Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Faites entrer l'accusé

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Flux RSS 218 messages · 164.834 lectures · Premier message par rcsforever · Dernier message par mediasoc

  • L'inhumanité règnant dans cette affaire m'a bien troublé : inhumain le côté complètement détaché et bravache des meneurs lors du procès, tout aussi inhumain le suivisme moutonnier des deux autres lors des délits, inhumaine la terreur qu'on peut supposer chez les victimes, inhumaine la désinvolture d'abandonner les éléments des crimes avec si peu d'envie de les cacher, etc...
    Brrr, des fois la misère humaine va chercher profond :(
  • magellan a écrit, le 2009-04-09 00:56:24 :
    L'inhumanité règnant dans cette affaire m'a bien troublé



    C'est malheureusement le cas dans quasiment toutes les affaires.
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/04/08/image_533003...

    Thierry Paulin, le tueur de vieilles dames


    Mardi 14 avril 2009 à 22h30
    Un document de Nicolas Glimois


    Thierry Paulin dit "le tueur de vieilles dames" : homosexuel, travesti, toxicomane et à l'occasion gigolo ; Thierry Paulin, figure de "la nuit parisienne", habitué du Palace. Il est l'auteur présumé des meurtres de 21 femmes âgées, à Paris, dans les années 80. Faites entrer l'accusé retrace le parcours sanguinaire de ce tueur inclassable, à la fois monstre et acteur des années fric, des années frime...
    Entre octobre et novembre 1984, huit femmes âgées du 18e arrondissement sont suivies jusqu'à leur domicile. Là, elles sont agressées, torturées puis froidement assassinées. Leurs maigres économies sont volées. Le seul mobile semble être l'argent. Alors pourquoi tant de violence ? Une véritable psychose s'empare de la capitale. Le fait divers devient l'objet d'un affrontement politique entre gauche et droite, autour de l'obsession sécuritaire. Daniel Vaillant, ministre de l'intérieur de Lionel Jospin, à l'époque conseiller municipal dans le 18e, était au coeur de la polémique et témoigne de la tension qui régnait à Paris. Entre décembre 85 et juin 86, onze autres femmes sont à leur tour retrouvées mortes chez elles, étranglées, étouffées ou asphyxiées... Les policiers qui n'ont aucune piste pour cerner l'identité du ou des meurtriers, mettent en place un dispositif exceptionnel et multiplient les descentes dans les milieux marginaux. Pourtant, le tueur de vieilles dames passe à travers les mailles du filet. Et tue encore.

    L'inspecteur divisionnaire Bernard Laithier revient sur les péripéties de cette enquête hors norme. 1987 : la série noire reprend, avec trois nouveaux meurtres de vieilles dames et plusieurs agressions. Mais cette fois-ci, il y a des survivantes. L'une d'entre elles donne aux policiers le signalement de son agresseur : un garçon métis, les cheveux décolorés et portant une boucle d'oreille. C'est grâce à ce signalement qu'un commissaire de police arrête par hasard l'homme que toutes les polices traquent depuis trois ans. Le commissaire Francis Jacob raconte l'interpellation de Thierry Paulin. Placé en garde-à-vue, Thierry Paulin avoue. En 48 heures, il reconnaît les meurtres et dénonce son complice sur la première série de crimes : Jean-Thierry Mathurin, un ancien amant. Paulin donne des détails et semble n'éprouver aucun remord. Ses victimes n'étaient pour lui que des "cartes bleues". Alors qui est vraiment Thierry Paulin ? Pourquoi tue-t-il ? Et pourquoi avec tant de violence ? Comment passe t-on d'une personnalité à l'autre : fêtard branché la nuit et tueur le jour ? Ses amis de l'époque évoquent un garçon sympathique et serviable, parfois un peu violent, mais à l'opposé du sadique "tueur de vielles dames". Serge Bornstein, expert psychiatre, évoque ses entretiens avec le tueur... Incarcéré à Fleury-Mérogis, Thierry Paulin ne sera jamais jugé. Atteint du sida, il est mort en prison en 1989. Quant à Jean-Thierry Mathurin, il est condamné en 1991, à la réclusion criminelle à perpétuité, pour sa participation à sept meurtres.
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/04/15/image_534537...

    Denis Waxin, le prédateur

    Mardi 21 avril 2009 à 22h45
    Un document inédit de Romane Mélis


    Denis Waxin est un tueur pédophile qui a sévi dans la région lilloise. Entre 1985 et 1999, il a violé et sauvagement assassiné trois fillettes, violé deux garçons et une autre fille. Tel un prédateur, il repérait ses victimes au cours de longues marches solitaires. Lorsqu'il a violé et tué sa première victime à l'âge de 17 ans, il était encore vierge ! Et lorsqu'il s'est marié à 23 ans, il avait déjà tué deux fois. Pervers jusqu'au bout, il a fallu attendre son quatrième procès, pour qu'il craque et exprime enfin des remords.
    Le 29 juillet 1992, le corps de Nadjia, 4 ans, est retrouvé dans un terrain vague de Ronchin, au Sud de Lille. Elle a été violée et étranglée. Elle avait été enlevée 10 jours auparavant par un inconnu. Seuls indices : un portrait robot établi par un témoin et l'empreinte génétique du tueur retrouvée sur la petite fille. Avec Christophe Hondelatte, le Commandant Pascal Delabaere, de la sûreté urbaine de Lille, évoque la crainte d'un tueur en série. Car l'affaire de Nadjia rappelle des souvenirs aux policiers lillois. En 1985 et en 1990, deux petites filles ont été violées et tuées dans des circonstances similaires. Nathalie, 6 ans, et Cathy, 9 ans, avaient été enlevées dans les mêmes quartiers Sud de Lille et leur assassin n'avait jamais été retrouvé. Mais dans les trois cas, l'enquête ne mène nulle part. Jusqu'en 1999, Christophe Ingrain, un nouveau juge d'instruction, hérite du dossier Nadjia. En plateau, il nous raconte comment il a identifié un suspect, 7 ans après, grâce à l'empreinte génétique dont il disposait. Le génotype est celui de Denis Waxin, un Lillois de 31 ans qui vient d'être arrêté au terme d'un incroyable rebondissement. En janvier, il a violé, puis relaché Julie, une fillette de 6 ans. Et l'enfant l'a reconnu tout a fait par hasard dans un tapissage photographique. Face aux policiers, Denis Waxin avoue le viol et le meurtre de Nadjia, puis les viols et meurtres Cathy en 1990 et de Nathalie en 1985, alors qu'il n'avait que 17 ans. Au juge d'instruction, il avoue encore deux viols sur des petits garçons en 1992. Mais à son procès, en 2002, Denis Waxin ne reconnaît plus que le viol et le meurtre de Nadjia et fait vivre un calvaire aux familles des autres victimes. Le Dr Jean-Claude Chanseau, qui l'a expertisé, présente la personnalité extrêmement perverse de Waxin et évoque son potentiel de récidive important. La cour d'assises des mineurs le condamne à vingt ans de prison pour les faits commis sur Nathalie, tandis qu'il écope de la perpétuité avec 30 ans de sûreté pour les autres faits. Mais il fait appel des deux jugements. Et un an plus tard, lors de son dernier procès, il finit par craquer et par demander pardon aux familles de ses victimes. Il est finalement condamné à la perpétuité, assortie de 29 ans de sûreté, soit un an de moins qu'en première instance.
  • Merci du rappel, j'aurais loupé l'enregistrement de ma dose de voyeurisme cette fois :'>
  • Quand j'étais en France j'étais un gros Fan de Secrets d'actualité. Les reportages étaient tellement tournés comme des thrillers que limite je me suis fait dessus lors de l'enquête sur OM-VA. [-o
    Si quelqu'un sait comment matter les épisodes sur le net depuis l'étranger (donc pas sur le podcast de M6) je suis preneur!
  • magellan a écrit, le 2009-04-20 21:22:34 :
    Merci du rappel, j'aurais loupé l'enregistrement de ma dose de voyeurisme cette fois :'>



    J'avoue que lorsqu'une émission touche à l'enfance j'ai du mal à regarder,car le fait de voir qu'on puisse s'en prendre à des gamins c'est l'horreur totale.
  • Je sais bien qu'on est dans le domaine du sordide par définition, mais cette fois encore le cas est particulièrement atroce, sans doute parce que ça touche des enfants mais pas seulement.

    Chose qui m'a frappé : les trois gosses victimes étaient toutes les trois très souriantes selon leur photo, comme si leur joie de vivre avait provoqué un gros collapse chez Waxin, lui qui avait grandi dans un univers triste et sans affection et qui ne souriait à priori jamais. Psychologie de bazar, mais dur, dur quand même.
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/04/22/image_536738...

    Sylvie Reviriego, tueuse sous ordonnance

    Mardi 28 avril 2009 à 22h10
    Un document d'Agnès Grossmann


    Le 12 décembre 1988, Sylvie Reviriego, aide-soignante à Tours, a drogué sa meilleure amie, Françoise Gendron, puis l'a découpée en morceaux, morceaux dont elle s'est débarrassée en les jetant dans des sacs-poubelles. C'est en tout cas ce qu'elle a avoué aux hommes de la PJ de Tours, au juge d'instruction, puis aux experts psychiatres, quelques jours plus tard... Pour Faites entrer l'accusé, le juge Régis de Jorna revient sur son instruction. De la découverte des morceaux de corps aux aveux, les détails de l'affaire sont particulièrement sordides.
    Reste à déterminer la raison qui a poussé Sylvie Reviriego à éliminer son amie. Comment cette femme ordinaire, mère de deux enfants, en est-elle arrivée là ? Aux policiers, Sylvie a expliqué que Françoise l'exaspérait... Mais devant les psychiatres qui doivent évaluer sa responsabilité, Sylvie Reviriego ne se souvient plus de rien. Une soudaine perte de mémoire. Sylvie suivait un traitement médical destiné à la faire maigrir, un cocktail de médicaments explosif. Elle avait perdu du poids, mais le traitement l'avait rendue agressive, ses proches en témoignent. Avec Christophe Hondelatte, maître Catherine Lizon-Croze revient sur sa ligne de défense. L'accusée aurait été victime d'une psychose médicamenteuse qui aurait altéré son comportement, puis provoqué son amnésie. La combinaison de médicaments composant le traitement était d'ailleurs illégale et le médecin qui l'a prescrite a été sanctionné. En bref, Sylvie Reviriego n'est pas pénalement responsable, la défense plaide le coup de folie. Les experts psychiatres, eux, estiment que le traitement était dangereux physiologiquement, certes, mais sans incidence sur la santé mentale aux moments des faits. Ils ne s'expliquent pas la soudaine amnésie de l'accusée. Sylvie Reviriego est donc jugée, en juin 1991, devant la cour d'assises de Tours. À l'audience, l'accusée dit toujours qu'elle ne se souvient de rien. Le mobile du crime reste une énigme. Sylvie Reviriego est condamnée à la perpétuité. Depuis, maître Lizon-Croze s'est échinée à user de toutes les voies de recours pour faire admettre que le traitement de sa cliente a pu la pousser au crime, citant des cas américains d'irresponsabilité pénale jugée en présence d'une psychose médicamenteuse similaire. Jusque-là sans succès.
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/04/29/image_538733...
    Jean-Luc Blanche, le routard du viol

    Mardi 5 mai 2009 à 22h15
    Un document inédit d'Anne Gautier


    Dans les Ardennes, dans le Calvados, dans l'Eure, dans la Drôme, en Côte d'Or, ou encore en région parisienne, Jean-Luc Blanche a enlevé, séquestré et violé des jeunes femmes partout où le portait sa voiture, une Polo noire... En 2006, ce multirécidiviste a été condamné à la prison à perpétuité pour ces viols qu'il a commis durant l'été 2003. Cette affaire a fait grand bruit, jusqu'aux plus hauts niveaux de l'Etat. A l'époque Dominique Perben, ministre de la Justice, et Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, s'en sont ainsi saisis car, un mois avant ces faits, Blanche avait été accusé d'attouchements sexuels par une enfant, et arrêté. Et un juge l'avait remis en liberté sous contrôle judiciaire malgré un casier judiciaire déjà conséquent.
    Les faits commencent le 12 juillet 2003. Laurence pousse la porte de la gendarmerie de Vouziers, dans les Ardennes : Jean-Luc Blanche, son compagnon, a abusé de sa fille de 9 ans. En garde-à-vue, l'homme nie. Mais son passé judiciaire ne pousse pas à le croire. En 1992, il a été condamné pour trois viols, dont celui de sa femme. C'est au juge des libertés, Paul-André Breton, de décider s'il envoie Blanche en prison, ou le libère sous contrôle judicaire le temps de l'enquête. Et c'est ce qu'il fait. En plateau, il nous explique pourquoi il remet Blanche dehors, contre l'avis du procureur. Une décision qui sera jugée scandaleuse, deux mois plus tard. Car Jean-Luc Blanche n'a pas respecté son contrôle judiciaire. Trois semaines après la fin de sa garde à vue, il est revenu chez son ex concubine pour la frapper. Et malgré, le mandat d'arrêt lancé à son encontre, il a réussi à semer les policiers pour violer cinq femmes au cours de sa cavale. Avec Christophe Hondelatte, le capitaine Laure Oliver, de la PJ de Reims, et le lieutenant Nicolas Cado, de la PJ de Caen, reviennent sur une enquête qui a mobilisé policiers et gendarmes aux quatre coins de la France jusqu'à ce que le "routard du viol" soit finalement arrêté le 7 septembre 2003. Quatre de ses victimes nous racontent leur calvaire. Toutes, décrivent Jean-Luc Blanche comme un manipulateur qui maintient sa victime dans un état de terreur jusqu'à ce que, rassasié, il tente de nouer une relation affective avec elle, et la relâche dès qu'elle ose enfin se révolter. Son procès s'ouvre le 23 juin 2006 à Charleville-Mézières. Blanche y répond de ces cinq viols mais aussi d'un sixième commis sur une mineure avec son frère Bruno, et des attouchements sur la fille de son ex-compagne. Les experts le décrivent comme un pervers narcissique et sadique, peut-être incurable. Mais lui se défend d'avoir fait du mal à ses victimes. Pour l'une d'elle, il affirme même qu'elle était consentante... Tout en reconnaissant qu'il aurait probablement tué sa prochaine victime ! Après cinq jours d'audience, Jean-Luc Blanche est condamné à la perpétuité avec une peine de sûreté de 22 ans.
  • La prochaine émission concerne une affaire tristement célèbre..


    http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/05/06/image_540594...

    Marc Dutroux : le démon belge

    Mardi 12 mai 2009 à 22h20
    Un document de Mathias Favron, Bernard Faroux et Christian Gerin


    Le 15 août 1996, la Belgique et l'Europe entière découvrent le nom et le visage de Marc Dutroux. Un nom qui va être associé à la plus grande histoire judiciaire de la Belgique et qui va plonger tout un peuple dans l'horreur et la colère. Ce jour-là, on retrouve deux fillettes Sabine, 12 ans et Laetitia, 14 ans, disparues l'une depuis deux mois et l'autre depuis une semaine. Elles sont vivantes, mais elles ont subi d'innommables abus sexuels durant leur détention dans une cave.
    Cette libération est obtenue à la suite des aveux de Dutroux, un homme de 39 ans déjà bien connu des services de police... Notamment pour des actes de pédophilie. Le 17 août, Marc Dutroux fait une autre révélation aux policiers : les corps de deux fillettes : Julie Lejeune et Mélissa Russo, 8 ans toutes les deux, disparues depuis le 24 juin 95 sont enterrées dans une des maisons de Dutroux. Mais la liste macabre ne s'arrête pas là, Dutroux révèle trois jours plus tard qu'il a aussi enlevé, fin août 1995 à Ostende, deux jeunes filles : An Marchal, 19 ans et Eefje Lambrecks, 17 ans. Leurs corps sont aussi retrouvés dans le jardin de l'une des maisons de Dutroux. En découvrant peu à peu l'histoire de Marc Dutroux, la Belgique s'interroge... Pourquoi avoir remis en liberté Dutroux alors qu'il avait déjà en 1989 enlevé et violé cinq jeunes filles ? Pourquoi les gendarmes ne sont-ils pas parvenus à l'identifier plus tôt ? N'a-t-il pas bénéficié de protections ? La justice a-t-elle fait son travail ? Enfin, Dutroux n'est-il qu'un pervers isolé ou existe-t-il un véritable réseau pédophile avec, à sa tête, un dénommé Michel Nihoul ? Le 14 octobre 1996, nouveau coup de théâtre. Le juge d'instruction qui avait réussi à retrouver les deux fillettes vivantes est dessaisi de l'enquête. Le peuple Belge ne comprend pas cette éviction et une semaine plus tard 325 000 personnes manifestent dans les rues de Bruxelles leur désir de justice. C'est la marche blanche : la plus grande manifestation populaire en Belgique depuis la deuxième guerre mondiale. Tout le pays est en crise et réclame la vérité sur l'affaire Dutroux. Une commission d'enquête parlementaire est créée et les auditions sont retransmises en direct à la télévision. Mais il n'y aura, en deux mois, aucune révélation sur d'éventuelles protections, on ne fera que montrer qu'il y a eu d'innombrables dysfonctionnements au niveau des autorités policières et judiciaires. Après sept interminables années d'instruction, le procès devrait enfin avoir lieu fin 2003 ou début 2004. Ce procès, bien entendu, va fasciner l'opinion à cause de la personnalité monstrueuse de Dutroux, mais sa culpabilité n'est pas le seul enjeu du procès... La véritable question est de savoir si ce monstre a pu bénéficier de protections et si d'autres personnes, avec lui, avaient constitué des "réseaux de l'horreur".
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/05/20/image_545367...
    Luc Tangorre, innocent à tout prix

    Mardi 26 mai 2009 à 22h15
    Un document d'Agnès Hubschman


    Luc Tangorre, cet homme a été condamné par une cour d'assise à deux reprises à neuf ans d'intervalle pour viols et agressions sexuelles. La première fois, c'était en 1983 pour une série de viols à Marseille. Pour les policiers, il était "le violeur des quartiers sud". Tout l'accusait à l'époque : la ressemblance avec le portrait robot, la perquisition à son domicile et surtout les témoignages des victimes qui le reconnaissent formellement.
    Pourtant Luc Tangorre crie, hurle son innocence, il fait la grève de la faim, proteste par tous les moyens, en vain. Autour de lui se forme un comité de soutien très actif, avec de nombreuses personnalités telles que le célèbre historien Pierre Vidal-Naquet. François Vidal-Naquet, avocat et frère de l'historien, rejoint la défense de Tangorre dans ce climat passionné. Avec Christophe Hondelatte, il fait le portrait d'un accusé qui connaît le dossier mieux que ses avocats. Au procès en mai 1983, Tangorre a 24 ans et, malgré tous les efforts de son entourage et ses alibis, il est condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour quatre viols et sept agressions sexuelles. Commence alors une véritable bataille pour démontrer que le dossier Tangorre est une erreur judiciaire. Pour Faites entrer l'accusé, Luc Tangorre lui-même viendra nous raconter sa version, celle de l'innocence, son "calvaire" et son impuissance face aux faits. Son comité de soutien multiplie les réunions, les pétitions et les demandes de mise de liberté qui échouent une à une, jusqu'en février 1988, Tangorre obtient alors une grâce présidentielle. Il est libre mais pas pour longtemps... Seulement quatre mois après sa libération, Luc Tangorre est de nouveau arrêté pour le viol de deux étudiantes américaines. Elles sont formelles : c'est bien lui qui les a violées après les avoir prises en stop dans la région de Nîmes et elles donnent une multitude de détails qui feront plonger Tangorre. Avec Christophe Hondelatte, Claude Vinals, de la Brigade de recherche de Nîmes, qui a mené l'enquête de cette deuxième affaire Tangorre, nous expliquera comment il a "bétonné" son enquête avant d'interpeller son suspect. Ses avocats, Maîtres Pelletier, Vidal-Naquet et Lombard assisteront impuissants à sa condamnation à 18 ans de prison en février 1992.
  • Pour ce topic assez macabre, un peu d'humour ne fera point de mal.

    http://www.leoscheer.com/blog/images/fans%20lens.jpg
  • :))
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2008/02/06/image_393478...

    Edgar Boulai, les disparus de Vaux-le-Pénil

    Mardi 2 juin 2009 à 23h10
    Un document de Marie-Sophie Tellier


    Le 23 septembre 1996, les corps de Donald Davila, trente-quatre ans, Stéphanie Sané, sa compagne, vingt-et-un ans, et de leurs deux enfants Donald Junior, trois ans, et Donatella, vingt-deux mois, sont retrouvés enterrés au fond de leur jardin à Vaux-le-Pénil, près de Melun. Cela faisait un an presque jour pour jour, que la famille avait disparu. Ils ont été sauvagement assassinés : les parents ont été tués à l'arme blanche, les enfants ont eu le crâne fracassé.
    L'auteur de ce crime atroce : Edgar Boulai, un Martiniquais, lointain ami de la famille qui, pendant presque un an, s'est installé sur le terrain de ses victimes. Et, le plus naturellement du monde, il a refait les peintures, vendu les voitures et mis son nom sur la boîte aux lettres. Aux membres de la famille disparue qui l'interrogeaient, il répondait : "Ils sont partis, ils ne reviendront plus". Seulement voilà, la mère de Stéphanie, Gilberte Crovisier, n'y croit pas, sa famille n'a pas pu partir sans la prévenir... Pour Faites entrer l'accusé, Gilberte Crovisier reviendra sur ses nombreuses démarches auprès de la police, du parquet de Melun, du commissariat de sa ville de Montreuil, de la presse locale... En vain. Personne n'a voulu croire à une disparition inquiétante. Alors Gilberte Crovisier a mené l'enquête, avec ses moyens, jusqu'à ce qu'on s'intéresse à cette affaire. Avec Christophe Hondelatte, Pierre-Jean Gaury, procureur puis avocat général dans cette affaire, retrace l'enquête qui mène à la découverte des corps. Le mobile de Boulai ? Il devait se trouver un nouveau logis au plus vite et ce terrain que la mairie laissait gracieusement à Donald et Stéphanie faisait l'affaire. Si Edgar Boulai n'avoue pas, des éléments d'un rite vaudou sacrificiel jalonnent le terrain et emportent la conviction des enquêteurs. La maîtresse de Boulai confirme. Elle était dans la maison quand le massacre est arrivé, elle a entendu les victimes crier... Le 18 juin 2000, à Melun, Edgar Boulai est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
  • L'emission de la semaine passée était pas mal avec l'affaire Poulet-Dachary (+)

    Ce soir,

    En 1983, Thommy Recco a été condamné à la prison à perpétuité pour deux triples meurtres. Vingt-et-un ans auparavant, il avait écopé de la même peine pour avoir tué son oncle. Et chaque fois, le clan Recco, Mamma Recco en tête, a défendu son innocence. Le 28 octobre 1960, le garde-pêche de Propriano, en Corse, est retrouvé mort sur la plage du village. Thommy Recco est accusé. Il avoue, puis se rétracte. A son procès, deux ans plus tard, il est condamné à perpétuité. Il est libéré 17 ans plus tard. Le 23 décembre 1979, dans un supermarché de Béziers, trois caissières sont tuées au cours d'un hold-up. Le 18 janvier 1980, un nouveau triple meurtre survient à Carqueiranne, dans le Var. L'enquête mène à Thommy Recco, qui avoue, mais se rétracte, cinq jours plus tard. Le procès de Thommy s'ouvre le 6 juin 1983. Il est condamné à la perpétuité
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/07/15/image_560844...

    La disparition du pasteur Doucé

    Mardi 21 juillet 2009 à 22.45
    Réalisé par Bernard faroux


    Joseph Doucé était homosexuel et pasteur, fondateur du Centre du christ libérateur, une congrégation réservée aux minorités sexuelles. En 1990, il disparaît sans laisser de trace. Quinze ans plus tard, sa mort reste une énigme totale... C'est probablement l'une des pages les plus noires de l'histoire de la police française.
    En revenant sur le mystère de la disparition de Doucé, Faites entrer l'accusé tente de faire la lumière sur le monde opaque du Groupe d'enquête et de recherche, la section la plus secrète des Renseignements Généraux. Jeudi 19 juillet 1990, 19 h 30. Joseph Doucé, pasteur des marginaux, des transsexuels, des sadomasochistes et aussi des pédophiles, rentre chez lui, où il est attendu par son compagnon, Guy Bondar. Une heure plus tard, deux hommes sonnent à sa porte, exhibent une carte de police et demandent au pasteur de les suivre. Au départ, Guy Bondar ne s'affole pas. Il le savait, Doucé était surveillé par les Renseignements Généraux et Bondar imagine une garde-à-vue qui se prolonge. Mais le temps passe et l'inquiétude le gagne. Il alerte l'IGS, la police des polices... L'enquête sur la disparition du pasteur est confiée à la Brigade Criminelle. Aux yeux des policiers, très vite, émerge un suspect : Jean-Marc Dufourg, l'inspecteur des RG chargé de la surveillance du pasteur. C'est un adepte des méthodes musclées. Il n'hésite pas à se qualifier luimême de "sale flic". Treize jours après la disparition du pasteur, les journaux révèlent que Joseph Doucé était suivi par les RG. Les journaux parlent de "réseaux pédophiles" et s'interrogent sur ceux qui auraient eu de bonnes raisons de vouloir le faire disparaître. On dit que Joseph Doucé possèderait un fichier de près de dix mille noms de "déviants sexuels". Des personnalités du monde politique et du showbusiness y figureraient. Jean-Marc Dufourg est entendu sur la disparition du pasteur. Les policiers de la crim' imaginent que Dufourg et son équipe ont pu perdre leur sang-froid après des filatures sans succès, et décidé de faire "cracher des noms" au pasteur. Et c'est la bavure... Mais pour étayer ce scénario, il n'y a aucun élément concret et Jean-Marc Dufourg ne parle pas. Au contraire, l'inspecteur retourne la situation et passe à l'offensive. Il prend pour avocat Me Jacques Vergès et déclare que sa hiérarchie lui a donné l'ordre de recruter de jeunes garçons prostitués pour compromettre trois personnalités. L'affaire Doucé fait la une, mais on a presque oublié le pasteur, qui a disparu depuis maintenant trois mois. Et puis, le 17 octobre 1990, un cadavre est découvert en forêt, près de Rambouillet. C'est celui du pasteur. L'affaire Doucé devient "le fait-divers de l'année" mais plus rien ne se passe... L'inspecteur Dufourg est révoqué de la police et il est condamné à vingt mois de prison avec sursis par le tribunal de Nanterre pour avoir tiré des coups de feu à travers la porte d'un "informateur". Aujourd'hui personne ne sait qui a enlevé et tué le Pasteur Doucé.
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/07/22/image_562162...

    Sedrati, le dépeceur du canal

    Mardi 28 juillet 2009 à 22.45
    Réalisé par Bernard faroux


    Escroc notoire, usurpateur hors pair, Nadir Sedrati est aussi un tueur machiavélique... Il tue et dépèce ses anciens co-détenus, puis jette leurs morceaux dans un canal près de Nancy. Une enquête moderne, s'appuyant sur le travail de la police scientifique, a permis de démasquer celui que la presse avait surnommé "le dépeceur du canal".
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/07/29/image_563238...

    Stéphane Krauth, le meurtre de Karine Schaaff

    Mardi 4 août 2009 à 22.30
    Un document de Vincent de Cointet


    Le 2 août 2001, Stéphane Krauth, un jeune chômeur de vingt-deux ans, conduit les gendarmes de Bitche en Moselle jusqu'aux restes du corps calciné de Karine Schaaff, une jeune lycéenne de seize ans, disparue onze jours plus tôt.
    Interpellé quelques jours avant, Krauth raconte en garde-à-vue avoir percuté la jeune fille en voiture, un simple accident. Il ne savait pas ce qu'il faisait, il avait beaucoup bu et fumé beaucoup de cannabis. Lorsque les gendarmes interrogent son amie Péroline Garino, elle livre une toute autre version : Stéphane lui a dit avoir percuté Karine, il l'a ensuite étranglée, violée et brûlée... Christophe Hondelatte et le juge d'instruction, Vincent Raffray, se penchent sur une enquête où toutes les pistes ont été explorées. Le juge raconte les auditions de Stéphane Krauth et de sa compagne Péroline Garino, qui changent sans cesse de version. Stéphane et Péroline sont devenus pour la presse "les amants diaboliques". Péroline multiplie les déclarations devant les médias, cherchant à se dédouaner et à enfoncer son ex-compagnon. Elle sera pourtant mise en examen pour "délit de modification des lieux d'un crime". Au premier procès devant la cour d'assises de Metz, Stéphane Kraurh écope de la perpétuité assortie d'une peine de sûreté de vingt-deux ans. Péroline, qui comparaît libre, est condamné à trois ans de prison. Au procès en appel à Nancy, la peine de Krauth est allégée. Cette seconde condamnation provoque la colère de la mère de Karine. Pour Faites entrer l'accusé, Edith Schaaff, la mère de Karine, revient sur ce calvaire, ce drame qui a bouleversé sa vie. Elle parlera de son combat pour la vérité. Les deux procès n'auront pas permis de connaître en détail les circonstances du meurtre de la jeune Karine Schaaff.
  • http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/08/12/image_565495...

    Nathalie Le Scrill, l'étrangleuse

    Mardi 18 août 2009 à 22.10
    Un document de Laure de Nadaillac


    Nathalie et Christophe Le Scrill formaient un couple uni au début de leur mariage. Christophe avait devant lui un brillant avenir de jockey. Dans le milieu des courses, il commençait à se faire un nom. Sa femme Nathalie l'épaulait et le soutenait au maximum. Avec l'arrivée de leur fille, c'était une petite famille modèle. Mais voilà qu'un jour de janvier 1994, Christophe Le Scrill disparaît, sans laisser de traces, sans raisons apparentes...
    Un mois plus tard, son cadavre est retrouvé dans un sous-bois à 10 kilomètres de chez lui, dissimulé sous des branchages, un lien enserre son cou : Christophe Le Scrill, le crack des hippodromes, a été assassiné. C'est seulement au bout d'un mois d'enquête que Nathalie Le Scrill avouera son crime. Séparée de son mari depuis peu, elle dit l'avoir étranglé avec la ceinture de son peignoir, au cours d'une dispute qui aurait mal tourné. Il avait reconstruit sa vie, elle ne l'a pas supporté. Pour Faites entrer l'accusé, la juge d'instruction Martine Pernollet se plonge à nouveau dans cette affaire. Avec elle, nous reviendrons sur la personnalité ambiguë de Nathalie Le Scrill, une femme menteuse, qui trompait et battait son mari. Une femme manipulatrice, qui a fait croire pendant plus d'un mois que son mari avait disparu à tout son entourage et notamment à Marcelle Le Scrill, la mère de Christophe. Avec Christophe Hondelatte, cette dernière nous parlera de son fils, un homme gentil et aimant, bon père de famille, qui se laissait manipuler par sa femme sans jamais se plaindre. Il n'a rien vu venir, ni les mensonges, ni les amants, ni la mort qui l'attendait. Au terme de son procès devant la cour d'assises de Beauvais, en novembre 1996, Nathalie Le Scrill sera condamnée à 20 ans de prison avec une peine de sûreté de 13 ans. Aujourd'hui libre, elle a choisi de garder le nom de famille de Christophe.
  • Z'ont repassé l'autre jour celui de Patrick Henry avec en toile de fond le procès de la peine de mort et la question de la réinsertion de ce genre d'individu. Emission très intéressante qui a le mérite de traiter de la peine de mort de manière neutre, dépassionnée et constructive avec notamment les interventions de Badinter.

    Quelques anecdotes surprenantes, comme par exemple le fait qu'un des jurés, qui tenait un débit de tabac, a souhaité à l'époque publier un communiqué selon lequel il avait voté pour la condamnation à mort, car suite au verdict, il avait perdu toute sa clientelle. Ou bien le fait que, sans doute bien plus que la fameuse plaidoirie de Badinter, la prise de position publique de l'Evêque de Troyes (qui était contre la peine de mort) a grandement pesé dans la balance dans la décision de 3 jurés qui avaient de fortes convictions catholiques. Patrick Henry a sauvé sa tête à 5 voix contre 4...

    A noter aussi l'écoeurement sincère de gens qui était prêts à croire en sa possible rédemption. Il y avait notamment une bonne soeur qui a tout fait pour qu'il libéré et réinséré du mieux possible, et un imprimeur qui lui avait offert du boulot malgré les lettres d'insultes qu'il a reçu. Quelques semaines plus tard, il s'est fait piqué en Espagne avec une cargaison de haschich, fait que ces gens ont prit comme une trahison.
  • Il en a conclu lui meme au final que ce n'était qu'un pauvre type, peut etre sa seule déclaration intelligente et lucide dans l'affaire. 4 Jours en vacance avec des amis au sport d'hiver alors que le cadavre de l'enfant est sous son lit, il était costaud psychologiquement le Patrick Henry ...
  • A suivre ce soir un numéro inédit de "Faites entrer l'accusé":


    http://medias.francetv.fr/bibl/url_images/2009/09/02/image_569048...

    Mamadou Traoré, le tueur aux mains nues

    Dimanche 6 septembre 2009 à 22.25
    Un document inédit de Richard Vargas


    Entre avril et décembre 1996, Mamadou Traoré a agressé six femmes âgées de 11 à 71 ans, avec pour seule arme, ses poings d'acier. Il en a tué 2 et laissé les 4 autres défigurées et amnésiques. Pour toute explication, il a prétendu qu'enfant, il avait été "marabouté" par un sorcier.
    La nuit du 22 avril 1996, Danielle Baty, 35 ans, est agressée dans une rue du XIIIe arrondissement de Paris. Elle est retrouvée au petit matin, défigurée, ne se souvenant de rien. Le 4 juin, toujours dans le XIIIe arrondissement, une fillette de 11 ans est rouée de coup dans sa chambre. En pleine nuit. L'agresseur s'est introduit dans l'appartement par une fenêtre ouverte. La petite est défigurée et totalement amnésique. Malgré les similitudes, les policiers ne font pas le lien entre les deux affaires. Le 25 août 1996, à nouveau dans le même arrondissement, le corps dénudé et sans vie de Nelly Bertrand, 40 ans, est retrouvé au dernier étage de son immeuble. Là encore, le visage de la victime a été roué de coups. Mais, cette fois-ci, les policiers ont une piste : un postillon accroché à la moquette de l'ascenseur. Il appartient certainement à l'agresseur et leur fournit un ADN. Le 30 octobre, une femme est agressée dans un parking du XIIe arrondissement. Elle aussi est retrouvée dénudée, défigurée, et ne souvient pas de son agression. Face à la multiplication de ces agressions hors norme, les policiers mettent les bouchées doubles. Grâce à l'enquête de voisinage, ils établissent le portrait-robot d'un homme qui rôdait dans le parking le soir de l'agression. Didier Ducoudray, le juge d'instruction, revient sur la traque du suspect, qui aboutit à l'arrestation de Mamadou Traoré, un Sénégalais de 23 ans. Son ADN est identique à celui prélevé sur le lieu du meurtre de Nelly Bertrand. En garde à vue, il avoue le meurtre, ainsi que les agressions de Danielle Baty, de la fillette de 11 ans et d'une femme dans le parking. Son ADN le confond dans deux autres affaires : l'agression et le viol de Marie-Astrid Clair, une étudiante de 20 ans, puis le viol et le meurtre de Francine Sarret, 71 ans, à Neuilly. Le procès s'ouvre le 7 février 2000 à Paris. Me François Honnorat, l'avocat de la défense, évoque la défense très difficile d'un client qui se dit victime d'un maraboutage, et demande un ballon de foot pour montrer aux jurés de quoi il est réellement capable. Sa mère soutient aussi la thèse du mauvais sort, jeté sur ce fils qu'elle appelle " l'enfant du diable ". Mais les experts déclarent Mamadou Traoré responsable de ses actes et les jurés le condamnent à la peine maximale : perpétuité assortie à 22 ans de sûreté.


    http://programme-tv.premiere.fr/var/t7j/images/13540514.jpg

    La critique

    Mise en scène dramatisée, reconstitutions angoissantes de scènes de crime, zoom sur les taches de sang de la victime ou la trace de postillons laissés par l'assassin... Le crime comme si vous y étiez ! Les amateurs de «Faites entrer l'accusé» ne seront pas déçus par ce document exclusif de Richard Vargas, intitulé «Mamadou : le tueur aux mains nues». Tout un programme...
    Entre avril et décembre 1996, Mamadou Traoré, un colosse sénégalais de 23 ans au visage d'adolescent, a agressé six femmes âgées de 11 à 71 ans. Deux d'entre elles sont mortes, les quatre autres, grièvement blessées, ont été défigurées. Sous la violence des coups, les survivantes ont perdu la mémoire, incapables de se souvenir des circonstances même du drame. Comment choisissait-il ses proies ? Quel lien entre cette jolie femme de 35 ans, cette petite fille de 11 ans, surprise en plein sommeil et rouée de coups dans sa chambre, cette étudiante de 20 ans qui rentrait tranquillement chez elle après un dîner chez des amis, cette septuagénaire des beaux quartiers parisiens ? Difficile de comprendre le ressort de ce marathon mortel. Trahi par son ADN, le meurtrier, arrêté fin 1996, a été condamné en 2000 à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de vingt-deux ans. Autant dire, ad vitam aeternam. Mais la place de ce tueur hors norme est-elle bien en prison ? Devant la profondeur des blessures, les enquêteurs ont d'abord cru que l'agresseur avait attaqué ses victimes à coups de batte de base-bail. Habité par une violence inouïe, Mamadou Traoré ne s'est pourtant servi que de ses poings. Pour seule explication, il a prétendu qu'enfant, il avait été «marabouté» par un sorcier, à la demande de son père. Sa mère, adepte de pratiques vaudoues, qui l'appelait «l'enfant du diable», soutient également la thèse de l'envoûtement.
    «Faites entrer l'accusé» retrace le travail des enquêteurs, retrouvant les principaux témoins, reconstituant le procès. Malgré ?- ou peut-être à cause de - l'intervention des acteurs, le témoignage poignant de Marie-Astrid, la jeune étudiante rescapée qui a accepté de se souvenir, douze ans plus tard, on ne peut qu'être un peu mal à l'aise, devant l'exposé de ces crimes, exposés avec tant de détails.
  • J'ai regardé l'émission hier soir comme d'habitude mais lorsqu'on entend que depuis son incarcération le condamné est transféré d'une prison à l'autre à cause de son comportement et qu'on sait que tôt ou tard il sortira à nouveau,on peut se poser des questions même si c'est dans plusieurs années..
    Comme l'a dit Hondelatte en conclusion ce dernier aurait certainement plus sa place dans un centre psychiatrique..
  • C'est quoi la source de tes présentations? :-/
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