Incidents dans les stades
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guiguesChampionnat de Grèce suspendu jusqu'à nouvel ordre par le gouvernement suite au derby d’Athènes. -
Des sauvages de la sorte n'ont rien à faire dans un stade, décision tout ce qu'il y a de plus logique. N'en déplaises...
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La société grecque est beaucoup plus violente qu'en France, héritage d'une histoire moderne chaotique entre dictature et occupation. Peut être n'ont ils pas leur place en Europe, c'est un concept très germain :)
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En Europa League ce soir:
- Incidents à Kiev avec des supporters locaux qui ont voulus en découdre avec les Guingampais, avant de se battre entre eux. Match interrompu quelques minutes.
- Interruption du match également au Feyernoord, après que des supporters aient agité des bananes gonflables géantes devant Gervinho. -
guigues a écrit, le 26/02/2015 09:48 : La société grecque est beaucoup plus violente qu'en France, héritage d'une histoire moderne chaotique entre dictature et occupation. Peut être n'ont ils pas leur place en Europe, c'est un concept très germain :)
Concept très germain? Vraiment du grand n'importe quoi, si tu me vises @guigues !! Quand certains comprendront enfin que je m'en tape littéralement de ce concept... Je donnes juste mon avis. Sous le prétexte que la société grecque est plus violente que la nôtre, faudrait laisser faire et ne rien dire alors, trouver cela normal? Nan merci. -
Il était cocasse d'établir un parallèle avec le désir allemand de voir la Grèce quitter l'Euro.
Pour les incidents en Ukraine, le club de Kiev a déclaré que les sanguinaires supporteurs Guingampais, au nombre de 20, auraient déployé une bannière séparatiste ...
Comme pour Saint Etienne il n y en aura jamais de traces. Lâches & menteurs cela fait beaucoup pour les mêmes personnes. -
Suspendue une demi-heure après un jet de fumigènes sur Igor Akinfeev, la rencontre entre le Monténégro et la Russie a été définitivement arrêtée à la 66e minute. L'arbitre allemand Deniz Aytekin a estimé que la sécurité du match n'était plus assurée à la suite d'un début d'échauffourées entre les joueurs des deux pays. Ces nouveaux incidents sont intervenus après un penalty contesté accordé à la Russie et tiré par Roman Shirokov, mais repoussé par le gardien.
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Citation: Un club iranien fête un titre qu'il n'a pas gagné, la soirée vire à l'émeute
Comment ça on n’a pas gagné le titre ? De l’hystérie à l’hébétude, les 90.000 supporters iraniens du Tractor Sazi, entassés dans un stade ayant une capacité officielle de 70.000 places, ont connu une grosse descente vendredi. Et c’est peu de le dire… plus dure fut la chute. Explications.
Vendredi, donc : on joue la dernière journée du championnat d’Iran, trois équipes peuvent encore l’emporter. Les deux leaders ex-aequo, le Tractor Sazi (qui détient la meilleure différence de buts) et le Naft Téhéran, s’affrontent, tandis que le troisième, Sepahan, qui compte un point de moins, joue contre une équipe de milieu de tableau, indique le site de L’Equipe.
En menant 3-1 à un quart d’heure de la fin du match, le Tractor Sazi pense alors tenir le bon bout… avant que le Naft Téhéran décide de saper un peu la fête en égalisant en fin de match (3-3). Insuffisant toutefois pour ravir son titre au Tractor Sazi. Sauf que, dans le même temps, Sepahan, vainqueur chez lui (2-0), parvient finalement à supplanter tout le monde et à s’emparer de la tête du classement !
Un revirement qui manifestement ne parvient pas jusqu’au stade Yadegar-e Emam, l’enceinte du Tractor Sazi, où des centaines de supporters déferlent en furie sur la pelouse pour fêter les joueurs et l’entraîneur portugais Toni Oliveira, ancienne gloire de Benfica.
Le mensonge ou l’émeute
« C’est bizarre ce qui est arrivé, a témoigné après coup Mansour Ghanbarzadeh, le directeur général du Naft Téhéran, à l’Agence de presse de la République islamique (IRNA). On suivait le match de Sepahan dans notre vestiaire quand tout à coup, tous les réseaux de télévision et de téléphonie ont été coupés à la 87e minute. On n’avait plus aucun moyen de communication. Et quelqu’un nous a dit que Sepahan avait finalement concédé le match nul (2-2) », alors que le score était de 2-0 cinq minutes plus tôt…
Selon les médias locaux, des responsables auraient décidé de donner de fausses informations aux personnes présentes dans le stade pour éviter que les fans du Tractor ne cassent tout de dépit. A en juger par ces images, seul le coach portugais semblait au courant de la mascarade…
Quand les supporters se sont rendu compte de la situation, la soirée a viré à l’émeute. Des bagarres ont éclaté et des sièges ont été arrachés. Les joueurs ont dû être enfermés dans les vestiaires pour se protéger. L’arbitre, lui, a été agressé.
Source : http://www.20minutes.fr/sport/1610839-20150518-video-club-iranien-fete-titre-gagne-soiree-vire-emeute#xtor=RSS-176
En espérant que nos dirigeants ne nous fassent pas un coup similaire vendredi...
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Un acte d'une violence insoutenable en 5ème division anglaise
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et moi qui croyait que la violence avait été éradiquée des stades anglais
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Un incident amusant mais lourd de conséquences lors de Ecosse-Pologne.
Un jeune est entré sur la pelouse pour prendre un selfie avec Lewandowski.Du coup le jeu a été arrêté, il y a eu des longs arrêts de jeu et la Pologne a égalisé à la 94e minute grâce à un but de Lewandowski. Ce match nul provoque l'élimination définitive de l'Ecosse.
Les selfies, c'est vraiment une plaie. -
Deux matchs de huit-clos partiel (plus un sursis sur un an) et 40 000 euros d'amende pour l'OM suite aux incidents contre Lyon. La sanction financière est assez clémente, surtout qu'à titre de comparaison, Bordeaux avait pris 50 000 euros pour les fumigènes utilisés après le coup de sifflet final du dernier match à Lescure.
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L'Europe du foot, ce paradis...
A lire sur Evect -
Le match Panathinaïkos-Olympiakos, prévu hier soir, ne s'est pas joué après de gros incidents avant le coup d'envoi:
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Bizarrement ,ça ne surprends plus personne...
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Le sort de ces derniers, « ces aliénés qui regardent vingt-deux millionnaires en short courir derrière un ballon », peut indifférer les gens qui, à gauche, sont habitués à défendre de plus nobles causes. Mais que ceux-ci reprennent le texte ci-dessus et procèdent à quelques remplacements de termes : hooliganisme par terrorisme, supporters par militants, syndicalistes ou zadistes, par exemple. Ils pourront tout aussi avantageusement adapter le célèbre poème de Martin Niemöller : « Quand ils ont fiché les supporters, je n’ai rien dit, je me fichais des supporters… »
http://www.regards.fr/web/article/les-supporters-de-football-cobayes -
Tiens, un article qui m'avait échappé à l'époque, et apparemment au stub aussi.
Un peu d'espoir pour les contestataires, mais à prendre avec des pincettes car il est daté d'avant le 13 Novembre 2015.
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Les-supporters-contestataires-du-psg-autorises-par-le-prefet-a-rennes/603681 -
Des supporters du HAC et du Racing se sont affrontés au Havre samedi. Les forces de l'ordre ont dû intervenir.
Quelques incidents opposant des supporteurs de Lens et les forces de l'ordre ont eu lieu avant et lors du match Le Havre-Lens (2-0) pour la 23e journée de Ligue 2 samedi après-midi, a-t-on appris auprès de la préfecture de Seine-Maritime. Une demi-heure avant le match, un premier incident s'est produit avec un car de supporteurs lensois que «la police a eu du mal à canaliser», nécessitant le recours à des gaz lacrymogènes, selon la préfecture.
Sièges arrachés
Pendant le match, qui n'a pas été interrompu, des sièges ont été arrachés et jetés sur la pelouse depuis la tribune réservée aux fans lensois. A la mi-temps cette fois, un nouvel incident a eu lieu entre des supporteurs lensois, qui tentaient de sortir de leur zone réservée, et les forces de l'ordre qui se sont interposées avec l'usage de tonfas et à nouveau de gaz lacrymogènes, selon la préfecture.
Trois supporteurs, dont l'un soupçonné d'avoir utilisé des fumigènes, ont été interpellés, auditionnés dans les locaux du stade et relâchés. Il n'y a eu aucune garde à vue, a précisé la préfecture. Selon cette même source, aucun nouvel incident n'a marqué la fin du match.
Avant ce match, et par crainte que ne soit interdit le déplacement des supporteurs Sang et or, comme cela a souvent été le cas en France depuis l'instauration de l'état d'urgence, après les attentats parisiens de mi-novembre, l'Association nationale des supporters (ANS) et les associations lensoises et havraise avaient écrit à la préfète de Seine-Maritime, qui a accepté mercredi de ne pas interdire le déplacement.
«Les supporters connaissent leurs droits et leurs devoirs. Ce ne sont ni des imbéciles, ni des délinquants. En citoyens responsables, ils comprennent les enjeux de sécurité publique et sont parfaitement disposés à convenir avec vos services d'un cadre de bonne organisation», expliquaient notamment les supporteurs dans ce courrier.
Le Figaro.fr
Alors ok, la source n'est pas la plus progressiste du monde, rarement potos avec les supporters et verse souvent dans le tout sécuritaire.
De même, je ne sais pas qui a commencé dans cette histoire, qui a provoqué en premier, quel est l'incident originel (parce je sais bien qu'il suffit très souvent d'une toute petite étincelle pour que tout le monde se monte le bourrichon très rapidement dans ce type de contexte tendu), mais je ne suis pas certain que balancer des sièges sur le terrain et "solliciter" les forces de l'ordre qui ont d'autres chats à fouetter en ce moment, soit la meilleure solution pour redorer l'image des supporters en ces temps troublés et de paranoïa collective.
Déjà que les pouvoirs publics chargés de l'ordre public sont particulièrement à cran en ce moment (terrorisme, état d'urgence, euro, immigration...), pas sur que ce type d'incidents soit de nature assouplir (surtout vu la lettre envoyée à la préfecture de Seine-Maritime) les politiques préventives (et liberticides oui) des préfets vis à vis des déplacements de supporters.
Bon après ce sont des lensois... -
Boah ça ressemble à une base de dépêche AFP, on ne sent pas la patte d'Ivan Rioufol ou Zemmour.
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En même temps, les forces de l'ordre sur place ont tout fait pour provoquer ce genre d'évènements, en faisant rentrer les 1500 Lensois au compte-goutte dans le stade, en sortant la lacrymo et les flashballs dès le premier mouvement de foule, puis en chargeant dans la tribune pour "calmer" les supporters excédés par ce genre de méthode.
Le déplacement était pourtant largement préparé, puisque les supporters des deux équipes avaient pris les devants en contactant la préfecture il y a des semaines. -
Oui @kitl, je sais bien, je disais ça surtout sur le ton de l'humour.
Ce sont tout de même des blaireaux de balancer des sièges sur la pelouse et de foutre le boxon dans l'enceinte du stade.
L'opinion publique, les médias et les pouvoirs publics ne vont retenir que les résultats des actes et l'image véhiculée et non les causes (aussi légitimes soient-elles).
C'est triste et réducteur mais c'est comme ça depuis des années et tout le monde en est conscient désormais (sauf certains apparemment).
Donc malgré l'attente, les provocations... un peu de maitrise de soi et de retenu de certains serait vraiment pas mal (par exemple: faire un déplacement en étant éméché pourquoi pas, y aller avec 3 grammes, ce n'est pas impératif, surtout aujourd'hui; qui plus est c'est un délit accessoirement).
Normal, qu'ils les fassent rentrer au compte-goutte, on est un peu en "vigipirate rouge très très foncé, au secours les méchants sont partout". Si un dingo rentre avec un couteau, un tranchoir, une grenade, une bombe (même factice), une 307sw rouge dans un tel lieux de rassemblement de personnes et passe à l'acte, le préfet et le commissaire local ce seront les premiers à être pendus haut et court. Logique, qu'ils prennent toutes leurs précautions pour se couvrir.
Et puis quand tu es devant une boite de nuit et que tu veux rentrer (surtout si tu a fait 300 km), même s'il fait froid, si le mec à côté de toi est insupportable, tu la joue profil bas et tu ne fais pas le kekos devant le physionomiste, sinon tu es certain que tu ne rentreras pas et peut-être plus jamais. En fait, ça me parait être juste du bon sens.
Voilà, j'ai fini mon édito réactionnaire, qui vise simplement à rappeler que oui, le monde est injuste, les rapports sont asymétriques, mais il faut faire avec, s'adapter et faire preuve d'intelligence afin d'éviter d'aggraver la situation, sinon tout le monde sera perdant au final. -
Les Lensois sont des crétins, point. Dans le contexte et avec la répression preventive qui s'abat sur à peu près tous les clubs, le choix est simple : tu fais profil bas (et tant pis pour ta gueule) ou tu te déplaces pas (re-tant pis pour ta gueule). Tu fais pas un déplacement à la 2005 avec des "ouais mais on rentrait au compte goutte et même que les toilettes étaient pas propres" - ça, tout le monde s'en fiche et personne ne l'entendra. Par la force des choses, les fans en déplacement en ce moment représentent tous les supporters qui se battent pour plus de liberté, c'est toute une cause qui a été fragilisée au Havre.
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Les Lensois ne sont pas plus des crétins que les Strasbourgeois qui réagissent de la même manière à chaque fois qu'ils sont traités de la sorte à Metz. Quand on te traite comme un animal et qu'on te gaze pour rien, ça part en lattes et c'est juste normal.
C'est facile d'analyser calmement la situation dans son fauteuil le dimanche matin, moins le samedi aprem avec du gaz plein le visage.
Les autorités ont volontairement fait déraper la situation pour asseoir leur politique répressive. Le fichier stade est un scandale incroyable quand on se veut être le pays des droits de l'homme. Et les supporters sont définitivement traités comme des sous-citoyens. S'il était question de mettre en place un fichier préventif sur la base de soupçons de pédophilie, tout le monde serait scandalisé. Pour les supporters, ça passe dans l'indifférence générale.
Vivement la Ligue 2
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fuchsi a écrit, le 30/01/2016 22:45 : Des supporters du HAC et du Racing se sont affrontés au Havre samedi. Les forces de l'ordre ont dû intervenir.
Quelques incidents opposant des supporteurs de Lens et les forces de l'ordre ont eu lieu avant et lors du match Le Havre-Lens (2-0) pour la 23e journée de Ligue 2 samedi après-midi, a-t-on appris auprès de la préfecture de Seine-Maritime. Une demi-heure avant le match, un premier incident s'est produit avec un car de supporteurs lensois que «la police a eu du mal à canaliser», nécessitant le recours à des gaz lacrymogènes, selon la préfecture.
Sièges arrachés
Pendant le match, qui n'a pas été interrompu, des sièges ont été arrachés et jetés sur la pelouse depuis la tribune réservée aux fans lensois. A la mi-temps cette fois, un nouvel incident a eu lieu entre des supporteurs lensois, qui tentaient de sortir de leur zone réservée, et les forces de l'ordre qui se sont interposées avec l'usage de tonfas et à nouveau de gaz lacrymogènes, selon la préfecture.
Trois supporteurs, dont l'un soupçonné d'avoir utilisé des fumigènes, ont été interpellés, auditionnés dans les locaux du stade et relâchés. Il n'y a eu aucune garde à vue, a précisé la préfecture. Selon cette même source, aucun nouvel incident n'a marqué la fin du match.
Avant ce match, et par crainte que ne soit interdit le déplacement des supporteurs Sang et or, comme cela a souvent été le cas en France depuis l'instauration de l'état d'urgence, après les attentats parisiens de mi-novembre, l'Association nationale des supporters (ANS) et les associations lensoises et havraise avaient écrit à la préfète de Seine-Maritime, qui a accepté mercredi de ne pas interdire le déplacement.
«Les supporters connaissent leurs droits et leurs devoirs. Ce ne sont ni des imbéciles, ni des délinquants. En citoyens responsables, ils comprennent les enjeux de sécurité publique et sont parfaitement disposés à convenir avec vos services d'un cadre de bonne organisation», expliquaient notamment les supporteurs dans ce courrier.
Le Figaro.fr
Alors ok, la source n'est pas la plus progressiste du monde, rarement potos avec les supporters et verse souvent dans le tout sécuritaire.
De même, je ne sais pas qui a commencé dans cette histoire, qui a provoqué en premier, quel est l'incident originel (parce je sais bien qu'il suffit très souvent d'une toute petite étincelle pour que tout le monde se monte le bourrichon très rapidement dans ce type de contexte tendu), mais je ne suis pas certain que balancer des sièges sur le terrain et "solliciter" les forces de l'ordre qui ont d'autres chats à fouetter en ce moment, soit la meilleure solution pour redorer l'image des supporters en ces temps troublés et de paranoïa collective.
Déjà que les pouvoirs publics chargés de l'ordre public sont particulièrement à cran en ce moment (terrorisme, état d'urgence, euro, immigration...), pas sur que ce type d'incidents soit de nature assouplir (surtout vu la lettre envoyée à la préfecture de Seine-Maritime) les politiques préventives (et liberticides oui) des préfets vis à vis des déplacements de supporters.
Bon après ce sont des lensois...
On cherche surtout le rapport entre le titre racoleur et le contenu de l'article. Aucun incident entre supporters hier après-midi. Presse corrompue
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Un article sur lequipe.fr va clairement dans le sens de la provocation orchestrée par les forces de l'ordre pour que ça parte en sucette.
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Incidents-lors-de-le-havre-lens-en-france-on-s-acharne-sur-les-supporters/630078
Pour élargir un peu le débat, il est vraiment perturbant de voir combien le maintien de l'ordre en France a fait des progrès considérables depuis une vingtaine d'année dans presque tous les domaines, sauf en ce qui concerne le football.
On forme depuis un bon moment maintenant tes forces mobiles dans un sens consistant à "encaisser" les mouvements de foule potentiellement violents à travers des dispositifs amples, propres à canaliser les flux plutôt qu'à les entraver. Il est devenu relativement rare en France qu'une manifestation en elle-même dégénère, alors que c'était monnaie courante jusque dans les années 1980. Les incidents sont généralement concentrés au moment de la dispersion avec éventuellement l'intrusion d'éléments extérieurs, mais il y a peu de heurts violents entre manifestants et forces de police per se. Je ne dis pas que ça n'arrive plus mais on est très loin de la situation des années 1970 ou presque toutes les manifestations gauchistes, par exemple, dégénéraient en jets de pierre contre tabassage à la matraque.
Par contre, dans le foot on a encore très régulièrement des situations où les autorités acculent les supporters dans des culs de sac et font monter la pression sans possibilité de soupape (comme au Havre), soit l'exact contraire de la méthode préconisée. Il y a évidemment la contrainte supplémentaire du lieu clos par rapport aux manifs, mais on a tout de même fortement l'impression que les stades restent les derniers "défouloirs" de la bleusaille, puisque effectivement les politiques ferment les yeux, ou même encouragent.
Si une manifestation dégénère, les autorités policières et le préfet ont toutes les chances de se faire souffler dans les bronches par le ministre ou les élus du coin. Si en revanche il y a des incidents autour d'un match de foot c'est forcément de la faute des supporters.
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