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- 4.5 / 5 (2 notes)
- Date
- Catégorie
- Après-match
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- Auteur(s)
- Par athor
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Opposé à Oberlauterbach, le Racing s'est imposé de justesse, la faute à un réalisme en berne et une incapacité à se créer des occasions franches. Inquiétant à deux semaines de l'ouverture du championnat ?
Surclassé par Karlsruhe, équipe hiérarchiquement supérieure qui devrait titiller le haut de tableau de 2.Bundesliga, le Racing affrontait cette fois-ci une équipe d'un tout autre calibre : Oberlauterbach, club de Division d'Honneur, surnommé les Brésiliens d'Alsace du Nord pour la qualité de leur jeu offensif. Sauf que les Oranges n'en sont qu'au tout début de leur préparation, le championnat d'Alsace ne reprenant que fin août, et que le jeu n'est pas encore la préoccupation première. L'adversaire a donc tout de la victime expiatoire au coup d'envoi.
Pour ce match organisé à Weyersheim par les UB90, dans le cadre de leur 25ème anniversaire (qui sera fêté la saison prochaine), Jacky Duguépéroux avait lancé une équipe désormais habituelle cet été, avec le jeune Ieraci à la place de Liénard encore ménagé. Notons que la dernière recrue Stéphane Bahoken était présent en tant que spectateur :
Dès les premières minutes, les Bleus s'installent dans la moitié de terrain adverse, et font face à une équipe regroupée. Ce schéma perdurera d'ailleurs pendant quasiment toute la rencontre. Les amorces d'offensives se multiplient avec un ballon qui vogue de droite à gauche, mais les occasions se font assez rares. Notons tout de même ce bon centre du remuant Yannick Aguemon que Marquès ne parvient pas à reprendre de la tête (7') ou cette frappe de Belahmeur qui avait sans doute mieux à faire (10'). Heureusement, les visiteurs d'Outre-Forêt vont donner un petit coup de main : 13ème minute, le gardien joue avec Anthony Léonardt dans l'axe. Celui-ci lui remet instantanément, sans se rendre compte qu'il était avancé, et lobe donc son portier. Un but digne des mythiques cassettes vidéos "Le foot en folie" que les moins de 25 ans ne peuvent pas connaître.
Il faut ensuite attendre la demi heure de jeu pour voir le RCS appuyer sur l'accélérateur. Sur un joli une-deux Marquès-Aguemon, ce dernier décoche une belle frappe qui passe de peu à côté. Un peu plus tard, Ieraci complète ce duo pour une nouvelle action collective, conclue par Aguemon dont le tir termine un peu trop haut. La dernière occasion est encore à mettre à l'actif de l'ancien Vannetais, dont la lourde frappe est difficilement repoussée par le gardien.
En seconde période, la valse des changements est réduite par rapport aux premiers matchs amicaux. Entrent en jeu Salmier, Amofa et le jeune Corentin Munch, qui devient alors le premier défenseur latéral roux depuis Yannick Rott.
Les occasions franches sont toujours aussi rares, si ce n'est sur coups de pied arrêtés. C'est d'ailleurs sur l'un d'eux, frappés par Jean-Philippe Sabo, que Brian Amofa double la mise après un cafouillage dans la surface. On ne va pas se mentir, il n'y aura plus grand chose à se mettre sous la dent (allez, par charité, quelques banderilles plantées par un Ieraci plutôt en jambes). Le RCS maîtrise certes son sujet, mais il manque clairement du poids dans l'axe de son attaque. Cette rencontre aura donc encore mis en exergue l'impérieuse nécessité de renforts dans ce secteur. L'arrivée de Bahoken devrait permettre d'ajouter un peu de poids, mais cela ne sera sans doute pas suffisant.
Il reste encore deux matchs de préparation pour que le Racing puisse être prêt à attaquer sa saison de National. Deux matchs pour avoir enfin quelques certitudes...
Pour ce match organisé à Weyersheim par les UB90, dans le cadre de leur 25ème anniversaire (qui sera fêté la saison prochaine), Jacky Duguépéroux avait lancé une équipe désormais habituelle cet été, avec le jeune Ieraci à la place de Liénard encore ménagé. Notons que la dernière recrue Stéphane Bahoken était présent en tant que spectateur :
Dès les premières minutes, les Bleus s'installent dans la moitié de terrain adverse, et font face à une équipe regroupée. Ce schéma perdurera d'ailleurs pendant quasiment toute la rencontre. Les amorces d'offensives se multiplient avec un ballon qui vogue de droite à gauche, mais les occasions se font assez rares. Notons tout de même ce bon centre du remuant Yannick Aguemon que Marquès ne parvient pas à reprendre de la tête (7') ou cette frappe de Belahmeur qui avait sans doute mieux à faire (10'). Heureusement, les visiteurs d'Outre-Forêt vont donner un petit coup de main : 13ème minute, le gardien joue avec Anthony Léonardt dans l'axe. Celui-ci lui remet instantanément, sans se rendre compte qu'il était avancé, et lobe donc son portier. Un but digne des mythiques cassettes vidéos "Le foot en folie" que les moins de 25 ans ne peuvent pas connaître.
Il faut ensuite attendre la demi heure de jeu pour voir le RCS appuyer sur l'accélérateur. Sur un joli une-deux Marquès-Aguemon, ce dernier décoche une belle frappe qui passe de peu à côté. Un peu plus tard, Ieraci complète ce duo pour une nouvelle action collective, conclue par Aguemon dont le tir termine un peu trop haut. La dernière occasion est encore à mettre à l'actif de l'ancien Vannetais, dont la lourde frappe est difficilement repoussée par le gardien.
En seconde période, la valse des changements est réduite par rapport aux premiers matchs amicaux. Entrent en jeu Salmier, Amofa et le jeune Corentin Munch, qui devient alors le premier défenseur latéral roux depuis Yannick Rott.
Les occasions franches sont toujours aussi rares, si ce n'est sur coups de pied arrêtés. C'est d'ailleurs sur l'un d'eux, frappés par Jean-Philippe Sabo, que Brian Amofa double la mise après un cafouillage dans la surface. On ne va pas se mentir, il n'y aura plus grand chose à se mettre sous la dent (allez, par charité, quelques banderilles plantées par un Ieraci plutôt en jambes). Le RCS maîtrise certes son sujet, mais il manque clairement du poids dans l'axe de son attaque. Cette rencontre aura donc encore mis en exergue l'impérieuse nécessité de renforts dans ce secteur. L'arrivée de Bahoken devrait permettre d'ajouter un peu de poids, mais cela ne sera sans doute pas suffisant.
Il reste encore deux matchs de préparation pour que le Racing puisse être prêt à attaquer sa saison de National. Deux matchs pour avoir enfin quelques certitudes...
