Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le Racing saison 2011/2012

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  • Oui ce n'est pas rationnel l'ami. Je faisais part d'un de mes rêves...
  • Les yeux ouverts

    http://www.lalsace.fr/fr/images/8C2DF7BE-504C-4E4D-8A88-1A263345A...

    À la lumière des derniers événements, les supporters commencent à se demander s'ils n'ont pas été instrumentalisés par Frédéric Sitterlé, particulièrement lundi contre Forbach. Photo J.-Marc Loos
    Pendant que Frédéric Sitterlé inondait facebook d'un nombre invraisemblable de documents hier, les représentants des supporters étaient reçus par Patrick Spielmann, le président de l'association amateur. Ils font désormais plus que s'interroger.

    On croyait avoir tout vu sous l'ère Jafar Hilali. Mais hier, Frédéric Sitterlé a, en rendant publics une demi-douzaine de documents, franchi un cap dont on espère qu'il sait où il le mène, parce qu'aujourd'hui, plus personne, au club et dans son environnement, ne comprend où il veut en venir. Depuis dix jours, l'homme d'affaires haut-rhinois orchestre une campagne « médiatique » qui vise à discréditer ses opposants.

    Son ex-auditeur financier Philippe Chauveau a sollicité il y a dix jours un forum de supporters pour une longue interview, dans laquelle il dessoude à peu près tout ce qui bouge. Quelques jours plus tard, son trio d'administrateurs Dominique Crochu, Jérôme Widlocher et Jérôme Hermez démissionnait avec perte et fracas en égratignant aussi l'association support RCS présidée par Patrick Spielmann. Lundi, il « briefait » les supporters avant le match contre Forbach, conditionnant ceux-ci pour qu'ils intentent une action coup de poing vers la tribune présidentielle où il n'avait comme de juste pas pris place. Jeudi soir, il publiait une profession de foi souvent véhémente dans laquelle il lançait un ultimatum : soit il bénéficie des pleins pouvoirs, soit il est prêt à céder le club au plus offrant, reprenant au mot près la rhétorique utilisée par l'ex-propriétaire Jafar Hilali il y a moins d'un an.

    Hier, l'homme d'affaires de Blodelsheim a donc alimenté le peuple de documents en pagaille. Dont une attestation de solde de compte de la Société Générale, datée du 1 er août 2011, qui, dans son esprit, infirme les déclarations de l'administrateur judiciaire Claude-Maxime Weil le matin même dans nos colonnes. Ce dernier indiquait que Frédéric Sitterlé n'avait pas fourni de garantie bancaire de 400 000 euros au tribunal chargé de la liquidation de l'ancienne SASP (1), contrairement à ce que le patron de myskreen.com affirmait dans son long communiqué de la veille.

    « Une attestation n'est pas une garantie »
    L'attestation lancée sur la place publique ce vendredi dit très exactement ceci : « Le compte de la société Blodelsheim Media Venture présente un solde créditeur d'au moins 400 000 euros à ce jour, sous réserve d'opérations en cours. »

    Depuis Paris où il était en déplacement, Claude-Maxime Weil n'en a pas nié l'existence : « Frédéric Sitterlé l'a produite dans le cadre du plan de cession de l'ancienne SASP qui n'a pas été retenu par le tribunal. À l'époque, son offre de reprise s'appuyait sur cette somme de 400 000 euros, mais aussi sur la participation financière de sponsors dont les lettres d'engagement n'étaient pas nombreuses. Une attestation comme celle-ci n'est en aucun cas une garantie bancaire et après la liquidation, il n'a pas eu besoin de produire cette garantie. Son attestation antérieure prouve juste qu'il disposait de 400 000 euros, mais ne signifie nullement qu'il allait les mettre. Je crois qu'aujourd'hui, c'est précisément ce qu'on lui reproche : ne pas avoir injecté d'argent. Le reste n'est que vaine polémique. »

    « On a compris qu'il manipulait l'opinion »

    Pendant que Frédéric Sitterlé se démultipliait sur la toile, les représentants des supporters du RCS ont rencontré à Strasbourg Patrick Spielmann pour entendre sa version des faits. L'occasion de s'expliquer sur le mouvement déclenché par le kop lundi à la Meinau.

    Les fans, qui, ce jour-là, avaient échangé avec le Haut-Rhinois dans l'après-midi, s'étaient déplacés jusqu'à la tribune Sud pour dérouler la banderole suivante : « Un passé à solder : dégagez ! » Un geste d'humeur dont Kenny, l'un des responsables des Ultra Boys 90, reconnaît avec le recul que « c'était une erreur. Après notre rencontre avec Frédéric Sitterlé, nous avons décidé d'une action dans la précipitation. Elle a été vite et mal montée. Ce n'était pas très sain. Dans notre esprit, les trois principaux protagonistes, Frédéric Sitterlé, Patrick Spielmann et Henri Ancel, avaient une part de responsabilité égale dans la situation conflictuelle au club. Nous ne pensions pas et n'avions pas conscience que nous donnerions l'impression de ne viser qu'Ancel et Spielmann. »

    Peu enclin à dévoiler la teneur des échanges d'hier avec ce dernier, Kenny s'avoue plus que troublé par la gouvernance Sitterlé : « Nous savons lire comme tout le monde et nous avons lu qu'il assumait les manipulations des supporters (1). On a aussi compris qu'il manipulait l'opinion et que depuis des mois, il avait multiplié les mensonges. Notre position n'est néanmoins pas arrêtée. Nous aurons une réunion la semaine prochaine et nous déciderons sans doute d'une action pour la réception de Vesoul. En attendant, avec ou sans lui, l'objectif, c'est de faire corps derrière l'équipe pour aller chercher la montée en CFA. »

    (1) Société anonyme sportive professionnelle.

    (2) Dans le message qui, sur Facebook, accompagnait son communiqué jeudi, F. Sitterlé écrivait ceci : « On me reproche de vous utiliser : je l'assume. »

    L'Alsace
  • Article une fois de plus à charge
    Le but recherche finira par être atteint laisser le club et son entourage végéter dans la médiocrité
    F SITTERLE était trop silencieux , le voilà agité
    Je souhaite qu il se défende et réponde trait pour trait au jurassien SG
    jetzt langst
  • F SITTERLE alimente le peuple
    Il est présenté comme l homme d affaires alors que P SPIELMANNest présente par son nom
    Quelque peu tendancieux
    Pour reprendre ses termes le jurassien SG vend également ses articles orientés au peuple
    Il serait sans doute bien regrettable pour lui que son journal cesse d être acheté par le même peuple
  • Je ne pense pas que l'action de lundi dernier était une erreur, bien au contraire:

    - si l'assoc' a été plus visée que Sitterlé par la banderole, c'est dû au fait que personne ne communique sur ce qu'il se passe de leur côté. Si Sitterlé est la personne décrite, c'est même une faute, surtout que c'est pas la première fois que ça arrive... L'association est présentée, même légalement, comme le gardien du temple. Le rôle ne semble pas tenu. Le fait d'avoir été visé a délié les langues, au moins en privé, ce qui est déjà une avancée. Un peu comme quand on avait enfin obtenu une réunion avec Jafar en l'insultant violemment par banderoles, alors que toutes nos demandes étaient restées vaines pendant des semaines.

    - Nous n'étions pas dupe pour autant et avions déjà de gros doutes sur certaines choses que nous racontaient F. Sitterlé et le réel objectif de l'action était de mettre tout le monde autour de la table, sans préparation, pour que cesse enfin cette interminable partie de ping-pong que nous subissions depuis janvier, en confrontant les versions les unes aux autres, semaine après semaine, et sans réussir à démêler le vrai du faux malgré tous nos efforts. Comme le dit le communiqué, personne n'en est sorti grandi, ce qui est quand même un très gros doute émis sur la version de Sitterlé. Alors quand parallèlement on nous décrit comme des idiots manipulés, j'ai du mal à suivre, mais ça doit faire plaisir à certains. Le mouvement vers la Sud a été mené dans le calme, sans chants, sans énervements, sans quolibets. Si on y était allé avec la certitude d'aller viser les responsables de ce nouveau désastre, on peut imaginer que l'action aurait été un peu offensive.

    - Croyez-vous que les choses se seraient accélérées de cette façon cette semaine si les supporters n'avaient pas mis ce grand coup de pied dans la fourmillère lundi? Je ne pense pas, et aujourd'hui il est urgent que la situation se décante, d'une façon ou d'une autre, car sinon on va encore se retrouver dans une merde noire en plein été. On se retrouvera peut-être dans une merde noire quand même, mais autant que ça soit le plus tôt possible alors.


    Ce n'est pour autant que tout est clair dans mon esprit aujourd'hui, et certains faits demeurent troublants côté assoc' (cette histoire de documents non envoyés à la Préfecture pour prendre le dernier exemple en date...). Comme l'avait souligné Kenny dans un post hier, que chacun reste attentif, sans sombrer dans le fanatisme et continuons d'observer attentivement la situation.
  • Je ne puis que conseiller aux fanatiques de lire et relire les messages de greg et kenny qui pour avoir un rôle important parmi les ULTRA Boy 90 n'en sont pas moins pondérés et réservent leurs capacités à s'égosiller pour soutenir l'équipe.

    Mais! Mais comme j'ai une propension naturelle à râler, je me permets de regretter que kenny ou un autre participant à la réunion du 13.04.2012 ne communique pas sur ce qu'ils ont appris.
  • Je comprends ta remarque @il-vecchio, et ce coup-là ça n'a rien à voir avec un "Seuls les présents savent" ;)

    Le problème c'est que malgré toutes les réunions, échanges de mails et discussions entre nous, la situation est loin d'être limpide. Et entre ce qu'on nous dit en nous demandant de ne pas le répéter, les points sur lesquels on n'arrive pas à se faire une opinion et tout ce qu'on interprète pour essayer de se faire une idée, il est très difficile de communiquer. Ou du moins de communiquer plus, parce qu'on ne dit pas rien non plus, tu en conviendras. Et quand tu vois le plaisir que prend une "certaine presse" à nous faire passer pour des imbéciles, tu comprendras d'autant mieux notre prudence.
  • J'admire ceux qui continuent à essayer de comprendre l'incompréhensible... mais personnellement j'avoue avoir lâché l'affaire depuis longtemps déjà par lassitude.
    On oublierait presque que le Racing est un club de football à la base car chez nous on a toujours cette sensation que la situation sportive est secondaire,tous ces messieurs (dirigeants,journalistes...) étant occupés à salir encore un peu plus l'image du RCS qui avait déjà pris un sacré coup ces dernières années.
    Bref je continue à me rendre à la Meinau pour supporter mon équipe en espérant avoir le sourire en fin de saison,ce qui n'est pas arrivé depuis un long moment déjà,mais en ce qui concerne les coulisses cette histoire sans fin est tellement pathétique qu'elle ne mérite plus qu'on s'y intéresse.
    Ah oui j'oubliais,félicitations à Keller et ses hommes qui font le maximum pour essayer de donner un avenir à un club qui ne ressemble plus à grand chose aujourd'hui.
    Allez Racing malgré tout,encore et pour toujours...
  • Je me pose une question, si Sitterlé n'avait pas été la en août, il se serait passé quoi ?
    On aurait continué avec Thomas Fritz ?
  • On se serait probablement retrouvé en DH, comme le FC Gueugnon.
  • Non, on serait reparti en CFA2 (merci la jurisprudence Grenoble), mais sous forme associative, comme le GF38 justement.
  • le racing....je pense vraiment qu'on en parlera plus trop longtemps, et qu'on c'est encore fait avoir, mais après tout il y a pire que de voir des incompétents casser le club, et la seul pitié ou tristesse que j'éprouve c'est pour les suportaires qui eux auront tout fait pour essayer sauver ce club.
  • Chronologie Des versions fluctuantes

    Pour ne pas être une nouvelle fois taxée de se livrer à un supposé traitement partial de l'actualité du Racing, « L'Alsace » a choisi de reprendre chronologiquement les faits et déclarations relatifs aux rémunérations des « bénévoles » Matthieu Rabby et Jean-Baptiste Duteurtre. Difficile de ne pas y déceler certaines contradictions.

    19 janvier 2012. Frédéric Sitterlé rencontre la Fédération des Supporters. Il leur affirme ce jour-là – plusieurs le confirmeront – ce qu'il n'a cessé de répéter depuis septembre : Rabby et Duteurtre sont bénévoles.

    20 janvier 2012. Sans rien savoir de la réunion de la veille, « L'Alsace » révèle que les deux proches de F. Sitterlé perçoivent chacun 1500 euros nets mensuels, comme mentionné dans le nouveau budget prévisionnel 2011-2012 présenté quelques jours plus tôt à la commission régionale de contrôle des clubs de la Ligue d'Alsace. Une fois l'information éventée, J.-B. Duteurtre prendra l'initiative d'avouer aux supporters qu'il est bien rétribué (« L'Alsace » du 19 février).

    25 février 2012. « Je les ai sollicités en juillet. Ils ont accepté de relever le défi avec moi jusqu'en octobre bénévolement [...]. A partir d'octobre, j'ai souhaité les indemniser par une facture d'honoraires prenant en charge au moins leurs coûts. Une facture d'honoraires de 1500 euros correspond à la fin à quelque chose comme 750 euros de rémunération [...]. Ils ne sont pas salariés de l'association. Mea culpa si j'ai été mal compris. Ces personnes ont été bénévoles jusqu'en octobre. Et les factures qui les indemnisent permettent de couvrir leurs frais. » De Frédéric Sitterlé dans une interview fleuve à « L'Alsace » (1)

    14 avril 2012. En réunion informelle, les administrateurs de l'association découvrent que les honoraires de Matthieu Rabby et Jean-Baptiste Duteurtre avoisinent les 2500 euros mensuels. Pour le premier, ce montant est régulièrement doublé par des notes de frais somptuaires. Ainsi, en septembre, Rabby a-t-il perçu plus de 5000 euros. On est loin du bénévolat évoqué ci-dessus et même des 1500 euros censés, selon F. Sitterlé ci-dessus, couvrir aussi leurs frais.

    (1) Une partie de cette citation n'a pas été retranscrite dans notre édition du 25 février, faute de place. Mais elle figure dans l'enregistrement de l'interview conservée non seulement par « L'Alsace », mais aussi sans doute par Frédéric Sitterlé qui l'a également enregistrée.

    L'Alsace
  • Selon vous, a combien de journées de la fin du championnat le racing sera en CFA?
  • A mon avis, c'est en année que tu peux compter.

    http://img45.xooimage.com/files/3/c/f/diabolo-8492ac.gif
  • on parle de saison 2011/2012.....encore une saison qui va faire rire beaucoup de clubs, mais surtout une saison ou un club comme Vésoul peu encore et légitimement espérer monter en CFA, car eux ils savent qu'ils auront encore un club l'année prochaine (bon c'est vrai j'aurai pu prendre un autre exemple...mais bon).
    moi ce que je retiens déjà de cette saison et c'est finalement la seul chose qu'on pourra retenir, c'est que ce club avait encore cette année des suportaires exemplaire (je parle surtout du KOP) a qui on peu tirer un grand coup de chapeau, et un staff qui a su garder la tête froide dans un environnement de merde!
  • Strasbourg : Pacho Donzelot "tire la sonnette d'alarme"

    http://statique.foot-national.com/content/photos/700/20120108icon...

    Leader du groupe C de CFA2, Strasbourg est fort bien parti pour évoluer en CFA la saison prochaine. Mais si sur le terrain, tout roule, en dehors, c'est une autre histoire. Les rumeurs de revente du club et les incessantes querelles internes sont autant de motifs de déstabilisation.

    Interrogé par nos confrères des DNA, Francisco "Pacho" Donzelot, qui avait fait le choix de rester l'été dernier malgré la relégation administrative du club, a expliqué son mécontentement : "Franchement, tout ce qui se passe autour du club, ça me prend la tête, ça me gonfle. Samedi, on a battu le premier (Auxerre 2-0, ndlr) et derrière, de quoi on parle ? De toute la m...e en coulisses (...) Je tire la sonnette d'alarme, parce que j'en ai marre des “on dit”. On nous laisse dans l'incertitude, en nous disant que tout ira bien, que tout va s'arranger. Mais moi, j'ai vécu l'été dernier ici et c'était horrible. Et là, on retombe dans le même truc (...) Je ne suis pas du genre à me plaindre, mais là, c'est un manque de respect pour tout le groupe et pour François (Keller, l'entraîneur ndlr). On fait le boulot, on marque des buts, on gagne, on attire du monde. On est à quelques mois de la montée et les gens autour sont entrain de tout gâcher." C'est dit!

    Foot-National
  • http://lafa.fff.fr/common/ligue/bib_img/thumbs/pages/435x239/2013...

    « Une montée, et tout sera réglé »

    Pour l'entraîneur du Racing François Keller (photo), l'accession au CFA suffirait à calmer les ardeurs en interne. À deux jours d'un déplacement compliqué à Saint-Louis, le technicien strasbourgeois fait le point sur la situation du club.
    François Keller, dans quel état d'esprit abordez-vous ce derby contre Saint-Louis ?

    C'est une équipe redoutable avec de gros moyens. Leur objectif était d'ailleurs de se mêler à la lutte pour le podium. Au match aller à la Meinau, je m'étais amplement contenté du nul (1-1). Je m'attends à un match très compliqué car nous avons pas mal de blessures, et notamment des titulaires (David Ledy, le meilleur buteur du RCS, ne devrait pas être de la partie).

    Comment jugez-vous votre parcours jusqu'à présent ?

    Je me réfère souvent à Grenoble, qui a connu la même situation que nous (ndlr : mis en liquidation judiciaire en juillet dernier, le GF38 a été relégué en CFA2). Ils sont aujourd'hui deuxièmes de leur groupe, ont six points de moins que nous mais onze d'avance sur le troisième. Cela signifie que notre groupe est très disputé et que l'engouement médiatique autour de notre présence n'y est pas pour rien. Ce sera âpre jusqu'au bout et croyez-moi, nous ne sommes pas encore en CFA.

    Psychologiquement, comment vivez-vous cette saison ?

    C'est très difficile. Le plus dur pour moi, c'est de calmer les ardeurs des personnes qui s'enflamment quand on gagne un match et qui nous voient déjà en L1. Les mêmes individus qui hurlent à la catastrophe quand on en perd un. Une saison, c'est très long. Il y a des bons moments et des moments de doute, comme lorsque nous avons enchaîné les matchs nuls après la trêve forcée due au grand froid.

    Et le feuilleton en coulisse, vous en parlez avec les joueurs ?

    Moins on leur en parle et mieux c'est. Seul l'aspect sportif prime. Mais je me doute bien qu'ils doivent en discuter entre eux car la presse se fait le relais d'informations qui parfois, sont totalement ubuesques. D'ailleurs, le meilleur service que l'on pourrait nous rendre, c'est d'arrêter de parler de nous.

    Quel est votre rôle au milieu de ce mélodrame ?

    Je reste concentré sur le sportif, un point c'est tout. Mais une chose me chiffonne. En août dernier, j'ai tenu un discours erroné à certains joueurs. Je leur ai vendu un nouveau projet, la fin de la réputation déplorable que se traîne le Racing depuis cinq ans. On voit aujourd'hui que j'étais loin de la vérité.

    Êtes-vous inquiet pour l'avenir du club ?

    J'ai confiance en Frédéric Sitterlé. S'il décide de quitter le Racing, je sais qu'il fera son maximum pour confier les clés du camion à une personne de confiance, quelqu'un qui pourra poursuivre son projet en toute sérénité. Après, je vais vous dire franchement : une montée en CFA et tout sera réglé. Je suis convaincu que ça apaisera les tensions.

    Évoquez-vous la saison prochaine avec vos joueurs ?

    Jamais. Ils savent que je ne suis pas ouvert à la discussion. On le fera lorsque nous serons sûr de monter en CFA. Pour l'instant, nous avons une saison à boucler.

    LAFA
  • 3 victoires et 3 nuls et c'est bon ! les faux pas de Vesoul et Pontarlier nous rapprochent encore plus.
  • Entre ombre et lumière

    http://www.dna.fr/fr/images/38A35742-DDDF-4F93-9E0B-F2822239EBBD/...

    Francisco Donzelot et le Racing ont fini par déborder St-Louis samedi. Les Strasbourgeois sont lancés vers la montée en espérant que leurs dirigeants sauront leur forger un avenir. PHOTO DNA — Guy Greder

    Alors que le sportif remplit ses objectifs sur le terrain, il y a quelques raisons de s'interroger sur l'avenir du Racing en dehors. Il n'y a que dans les contes qu'un cavalier sans tête reste vaillant sur sa monture.

    Avec ses six victoires en sept matches, le Racing aurait toutes les raisons d'avoir fière allure en CFA2 où il n'est pas loin de s'être assuré de définitives chances de monter. Samedi, François Keller a poussé un cri de joie, dans le vestiaire, quand il a appris que Pontarlier s'était pris les pieds dans le tapis à Jarville (2-0). Dans le bus du retour, il n'a pas dû non plus bouder son plaisir quand on l'a informé que Vesoul avait laissé des plumes en accueillant Thaon (1-1).

    Avec une victoire décrochée à St-Louis (1-2), sans leur meilleur buteur, David Ledy, avec trois victoires d'avance sur leurs plus proches pouirsuivants à six matches de la fin, les Strasbourgeois sont en position de force. Pour enjoliver le tableau, leur calendrier de fin de saison n'a rien, mais alors rien du tout de cauchemardesque puisque des affrontements contre trois des quatre derniers (St-Dié, Chaumont et Neuves-Maisons) sont à leur programme. Belfort Sud et Jarville n'auront plus grand-chose à espérer de leur rendez-vous.

    Tout laisse à penser que la Meinau restera un certain temps dans le brouillard

    Samedi, le match de Vesoul peut donc avoir des allures de consécration. « On a récolté ici des points importants pour s'assurer la montée, a donc considéré le coach du Racing. Je suis vraiment très content qu'on ait battu St-Louis parce que c'est une très bonne équipe qui avait les moyens de se mêler à la lutte. »

    À la tête d'un tel bilan, il y aurait de quoi songer à l'avenir à court, à moyen, à long terme dans tous les clubs. Comme d'habitude, au Racing, cela se révèle tout bonnement impossible. Si demain il fera jour, tout laisse à penser que la Meinau restera un certain temps dans le brouillard.

    Le staff technique a bien envisagé un budget pour la saison prochaine. Il a fait ses calculs en tenant compte du million d'euros de la masse salariale consacré aux joueurs cette saison. Il espère pouvoir recruter trois à quatre joueurs - un par ligne pour schématiser - pour entretenir la dynamique, jouer le haut du panier à l'échelon supérieur et inscrire le Racing parmi les légitimes ambitieux.

    Il pourrait devoir attendre longtemps. Pour l'heure, la vacance du pouvoir au club atteint des sommets. Le candidat déclaré à la reprise, Frédéric Sitterlé, se mure dans le silence sauf pour affirmer et réaffirmer qu'il est vendeur. On espère pour lui qu'il aurait moins à patienter que son prédécesseur, Philippe Ginestet, qui avait compté les mois, voire les années, pour céder un club ayant échoué aux portes de la Ligue 1, au printemps 2010. Ses conseillers avaient fini par le mettre en relation avec le météorique Roman Loban.

    Au club, et dans son environnement, on s'affaire pour trouver une solution pour sortir de la crise. Elle s'avère passablement délicate à construire puisqu'une convention est en cours de validation à la Préfecture pour organiser les relations entre l'association Racing et une société par actions simplifiée dont la cheville ouvrière n'était autre que... Frédéric Sitterlé.

    Jafar Hilali a fait acte de candidature. Mais on ne peut pas dire que son passage à la tête du Racing risque de lui assurer un accueil à bras ouverts. Il y a même fort à parier du contraire. Sans nécessairement réagir par rapport à cette hypothétique menace, les membres du conseil d'administration de l'association tentent d'élaborer un plan B, sachant que 300 à 400 000 euros sont nécessaires pour boucler la saison.

    Trouver une bonne âme prête à faire le sacrifice de centaines de milliers d'euros pour la bonne cause du sport strasbourgeois

    Les garanties pour envisager une prochaine saison s'élèvent au triple. « On aura sans doute des choses à dévoiler en début de semaine », indiquait un acteur du dossier. Il reste à respecter un montage juridique qui ménage les intérêts des uns et des autres. En fait, il s'agit de mettre la main sur une bonne âme prête à faire le sacrifice de centaines de milliers d'euros pour la bonne cause du sport strasbourgeois.

    Cela ne se trouve pas sous le sabot d'un cheval. Mais c'est le profil indispensable pour ne pas gâcher une saison qui a vu, en même temps, renaître l'espoir et resurgir l'angoisse.

    DNA
  • Un million d'euros de masse salariale de l'équipe 1.
    Mais qui est donc chargé de financer cette équipe ?
  • peut etre un certain FS ??? :-'
  • C'est l'association et exclusivement l'association qui est en charge de trouver le financement. C'est dans l'Essentiel, je l'ai cité hier.

    FS est un tiers, propriétaire de la marque qui a facilité avec ses relations l'inscription du Racing en championnat, qui a organisé avec ses collaborateurs les fiestas à la Meinau, qui s'est exprimé dans tous les médias, mais qui n'a rien payé.
  • Keller : ça le pique dans le dos

    http://www.lalsace.fr/fr/images/CCB7AE14-B494-4099-8317-B4A9512B1...

    Malgré ses bons résultats à la tête du Racing, François Keller n'a pas été épargné ces derniers mois par Frédéric Sitterlé et l'ex-auditeur financier du club, Philippe Chauveau. Archives Darek Szuster

    Après le dossier Racing Espace Vert dans notre édition d'hier, place aujourd'hui aux interférences qui ont perturbé ces derniers mois le secteur sportif, François Keller en tête. Dernier exemple en date : Philippe Chauveau, ex-auditeur financier de Frédéric Sitterlé, avait sollicité le coach allemand de Tours, Peter Zeidler, pour remplacer le technicien alsacien en 2012-2013.

    C'est un match charnière. Mais moins pour son résultat que ses conséquences. Le dimanche 8 janvier, le Racing est éliminé aux tirs au but à Drancy (CFA) en 32 es de finale de la Coupe de France (3-3, 4-2 aux tirs au but) sous les yeux de Frédéric Sitterlé et son auditeur financier Philippe Chauveau.

    Depuis un moment déjà, les relations se sont tendues entre le groupe sportif et l'homme d'affaires pour une histoire de primes et de frais non payés (« L'Alsace » du 20 février). Après l'élimination à Drancy, l'entrepreneur haut-rhinois ne s'adresse sur place ni aux joueurs ni au staff mais se fend de ce commentaire sur facebook : « Est-ce qu'on a le droit de laisser échapper comme cela un match qu'on mène 2-0 ? » Quelques minutes plus tard, il le complétera, comme pour l'adoucir. Mais le mal est fait. Déjà sous le coup de la déception, les Racingmen ont découvert dans le bus le message posté sur le réseau social. Une froide colère gronde. Le lendemain matin, un cadre de l'équipe appelle Sitterlé pour lui reprocher ses méthodes de communication et remettre la question des primes sur le tapis.

    Le Blodelsheimois n'apprécie pas et convoque sur le champ François Keller à Paris. Le coach effectue un aller-retour express mais refuse de s'épancher sur le contenu de l'entrevue, excepté auprès de ses tauliers qu'il charge d'inviter l'effectif à une certaine retenue envers leur « patron ». La teneur de l'entretien parisien fera le tour du vestiaire, puis du club. Ce lundi-là, Sitterlé a reproché à Keller de ne pas tenir ses troupes. Et alors que n'importe quel dirigeant se féliciterait de l'osmose entre le staff et le groupe, surtout dans un club en reconstruction, il profère cette menace qui laissera le vestiaire sans voix : « Si je sens que se crée avec le secteur sportif un État dans l'État, je n'hésiterai pas à le faire exploser. »

    L'incident de RMC

    Le même jour, deux hommes font connaissance dans les locaux de RMC. Le premier, Philippe Chauveau, est consultant sur le foot allemand pour la radio sous le pseudonyme de « Polo Breitner ». Il est aussi auditeur financier pour Sitterlé au RCS. Le deuxième, Bruno Satin, agent de joueurs reconnu depuis plus de deux décennies, est régulièrement invité par RMC ou à la télé. Devant lui, Chauveau critique ouvertement les choix de Keller la veille à Drancy. Son interlocuteur le laisse parler, tout en se demandant quelles peuvent bien être les compétences de ce « Polo Breitner » pour pourfendre les options d'un ex-pro, coach de la réserve du RCS durant près d'une décennie et de l'équipe 1 depuis l'été passé.

    Le hic pour Chauveau ? Satin est un intime de la famille Keller. Le 3 septembre, il était à la Meinau pour le premier match du Racing à domicile face à l'ASIM (4-1). « Il est normal de venir soutenir un ami qui débute dans la carrière d'entraîneur n° 1, même en CFA 2 », avait-il souri à l'époque.

    Après cet épisode à RMC qui lui arrive aux oreilles, le coach évitera soigneusement les bureaux de la Meinau lorsque Chauveau s'y trouve. Sur le terrain, les résultats suivent. François Keller fait tout pour se tenir à l'écart et protéger son groupe des querelles internes auxquelles il est malgré lui mêlé. « Je ne me concentre que sur le sportif et l'objectif à atteindre », répète-t-il inlassablement.

    Pendant ce temps, Frédéric Sitterlé annonce sur un forum de supporters que Chauveau sera bientôt chargé de « la structuration du secteur sportif. » Les techniciens et dirigeants de l'association, qui tiennent la baraque depuis l'été 2011, bondissent.

    « Polo Breitner » n'attendra pas d'être intronisé pour s'investir dans sa nouvelle mission. Il y a une quinzaine de jours filtre cette information surréaliste : il a appelé Peter Zeidler, l'entraîneur de Tours (Ligue 2), pour lui proposer de diriger l'équipe 1 en 2012-2013. Le technicien allemand est un amoureux du Racing et a failli remplacer Laurent Fournier en janvier 2011 à la demande de Jafar Hilali. Mais qu'il quitte la L 2 pour le CFA paraît hautement improbable. Sans compter que François Keller a signé un contrat de cinq ans comme coach n° 1. Le limoger vaudrait au RCS de lui verser une forte indemnité.

    Quand Chauveau contredit Sitterlé

    Ce contact avec Zeidler, les responsables des supporters en prennent connaissance avant leur entrevue avec Sitterlé, en préambule du choc RCS - Auxerre 3, le samedi 14 avril (2-0). Le Haut-Rhinois ne dément pas la piste, « mais seulement pour un poste de directeur sportif », comme le rapporteront plusieurs témoins. Pourtant, à quelques minutes d'intervalle, Chauveau, qui réapparaît à la Meinau pour la première fois depuis qu'Henri Ancel a exigé et obtenu son départ mi-mars, se vante devant les mêmes d'avoir proposé à Zeidler la succession de Keller. Il assure aussi que la nomination d'un nouveau directeur sportif au 1 er juillet est actée. Son nom ? Philippe Chauveau !

    Pour les fans du Racing, c'est l'incohérence de trop. Quelques jours plus tard, les UB 90 lâcheront un Sitterlé qui, depuis des mois, a dénoncé le travail de déstabilisation d'une supposée « 5 e colonne », sans jamais l'identifier. En réalité, le club et son environnement ne seraient-ils pas en train de découvrir la 6 e ?

    « Je suis content pour François que la montée se profile », se réjouissait un dirigeant strasbourgeois après la victoire de samedi à Saint-Louis (2-1). Pour le coach, cette accession presque acquise en CFA atténue peut-être la vive douleur née des coups de couteau qu'on lui a plantés dans le dos en 2012.

    L'Alsace
  • Les infos que certains avaient en off depuis quelques semaines commencent à bien sortir ...

    Il est clair que la volonté de Chauveau de sortir de sa fonction administrative initiale pour se mêler d'un secteur sportif, où il n'a aucune expérience, est sa plus grosse erreur (Sitterlé en est aussi quelque part responsable).
    En tout cas, soutien total et inconditionnel à François Keller !
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