Vincent Collet avec un large sourire, rappelant que l’heure n’est pas encore à la fusion des régions. « Il ne faut pas que le Lorrain se sente déjà chez lui ! » Chiche…

    (Jean-Claude Frey / Site officiel)
  • Grâce à une belle adresse et un arbitrage parfois favorable, la SIG continue sa marche en avant en remportant son 9e succès en 10 journées de championnat.


    Un rouleau compresseur

    La SIG portée par son collectif (21 passes) et son adresse à trois points (10 sur 18) a fini, à l’usure, par venir à bout d’une coriace équipe de Nancy : 82-72. Mission accomplie. La meilleure façon d’entamer une semaine à trois matches…

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    Alain Weisz manifestait quelque inquiétude avant le coup d’envoi. « Strasbourg a la meilleure équipe de son histoire… Elle est supérieure à celle qui fut championne de France ». Info ou intox ? Difficile de ne pas reconnaître au coach nancéien une parfaite connaissance du basket hexagonal des… 30 dernières années. Mais c’était aussi, de toute évidence, une façon de se protéger d’un résultat défavorable. Car Nancy présentait également une équipe redoutable, avec le retour de Flo Pietrus et Vaughn Duggins, placés d’entrée dans le cinq.

    Un match de séries

    La SIG prit le meilleur départ (6-0, 2e’). Howard de près puis en dissuasion sur Falker avant de prendre le rebond, puis Traoré et Campbell après une interception avaient donné le ton des deux côtés du terrain. Mais Nancy rentrait dans le match, profitait de quelques bévues alsaciennes et surtout d’une énorme adresse. Le 0-10 signé Duggins eet Adams derrière l’arc, puis Gladyr en périphérie et Falker sous le cercle, avait changé la donne : 8-10. La SIG relançait bien avec Traoré et Howard (11-10, 5e’), mais trois nouvelles flèches de Duggins et Adams obligeaient Collet à prendre un temps mort à 11-17 (7e’). Gelabale et Diot ramenaient à 17 partout après deux réussites à 6,75m, mais c’est encore Nancy qui prenait les devants en fin de période : 17-22.

    14-4 en cinq minutes

    Changement de physionomie en début de deuxième quart avec une défense strasbourgeois plus féroce. Adams accumulait les pertes de balles face à la pression de Dobbins. En 1’20’’, la SIG avait inversé le score (24-22) sous l’impulsion de Campbell. Il faudra même attendre 3’30’’ pour voir Nancy scorer par le jeune Sene venu au relais d’Adams. Par la suite, les coups de sifflet provoquèrent un concours de lancers-francs (22 dans la période !) qui tournait à l’avantage de la SIG : 44-37. Leloup, mais aussi Lacombe, très actifs des deux côtés du terrain, avaient contribué à cet écart.

    Dans la troisième période, la SIG repartait pied au plancher à l’image d’Ali Traoré qui bénéficiait du travail de sape de Howard sur Pietrus : 50-41 (22e’). Mais Nancy ne lâchait rien et se rapprochera même à trois petits points : 55-52 (27e’). Collet tentera le « small ball » avec Gelabale sur Pietrus et Campbell à la baguette. Stratégie payante à laquelle un Howard des grands soirs qui relevait le défi physique comme à son habitude, se souciant peu du pedigree de son vis-à-vis, apportait largement son écot : 68-56 (30e’). Avec 15pts, un joli 9 sur 9 aux lancers-francs, 8 rebonds et 8 fautes provoquées, il finira avec la meilleure évaluation strasbourgeoise.

    Il y avait là de quoi aborder sereinement le dernier quart d’un match que la SIG remportera à l’usure. Car à force de combattre, c’est Nancy, pourtant réputé dans le domaine, qui baissait de pied, pénalisé par les fautes. La petite frayeur à 74-65 (35e’) due à un excès de facilité, était corrigée par Collet et Diot, en demi-teinte, réagissait de façon positive aux « légèretés » précédentes en plantant un trois points qui creusait à nouveau l’écart : 79-65. Et même si Nancy tentait de limiter la casse, les hommes de Collet ne lâchaient pas Limoges qui l’avait emporté en début de soirée à Boulogne (85-96). Place maintenant à Reggio Emilia (mercredi à 20h30 au Rhenus) pour faire de même en Eurocup.

    Classement Pro A

    1Limoges19
    2Strasbourg19
    3Gravelines-Dunkerque17
    4Nanterre17
    5Dijon16
    6Chalon/Saône16
    7Rouen14(-1)
    8Lyon-Villeurbanne15
    9Le Mans15
    10Nancy15
    11Cholet15
    12Paris-Levallois14
    13Orléans14
    14Le Havre12(-1)
    15Châlons-Reims13
    16Pau-Lacq-Orthez13
    17Bourg-en-Bresse12
    18Bouloggne-sur-Mer11

    (Jean-Claude Frey / Site officiel)
  • Victoire 82-72

    Gros match des deux coter, la défense à était mis en difficulté plus qu'a l'habitude, mais au final la SIG à menée de bout en bout !

    Un 17-22 certes au sortir du premier 1/4 (un écart fait dans la dernière minutes !), mais qui fait un deuxième quart de haut vol avec un agressivité rehaussée, reporter 27-15 ! a 44 -37 à la MT puis la SIG à voyagé autour du +12, avec une pointe à +15 puis Nancy est revenu à -9 mais finalement la SIG à maintenus un écart entre 8 et 12 puis finir à 10 :)

    Un match offensif ! avec 3 Sigmen à + de 10 pts et 4 du côté de Nancy !

    MVP Howard qui a pris des rebonds ultras décisif ! à noté les 3 paniers de longue distances de Campbell qui fait très fort !
  • Le All Star Game, programmé le 3 janvier au Zenith de Paris, concernera trois membres de la SIG. Antoine Diot et Ali Traoré sont retenus dans le cinq de départ français, alors que Vincent Collet prendra place sur le banc. Pour le trio strasbourgeois, il s’agira de la quatrième participation à la grand-messe du basket hexagonal. A noter que le Haguenovien Léo Westermann (Limoges) est retenu parmi les remplaçants. (DNA)
  • De la belle ouvrage…

    Assurée de la deuxième place, au minimum, depuis la défaite de Paris la veille, la SIG a imposé son collectif et sa défense aux Italiens de Reggio Emilia (74-66). Elle jouera une finale à Bamberg pour la pole position la semaine prochaine…

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2014/12/SIG-REGGIOEMILIA-0...

    Antoine Diot touché à la cuisse, Vincent Collet avait lancé Mike Gelabale dans le cinq de départ pour affronter une équipe italienne qui abattait une de ses dernières cartes pour la qualification. Le dernier venu dans l’effectif strasbourgeois avait été missionné en défense sur le redoutable Drake Diener, mais il ouvrira d’abord… la marque, imité par Traoré (4-0). Diener justement, scorait à trois points après une première réussite de Cinciarini, et les Italiens montraient qu’ils n’étaient pas venus en touriste : 4-5 (3e’). Leur défense était intense, leur attaque marquée par une longue et rapide circulation du ballon, qui leur offrait de belles opportunités de tir.

    Une belle adresse

    La SIG avait dû rapidement se passer de Leloup (deux fautes), mais l’entrée de Paul Lacombe sera très positive. En moins de six minutes, il scorait trois fois, défendait le plomb et rendait une jolie copie en étant le meilleur marqueur de la SIG (9 pts à la mi-temps). Les deux équipes de se lâchaient pas, alternant aux commandes, Reggio Emilia sous le commandement de l’excellent Cinciarini, insistant néanmoins derrière l’arc (15 tirs à trois points en moins de 14 minutes…). Un exercice dans lequel Polonara et Diener excellaient : 16-17 à la fin du premier quart.

    Diot, en souffrance dans le jeu, avait fait un passage éclair, mais c’est Fofana (4 rebonds offensifs) qui se distinguait pour rendre la pareille à ses adversaires qui s’étaient gavés jusque là (8 prises sous le cercle alsacien). Après une pénétration de Dragićević (18-17), Reggio Emilia reprit l’avantage (18-23, 13e’, puis 29-32, 18e’), la belle adresse de la SIG dans la période (9 sur 12) étant gâchée par les balles perdues qui l’empêchaient de prendre plus nettement les rênes de la partie. Car au repos, il avait fallu une énième réussite de la main gauche d’Ali Traoré pour que la SIG vire en tête (37-36).

    Une défense de fer

    Reggio Emilia reprendra en zone, mais la SIG réussit la première série du match avec un 6-0 dû essentiellement à la défense : 45-39 (24e’). Les Italiens pliaient mais ne rompaient pas encore. Ils n’inscriront pourtant que trois petits lancers-francs en plus de sept minutes… Les Strasbourgeois avaient fait un petit écart après un bon passage de Howard (51-42, 28e’), mais soudain, après un panier à 6,75m de Polonara, Taylor sortait de sa boîte pour ramener le Grissin Bon à 54-50. Heureusement, Diot et Fofana, décidément en gros progrès, terminaient bien la période : 59-50.

    Le festival strasbourgeois continuait à l’entame du dernier quart pour finaliser un 12-0 : 66-50. Cette fois, les Transalpins avaient craqué. Ils se battront jusqu’au bout malgré l’intense pression que la SIG imposera jusqu’au bout, reviendront à 72-66 à deux minutes de la fin grâce au jeune (18 ans) Mussini. On pourra regretter ces petits péchés de gourmandise près du cercle, après des rebonds offensifs propres, mais Fofana (10pts, 6 rebonds dont 5 offensifs, 18 d’évaluation), Toupane (9 pts, 5 rebonds, 3 passes) ou Dobbins avaient même permis aux titulaires de souffler. Ce ne sera peut-être pas de trop samedi contre Bourg-en-Bresse.

    Les réactions

    Vincent Collet : « Il fallait préserver nos chances en cas de défaite à Bamberg. C’est une très forte équipe qui sera favorite, mais elle aura peut-être du mal à gagner à Saragosse le dernier jour. On aura donc deux chances d’être premiers. Ce soir, on a pratiqué un basket correct en première mi-temps mais avec moins d’intensité. Ce n’est pas notre marque de fabrique. Il fallait être plus intense et cela leur a posé beaucoup de problèmes en deuxième mi-temps. C’est une équipe qui tire beaucoup à trois points et elle nous a mis dans les cordes à plusieurs reprises. Par la suite, ils ont continué à tirer de loin mais parce qu’on les a repoussés. Et on a eu quelques paniers faciles grâce à la défense. Notre très bonne entame de quatrième quart temps a plié le match. Dommage que Paul Lacombe ait dû sortir car j’aurais pu davantage encore économiser Antoine Diot ».

    Bangaly Fofana : « On savait que ce serait encore plus difficile qu’à l’aller. Ils avaient enchaîné des victoires depuis et avaient progressé. Il était donc important d’être prêt de la première à la dernière minute et on l’a été. On n’a pas trop mal défendu en première mi-temps mais on voulait être beaucoup plus agressif en deuxième mi-temps et ça a bien fonctionné. Je me suis servi de ma force athlétique et je suis content que ça ait payé. J’avais peu joué il y a deux jours et le coach m’avait prévenu que je jouerai davantage. On va jouer à fond à Bamberg. On veut vraiment les battre chez eux et chercher la première place même si ce sera très difficile. Ouais, on va aller la chercher ».

    Massimiliano Menetti : « On a fait un très bon premier quart temps face à une très bonne équipe. Mais pour quelques détails, on était menés d’un point après 10 minutes. Par la suite, la SIG a fait un très bon 3e quart temps qui a fait la différence. On est bien revenus sur la fin, grâce aux paniers à trois points, pour leur disputer la victoire. Mais on n’est pas prêt à jouer un basket physique de ce niveau. Nous devons maintenant gagner notre prochain match contre Saragosse et voir ce qui va se passer. Ce ne sera pas facile de gagner chez nous et de vaincre ensuite à Bonn. Mais on se battra jusqu’à la dernière seconde parce qu’aller au Last32 dans ces conditions, avec tous les blessés qu’on a eu, ce serait une performance historique ».

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2014/12/J8-Eurocup_V4.png

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • Preuve que tout va bien pour le club à l'heure actuelle (pourvu que ça dure), on notera que les espoirs de la SIG sont en tête de leur championnat avec 10 victoires en 12 journées. Confirmation attendue pour nos deux équipes.. contre Bourg-en-Bresse ce samedi au Rhenus.
  • Match peu palpitant, Bourg-en-Bresse manquait de répondant. 76-63 au final.

    Rencontre inepte gâchée par le nouveau speaker, qui est celui de la FFBB à l'occasion des matchs de l'Equipe de France ou encore du Hand à Paris.

    L'ambiance était déjà bien pourrie avant, mais là, entre son tintamarre musical, ses approximations, ses slogans à l'emporte-pièce ("les vrais supporters" :-&, "applaudissement sportifs"b-(), on oubliait presque qu'il y avait un match de basket.
  • J'y était pas mais bon au vu de ton commentaire j'ai bien fait ! (mdr)

    Cependant je me risque à un analyse statistiques !

    Une victoire tranquille, la SIG à menaient jusqu'à +20 !!!!!

    63 pts encaissé, on est toujours sur les bases de 60 pts en défense ! je pensait qu'on pourrait faire un 80 voir 85 mais bon l'attaque c'est pas le point le plus fort de cette équipe ! le pt fort (et principale volonté) est avant tout la défense !

    sinon tout le monde à joué 20 minutes ! soit un demis match ! très bonne gestion physique d'un effectif qui auras donc gagné 3 match en 3 jours et qui a maintenant 3 jours pleins ! pour préparer un match extrêmement important en Allemagne sur le Parquet de Bamberg ! certes nous sommes qualifié mais étant donné les ambitions (allez au bout !) la 1er place et primordiale !

    La SIG pourrait se permettre une défaite d'un pt ! (mais bon le mieux c'est de gagné pour que ce soit régler ! (est pourquoi pas faire un turn over générale sur la dernière vs le PLV, on en est pas encore là !)

    Mais croit moins l'ambiance et les tensions seront largement au rendez-vous mercredi soir en Allemagne dans un match palpitant et que la SIG à préparée de la meilleur des façons :)
  • Histoire de bien se rendre compte de ce que réalise la SIG actuellement, il faut savoir que les hommes de Collet ont remporté 19 de leurs 22 rencontres disputées depuis le début de saison, toutes compétitions confondues. C'est une chance d'avoir une équipe d'un tel niveau chez nous, avec autant internationaux et un grand nom sur le banc, le public doit en avoir conscience car ça ne durera pas éternellement. En tant que supporter de longue date je dois dire que je n'avais vu une équipe aussi forte à Strasbourg, même pas en 2005, en lui souhaitant d'inscrire à son tour une ligne au palmarès.

    (Victoire des espoirs également qui restent en tête de leur classement...)
  • kitl a écrit, le 07/12/2014 00:30 :

    Rencontre inepte gâchée par le nouveau speaker, qui est celui de la FFBB à l'occasion des matchs de l'Equipe de France ou encore du Hand à Paris.



    Et également du Paris Levallois, d'où le fait qu'il ait peut etre un peu de mal avec les noms ;) ! Mais bon à choisir je le préfère largement à celui de d'habitude ! Au moins lui essaye vraiment de mettre une bonne ambiance, même si c'est vrai qu'il y a un peu trop souvent de musique, comparé à l'autre qui est aussi motivant qu'un poisson rouge dans un bocal...
  • Des inquiétudes sur le soutien du Conseil général

    Partenaire de longue date de la SIG Basket, le Conseil général du Bas-Rhin soutient financièrement le fonctionnement du centre de formation du club et les opérations de Promo Basket les mercredis après-midi, à l’exclusion de toute contribution au secteur professionnel.

    Les Services du Conseil général ont récemment informé le club qu’il ne recevrait cette saison que 15% des subventions régulièrement allouées, dans l’attente d’un éventuel complément qui pourrait être décidé lors de la session budgétaire d’avril 2015…. soit deux mois avant la fin de la saison. Conscient des difficultés budgétaires des collectivités locales (dont la part dans le budget du club est passée de 50 % à 35 % depuis 4 ans pour l’ensemble des collectivités), le club s’étonne que cette annonce intervienne à mi-saison.

    Martial BELLON, le président de la SIG Basket commente : « Nous savons que le Conseil général doit faire face à une croissance importante des financements sociaux, due notamment aux désengagements de l’Etat. Mais cette décision nous met réellement en difficulté et risque de menacer l’équilibre de nos comptes. Si nous en avions été informés il y a seulement 6 mois, nous aurions construit notre budget en conséquence. A ce stade de la saison, nous n’avons quasiment plus de marges de manœuvre pour réduire la voilure car le différentiel porte sur plus de 150.000 €. Le président KENNEL est un fervent supporter de la SIG et je fais confiance à sa clairvoyance pour prendre les bonnes décisions en faveur du club, porte-drapeau du sport de haut niveau dans notre territoire. Je souhaite avoir la possibilité de m’en entretenir avec lui dans les prochains temps. »

    Afin que les jeunes basketteurs du département ne soient pas pénalisés par cette situation, le club a néanmoins décidé de poursuivre les opérations de Promo Basket, dans le cadre d’une nouvelle formule qui sera présentée prochainement.

    (Site officiel)
  • Pas sans enjeu…

    La SIG est d’ores et déjà qualifiée pour le tour suivant d’Eurocup, assurée de terminer à l’une des deux premières places. Mais pour continuer à regarder vers le haut, elle a l’ambition de gagner à Bamberg, ce mercredi (20h, en direct sur L’Équipe21 et sur Alsace 20). Même si les Bavarois ont un effectif très complet et redoutable et si les Strasbourgeois évolueront dans un contexte peu favorable.

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/22/Brose-Arena-Ba...

    « Si l’on se fie aux seules statistiques, nous ne serons pas favoris ! » Vincent Collet n’y va pas par quatre chemins. Il analyse lucidement les chiffres de l’Eurocup et fait un constat. Mais il espère secrètement que les pronostics seront déjoués… La deuxième défense des 36 équipes de la compétition – la SIG est quatrième… – la 11e attaque contre la 23e, et ainsi de suite. « Ils sont même beaucoup plus adroits à trois points qu’en championnat allemand… »

    « Un succès passera par la défense »

    Mais les chiffres ne font pas tout et le technicien strasbourgeois le sait bien. Il y a bien d’autres facteurs qui peuvent décider du sort d’un match. « Bamberg est très complet, la venue de Josh Duncan et Joshua Shipp qui n’étaient pas là à l’aller lui donnant encore davantage de solutions, fait preuve de beaucoup de rigueur et envoie du jeu. Ils ont une lecture de jeu de qualité et nous avaient sanctionné à l’aller sur de toutes petites erreurs ».

    Ce match aller, remporté 77-74 dans un Rhenus de feu, reste sans doute le match le plus abouti de la SIG dans un début de saison pourtant flamboyant. Il faudra réitérer ce genre de performance. « Un succès passera par la défense et il faudra impérativement un petit score pour avoir une chance. Nous devrons faire preuve de continuité en attaque car nous serons souvent bloqués sur nos premières intentions. Si nous y parvenons, nous aurons encore franchi un palier dans notre progression. Et terminer à la première place serait une vraie satisfaction pour mon équipe, de la confiance engrangée pour la suite », continue Collet.

    L’an passé, en Euroligue, la SIG avait « dévissé dans le deuxième quart », quand un certain… Jamar Smith avait pris feu. Dans une Brose Arena où 6 800 spectateurs – un taux de remplissage de… 100% pour les cinq premiers matches de championnat de la saison ! – encouragent sans cesse et bruyamment leurs favoris, la SIG ne sera pas à la fête. Mais pour continuer de grandir, il faudra, comme à Saragosse, savoir affronter ce genre de contexte plutôt hostile.

    Qui trouvera le meilleur rythme ?

    La motivation ne manquera pas, côté joueurs, le rythme non plus, compte tenu de l’enchaînement rapproché des rencontres. Bamberg, lui, a décalé son match de championnat du week-end dernier contre Göttingen, et pourrait manquer de rythme. « A moins qu’ils n’aient profité de cette période pour se préparer spécifiquement à nous contrer », s’amuse encore le coach alsacien.

    Il faudra de toute façon surveiller la traction arrière Wanamaker-Strelnieks de très près, contenir Mbakwe au rebond comme Matt Howard l’avait si bien fait lors de la première manche, résister à Daniel Theis, en tête des votes du public d’outre-Rhin pour le All Star Game allemand, et ne pas oublier Thompson, Duncan, Shipp, Katelynas ou Bagaric, autant de mercenaires qui éclipsent un peu les joueurs allemands.

    Forte de son ossature française, la SIG pourrait bien marquer les esprits en signant un authentique exploit. Mais il faudra veiller à chaque détail pour espérer…

    (Jean-Claude Frey / Site officiel)
  • rcsforever a écrit, le 09/12/2014 19:54 :
    Des inquiétudes sur le soutien du Conseil général

    Partenaire de longue date de la SIG Basket, le Conseil général du Bas-Rhin soutient financièrement le fonctionnement du centre de formation du club et les opérations de Promo Basket les mercredis après-midi, à l’exclusion de toute contribution au secteur professionnel.

    Les Services du Conseil général ont récemment informé le club qu’il ne recevrait cette saison que 15% des subventions régulièrement allouées, dans l’attente d’un éventuel complément qui pourrait être décidé lors de la session budgétaire d’avril 2015…. soit deux mois avant la fin de la saison. Conscient des difficultés budgétaires des collectivités locales (dont la part dans le budget du club est passée de 50 % à 35 % depuis 4 ans pour l’ensemble des collectivités), le club s’étonne que cette annonce intervienne à mi-saison.

    Martial BELLON, le président de la SIG Basket commente : « Nous savons que le Conseil général doit faire face à une croissance importante des financements sociaux, due notamment aux désengagements de l’Etat. Mais cette décision nous met réellement en difficulté et risque de menacer l’équilibre de nos comptes. Si nous en avions été informés il y a seulement 6 mois, nous aurions construit notre budget en conséquence. A ce stade de la saison, nous n’avons quasiment plus de marges de manœuvre pour réduire la voilure car le différentiel porte sur plus de 150.000 €. Le président KENNEL est un fervent supporter de la SIG et je fais confiance à sa clairvoyance pour prendre les bonnes décisions en faveur du club, porte-drapeau du sport de haut niveau dans notre territoire. Je souhaite avoir la possibilité de m’en entretenir avec lui dans les prochains temps. »

    Afin que les jeunes basketteurs du département ne soient pas pénalisés par cette situation, le club a néanmoins décidé de poursuivre les opérations de Promo Basket, dans le cadre d’une nouvelle formule qui sera présentée prochainement.

    (Site officiel)


    Cela pourrait avoir une conséquence indirecte pour le Racing car le centre de formation a été mis en commun avec notamment les jeunes basketteurs de la SIG qui y sont hébergés en partie.
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