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Certains spitzs sont plus faciles à tirer que d'autres. Celui-là par exemple. C'est un spitz de début d'été, si loin du même été, l'année précédente. Souviens-toi l'été dernier.
Juillet 2014, nous étions condamnés à une rétrogradation en CFA - indigne du grand projet interplanétaire du RCSA de Marc Keller, mon ami. Nous étions les spectateurs pitoyables de notre propre déchéance, et c'est là que nous avons rencontré Lulu.
Lulu, tu étais belle, tu faisais la fierté de tes parents quand ton nom apparaissait dans la presse nationale. Quel honneur pour ta famille ariégeoise quand tu mettais à genoux toute la France du championnat National. Lulu, tu étais jeune, légère, un peu paysanne mais je ne t'en voulais pas. J'aimais tes fesses de bébé, si douces et roses, après tant d'années à grandir dans le talc. Lulu, tu étais mon amour de vacances, d'un été.
Mais Lulu, tu étais frêle, pas assez bien portante. Tu avais beau te justifier, dire que tu allais habiter à 200 km de chez toi, que tout irait bien, mais personne ne t'a cru. Le temps courait et nous priions, pauvre de nous, pour ta fin. Nous suivions tes aventures à Paris en t'aimant, mais en espérant aussi que ta disparition nous sauverait. Le couperet est finalement tombé, et je ne t'ai plus revu. Comme un amour de vacances.
Un an déjà. Un an à courir d'autres chimères. Si près de l'enfer (brrrrr, le CFA, refuge des Raonnais et des Mulhousiens), nous nous retrouvâmes à fricoter quelques mois plus tard avec Lili la pimbêche, la Ligueudeux comme qu'y disent à Paris. Une (vieille) fille qui en a vu d'autres et qui a toujours son petit sourire pincé sous sa moustache. On a crû monter dans son lit pourtant, mais après un long flirt, la porte s'est refermée devant nous et nous repartîmes la queue entre les jambes. J’en garde les frissons encore alors que j’arpente, ces jours-ci, les travées vides d’un stade muet, comme pris par un sommeil caniculaire. J'ai même cru voir Milovan Sikimic courir. Je dois avoir pris un coup de soleil sur la caboche. Je ne devrais pas assister aux entraînements par cette chaleur.
Juillet et son cortège de matchs amicaux à 10 euros (bien joué les gars) vont nous conduire gentiment vers les formidables enjeux de la saison. C'est un lourd moment de travail et de cohésion, surtout pour bizuter les nouveaux. Il en faudra du cirage pour Massiré Kanté.
Demain est un autre jour. Demain ne m'inquiète pas, sauf quand je me mets une murge avec mes amis actionnaires.
Je vous dis à la semaine prochaine !
Allez Racing et à mort les cons.
Cucu. Ami avec @lepatron. Plus jeune, je rédigeais dans le journal de mon lycée.
Lulu, tu étais belle, tu faisais la fierté de tes parents quand ton nom apparaissait dans la presse nationale. Quel honneur pour ta famille ariégeoise quand tu mettais à genoux toute la France du championnat National. Lulu, tu étais jeune, légère, un peu paysanne mais je ne t'en voulais pas. J'aimais tes fesses de bébé, si douces et roses, après tant d'années à grandir dans le talc. Lulu, tu étais mon amour de vacances, d'un été.
Mais Lulu, tu étais frêle, pas assez bien portante. Tu avais beau te justifier, dire que tu allais habiter à 200 km de chez toi, que tout irait bien, mais personne ne t'a cru. Le temps courait et nous priions, pauvre de nous, pour ta fin. Nous suivions tes aventures à Paris en t'aimant, mais en espérant aussi que ta disparition nous sauverait. Le couperet est finalement tombé, et je ne t'ai plus revu. Comme un amour de vacances.
Un an déjà. Un an à courir d'autres chimères. Si près de l'enfer (brrrrr, le CFA, refuge des Raonnais et des Mulhousiens), nous nous retrouvâmes à fricoter quelques mois plus tard avec Lili la pimbêche, la Ligueudeux comme qu'y disent à Paris. Une (vieille) fille qui en a vu d'autres et qui a toujours son petit sourire pincé sous sa moustache. On a crû monter dans son lit pourtant, mais après un long flirt, la porte s'est refermée devant nous et nous repartîmes la queue entre les jambes. J’en garde les frissons encore alors que j’arpente, ces jours-ci, les travées vides d’un stade muet, comme pris par un sommeil caniculaire. J'ai même cru voir Milovan Sikimic courir. Je dois avoir pris un coup de soleil sur la caboche. Je ne devrais pas assister aux entraînements par cette chaleur.
Juillet et son cortège de matchs amicaux à 10 euros (bien joué les gars) vont nous conduire gentiment vers les formidables enjeux de la saison. C'est un lourd moment de travail et de cohésion, surtout pour bizuter les nouveaux. Il en faudra du cirage pour Massiré Kanté.
Demain est un autre jour. Demain ne m'inquiète pas, sauf quand je me mets une murge avec mes amis actionnaires.
Je vous dis à la semaine prochaine !
Allez Racing et à mort les cons.
Cucu. Ami avec @lepatron. Plus jeune, je rédigeais dans le journal de mon lycée.
