La SIG
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rcsforeverImpressionnante SIG (Pau-Orthez - Strasbourg : 58-86)
La SIG n’a pas laissé l’ombre d’une chance à des Palois pourtant revanchards. En mettant la main sur le match dès le début (8-23 après le premier quart temps !), les Strasbourgeois ont « tué » le suspense et restent invaincus. Cap maintenant sur Bonn.
Cette fois, on en est sûr. La SIG peut voyager cette saison. Pour la troisième fois d’affilée elle revient victorieuse d’un déplacement. Celui-ci était pourtant périlleux. Dominés à Rouen, l’Élan Béarnais avait à cœur de se racheter devant son public. Il n’y est parvenu que pendant… quatre minutes en menant (5-2). Mais c’est essentiellement en raison de la maladresse de début de match des Sigmen, symbolisée par Traoré et Howard qui ne trouvaient pas le cercle alors que les tirs paraissaient faciles.
L’élan était… alsacien
La défense, déjà, tenait le choc. Et puis quand le jeu d’attaque devint performant, même la deuxième faute de Jérémy Leloup, frustré, ne freinait pas l’élan alsacien. Collet pouvait même faire tourner rapidement son cinq et Lacombe venu au relais de Dobbins, offrait un alley-oop à Fofana, Campbell scorait de loin et surtout, Antoine Diot se mit dès son entrée en mode MVP. Pau-Orthez ne trouvait plus de tirs et la maladresse fera le reste. Un 3-21 (!) qui ne laissait déjà plus le moindre doute quant à l’issue du match. Et encore, les trois points béarnais avaient été « offerts » par Diot qui voulait sauver un ballon qui filait en touche et avait trouvé… Sami Driss derrière l’arc !
Un exceptionnel Antoine Diot
La SIG ne levait pas le pied pour autant dans le deuxième quart. Elle trouvera en Tadija Dragićević (3 sur 3 à trois points) un scoreur d’exception et avec un joli 6 sur 7 à plus de 6,75m pour l’équipe, même la 3e faute de Traoré ne troublait pas la sérénité des Alsaciens. Pau tentait bien de réagir mais se heurtait à l’exceptionnelle défense strasbourgeoise, dans laquelle Matt Howard ou Tony Dobbins montraient la voie à leurs équipiers. L’écart enflait après le 0-15 de la fin de premier quart (de 8-8 à 8-23), grimpant rapidement à 20 unités (21-41, 17e’) qu’un sursaut palois avant la pause ne remettait pas en cause.
11 balles perdues…
Simonovic tentait bien de sonner la révolte en début de deuxième mi-temps – Collet stoppera le match d’un temps mort après un 7-0 des locaux –, mais Diot (20 d’évaluation en 15 minutes…) donnait le tournis à ses adversaires : il shootait (3 sur 3 à trois points), drivait, passait. Au final, le meneur de la SIG signait un double-double avec 14pts, 10 passes et 18 d’évaluation). Fofana se régalait avant que Traoré ne retrouve un peu ses marques en attaque : 38-51, 42-62. Et dans une fin de match débridée, où par nonchalance, la SIG perdra inutilement quelques ballons (17 au total dont 11 après la pause), Toupane montrait à son tour le bout du nez en attaque après avoir largement contribué à la performance strasbourgeoise en défense. Au buzzer, Dragićević mettait le couvercle sur la marmite de son 4e panier primé, dans un Palais des Sports réduit au silence depuis les premières minutes. Sacrée performance !
« On a bien entamé le match. Les nouveaux se sont parfaitement adaptés au jeu que Vincent veut mettre en place », lâchait Antoine Diot devant les caméras de Canal+. Dans les vestiaires, le coach était plus mesuré, se focalisant déjà sur le déplacement à Bonn qui ouvrira mercredi la saison européenne. « Il faut d’ores et déjà se concentrer sur notre prochain objectif, Bonn. Onze balles perdues en deuxième mi-temps, c’est trop. En Coupe d’Europe, ça coûtera cher. Ce soir, on a donné 10 points trop facilement à l’adversaire ».
Pour l’heure, la SIG, déjà première en ProA, peut même faire la fine bouche…
(Site officiel) -
Collet courtisé par l’Olympiakos
Vainqueur de l’Euroligue en 2013, quart de finaliste de la dernière édition, l’Olympiakos Le Pirée a fait une offre à la SIG ce week-end pour s’attirer les services de Vincent Collet. Le club grec vient en effet de se séparer de son entraîneur, Georgios Bartzokas, au lendemain d’une défaite en quart de finale de la Coupe de Grèce contre le Panathinaikos.
« Ma réponse a été claire, ferme et définitive : c’est non » (Martial Bellon)
Martial Bellon, le président strasbourgeois, a opposé une fin de non-recevoir à la proposition hellène. « Ma réponse a été claire, ferme et définitive : c’est non. Vincent n’est pas transférable, sauf à payer une indemnité très très très élevée. »
Le contrat de Vincent Collet, par ailleurs sélectionneur de l’équipe de France, court jusqu’en juin prochain. Depuis son arrivée en Alsace, en 2011, la SIG a été deux fois finaliste du championnat de France.
Les Strasbourgeois débutent, après-demain, leur campagne en Eurocoupe, par un déplacement à Bonn, en Allemagne.
Plus d’informations dans notre édition de demain.
DNA -
Tiens bon, Martial...
Collet sera libre en juin, à ce moment-là il y a fort à parier qu'un gros club mettra le grappin sur lui.
Quand on se rappelle qu'on doutait encore de lui en Equipe de France au début de l'Euro 2013... -
Bellon sait très bien qu'un départ du coach à cette période de l'année (condamnerait) la SIG pour le reste de la saison. Par contre à l'avenir ça risque d'être de plus en plus compliqué de trouver les bons mots pour le convaincre de rester, sauf en cas de qualification en Euroligue..
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Le problème c'est que Martial Bellon travaille dur pour pouvoir faire intégrer la SIG dans la future ligue fermée et le départ de Collet en fin de saison pourrait s'avérer être un gros coup d'arrêt pour la progression du club en sachant que ça sera compliqué de trouver un coach de sa qualité.
Et comme il le dise encore aujourd'hui dans les DNA, Collet n'a jamais caché son envie de prendre en main un gros club européen un jour, et vu les références qu'il a maintenant en EdF, je pense que les clubs vont se bousculer au portillon en juin prochain.
Et franchement, réussir à entrer dans cette ligue fermée serait formidable pour le club et la ville. Mais sans Collet, ça me paraît très compromis... -
Je n'ai jamais entendu parler de cette ligue fermée, quelqu'un pourrait m'expliquer le principe ?
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Un article qui décrit très bien le truc
http://www.lemonde.fr/sport/article/2014/10/01/l-euroligue-va-t-elle-devenir-une-nba-europeenne_4498584_3242.html -
L'Olympiakos aurait posé l'argent sur la table, Collet serait tout proche d'un départ (source)
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Hier infosport et l'équipe21 disaient qu'il aurais refusé !
http://www.lequipe.fr/Basket/Actualites/Collet-approche/506493 -
Hier c'était hier, les choses ont bougé depuis.
Sportando est un site très bien informé.
L'Olympiakos s'était informé sur Collet, la SIG a refusé mais a laissé la porte entrouverte à condition d'une indemnité est suffisamment importante.
Comme dit athor, ils ont apparemment mis l'argent et Collet a annoncé son intention de partir très prochainement. La ça semble presque plié.
Ce qui est détestable c'est que ça sorte à quelques heures du 1er match d'Eurocoupe, surtout dans une période où tout était parfait pour la SIG.
En parlant du match de ce soir, Eurosport diffusera aussi le match avec Alsace 20. -
Il a déclaré hier à FR3 qu'il déclinait.
Je ne sais pas si le monde du basket est aussi impitoyable que celui du foot, mais ce serait dommage pour la SIG et pour cette saison. En plus le Pirée ...
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Après réflexion, je me dis quand même que Collet ne pourrait pas faire ça aux joueurs... Enfin c'est pas son style de faire un coup pareil, non ?
Après l'appel de l'Euroligue et d'un club aussi prestigieux que l'Olympiakos peut peut-être lui faire changer d'avis. -
Si le président dit c'est non sauf si vous mettez un million sur la table et que l'Olympiakos met le million....
Surtout que en plus du défi sportif, il y a forcément un gros plus financier pour Collet.
Mais bon attendons de voir -
Bellon a refusé l'offre, Collet restera bien à la SIG. Le dossier est clos (source)
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Vous imaginez si on sort Jacques Monclar de sa confortable position commentateur
Cela risquerait de finir en Michel Gomez avec les Bleus à l'été 2008...
Sinon JD Jackson, ex-du Mans est libre.
Comptons sur les fins limiers d'Alsace20 pour nous donner le fin mot de l'histoire ce soir
EDIT: ouf, tout est bien qui finit bien ! -
Voilà qui est rassurant ! :)
Martial a tenu bon, et c'est plutôt bon signe en sachant les ambitions de cette saison. Il veut faire du club un grand européen et donc ce genre de négociation va l'aider à montrer à l'Europe qu'il veut être dans le coup.
D'ailleurs c'est assez marrant que le président de l'Olympiakos lui ait dit qu'il l'aiderait à trouver un coach en cas de départ de Collet. Comme quoi, il le voulait vraiment en Grèce ! -
Strasbourg était mener de 5 pts à 19 scnd c' fini ?. et bien non il reviennent à égalitée à 3secondes balles pour Bonn. Fautes offensive. balle pour la Sig et diot qui met un 3 pts ! de 7 metres !!!!!!!!!!!! enorme !
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Fin de match magique, enfin le poil de réussite qui manquait pour faire pencher la balance côté SIG en coupe d'Europe !
La baraka continue :) -
C'est la marque des grands ça !
La SIG fait un match plus que moyen mais trouve les ressources nécessaires pour finir le match avec 2 shoots improbables coup sur coup de Dragicevic (qui pourtant a fait un match très médiocre) et du génie Antoine Diot. Juste incroyable !
Une victoire inaugurale ultra-importante au classement et dans les têtes, surtout que c'est jamais évident de gagner en Allemagne !
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Mine de rien c'est la 4e victoire consécutive pour la SIG à l'extérieur, toutes compétitions confondues. Retour au Rhenus ce samedi pour les hommes de Collet avec la réception de Dijon (2V/1D).
Diot, tel un héros !
Menée de trois points à… 3’’4 de la fin (83-80), la SIG a renversé la partie grâce à deux paniers primés exceptionnels, le premier de Dragićević, le second de Diot à la sirène. Les Strasbourgeois, qui avaient bien débuté avant d’être longemps à la peine, n’avaient plus remporté de match à l’extérieur en Coupe d’Europe depuis… 13 rencontres, ont réussi un hold up parfait. Peut-être sera-t-il décisif pour la qualification !
Bonn avait depuis le début de saison du mal à réussir ses entames de match en championnat. La première en Eurocup ne dérogeait pas à cette règle et après 3’30’’, les Allemands étaient menés 2-12. La SIG, à l’inverse, avait trouvé par Leloup (deux réussites à trois points), Dobbins et Campbell, la récompense à un collectif qui avait déjà fait ses preuves dans l’hexagone. De plus, les Strasbourgeois avaient provoqué quatre fautes en moins de quatre minutes. De quoi voir venir…
Veikalas sonnait la révolte (7-12, 5e’) et puis surtout, l’effet du banc, si précieux en ProA, était beaucoup moins flagrant à ce niveau-là. Car Bonn, avec Brooks, McConnell, Klimavicius et Wachalski, avait du répondant. La SIG restait devant, grâce au bon passage de Fofana, mais l’écart se rétrécissait : 13-16 (8e’). Brooks rentrait un gros shoot mais Lacombe redonnait un peu d’air d’un joli ‘’finger roll’’ près du cercle : 16-21. Le 10-26 à l’évaluation et la domination au rebond (7-13) ne se reflétaient pas à la marque. La faute aux… sept balles perdues et au « petit » 3 sur 10 à trois points.
Bonn se rebiffe, la SIG souffre
L’entame du deuxième quart, en revanche, était manquée. Un 8-0 portait Bonn en tête pour la première fois : 24-21. Le temps mort de Collet ne stoppait l’hémorragie que pendant un court instant (24-26, 13e’), mais ce diable de Wachalski (3 sur 3 à 6,75m) et les ‘’drives’’ de Brooks faisaient des dégâts : 35-28 (16e’). Les Strasbourgeois avaient encore perdu quelques ballons et l’attaque ne se trouvait pas. C’est en défense que la SIG se remit d’abord à l’endroit. Et du coup, l’attaque retrouvait de la fluidité, Diot, Campbell au large et Traoré bénéficiant de belles positions. Et à la pause, après le 4e tir primé de Campbell sur… quatre tentatives, la SIG menait d’un souffle : 42-45. Grâce aussi à un joli 7 sur 10 à trois points…
Intenable Wachalski
Bonn n’avait pas été maladroit derrière l’arc, mais à la reprise, les Allemands, à l’image de Steve Wachalski (6 sur 6 en xx minutes !), firent tomber la grêle. Et si la SIG tenait le choc grâce à un bon Leloup (50-50), elle ne trouvera plus le moyen de s’opposer aux tirs de loin de l’ailier de Bonn et de son compère Brooks, sanctionnée par un sévère 10-0 !
Collet demandera une zone match up et la SIG se rapprochera à six points avant le dernier quart…
Jusqu’à 72-66 (35e’), on ne vit pas trop comment la SIG se sortirait du pétrin dans lequel elle s’était fourrée. A l’image de cette faute d’inattention sur une remise en jeu qui offrait trois points à Veikalas. Ou de ce panier primer de Lawrence après… trois rebonds offensifs allemands. Le rebond souffrait particulièrement, à l’exemple de Traoré, décevant, mais c’est en passant à nouveau en zone que les hommes de Collet se remirent à espérer. Leloup ramenait à 72-70 (37e’), mais Bonn filait aussitôt à 78-71 par Klimavicius et une série de lancers-francs.
C’est pourtant d’un échec sur la ligne de réparation de Lawrence, à 83-80 que vint le miracle. Un rebond de Lacombe, une rapide relance sur Dragićević qui marquait son premier primé : égalité. Temps mort pour Bonn qui commettait une faute offensive sur la remise en jeu ! Diot remontait le terrain et face au cercle, plantait un trois points assassin : 83-86. 1-9 en 19 secondes, du rarement vu ! Un hold up, peut-être, mais qui fait un bien énorme pour lancer la campagne européenne…
Les réactions
Vincent Collet : « Nous sommes ravis de repartir avec la victoire. C’est bien payé. On a fait un petit match mais Bonn était bien meilleur que lors des derniers matches de championnat que nous avions visionné. L’excellente entame nous a induit en erreur et nous avons pensé à tort que ce serait facile. On a eu beaucoup de mal à retrouver notre rythme. Et avec 19 balles perdues à ce niveau, on peut être heureux de gagner le match. Les gars n’ont pas lâché l’affaire et avec un Jérémy Leloup de gala, un très bon Paul Lacombe, un super Campbell et un Diot qui a mis un tir de champion, on a décroché une victoire qui sera peut-être importante. Toutes les équipes ne gagneront pas ici ».
Louis Campbell : « Cette équipe a du caractère et elle l’a encore prouvé. Etre mené de cinq points à 18 secondes de la fin et gagner, il fallait le faire ! On a mis les gros shoots à la fin ».
(Site officiel) -
athor a écrit, le 15/10/2014 15:39 : Bellon a refusé l'offre, Collet restera bien à la SIG. Le dossier est clos (source)
Il est bien chez nous, non ? :)
1 Strasbourg 6 2 Limoges 6 3 Nanterre 5 4 Gravelines-Dunkerque 5 5 Nancy 5 6 Dijon 5 7 Paris-Levallois 5 8 Rouen 5 9 Le Havre 3 (-1) 10 Le Mans 4 11 Cholet 4 12 Lyon-Villeurbanne 4 13 Bourg-en-Bresse 4 14 Chalon/Saône 4 15 Orléans 4 16 Pau-Lacq-Orthez 4 17 Châlons-Reims 3 18 Boulogne-sur-Mer 2 (-1) -
Intéressant de découvrir de nouveaux clubs en ProA avec ce (re)passage à 18 clubs : Boulogne-sur-Mer de Stephen Brun, Châlons-Reims de Morandais, Rouen avec un gros recrutement et Bourg-en-Bresse.
Autant de victimes expiatoires pour la SIG :) Cela tombe bien que Roanne soit descendu - même si ça va mal pour eux - c'était une forteresse à domicile. -
Les fameuses 19 dernières secondes
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Fin de match absolument hallucinante !
Ce que j'apprécie aussi, c'est que suite au shoot de Diot, les joueurs font la fête 10 secondes puis tout de suite se calment et vont saluer les adversaires. Élégant !
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