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- Après-match
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- Par calcio90
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Au terme d’une prestation insipide voire ridicule, le Racing concède sa troisième défaite consécutive à Amiens (0-2).
Troisième déplacement consécutif pour le Racing et non des moindres, à Amiens.
Pour le Racing tout comme pour Amiens, cet affrontement ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices : les deux clubs restent sur deux défaites. Sans en avoir forcément la carrure, ce dernier match de l’année 2015 est donc l’occasion de se relancer ou de sombrer dans une mini-crise …
Jacky Duguépéroux décide d’emmener 17 joueurs en Picardie. Surprise ou coup de bluff : Saad figure dans ce groupe étoffé. Finalement, il ne pourra tenir sa place et ne figure pas sur la feuille de match. Salmier est également forfait tandis que Belahmeur est une nouvelle fois écarté. Pour ce match, Jacky Dugépéroux innove : Saad et Salmier absents, Grimm est pour la première fois de la saison titularisé en défense centrale au côté de Seka. Sabo retrouve une place de titulaire sur le côté gauche. Enfin, comme la semaine passée, Bahoken est titulaire devant avec Pouye et Blayac.
Avec Pouye en électron libre
L’entame du match ou plutôt les quinze premières minutes sont plutôt satisfaisantes pour les Alsaciens qui monopolisent le ballon. Cette bonne période se conclut par la première (la seule ?) occasion du Racing : suite à un débordement et un centre en retrait de Pouye, Grimm repend le ballon. La frappe est contrée et revient sur Seka qui dévisse complètement sa frappe qui finit trois mètres au-dessus et à côté…
La suite de la première mi-temps est marquée par les pertes de balle, les passes ratées ou encore les nombreuses approximations du Racing. Et Amiens dans tout ça ? Pas grand chose mais les Picards poussent et petit à petit s’installent dans le camp strasbourgeois. Tinhan est un peu court pour reprendre un centre sur un centre d’Haddou (28e minute). A la 32e minute, Bourgaud obligé Oukidja à une belle claquette. Enfin, cinq minutes plus tard, le portier alsacien doit de nouveau s’employer en repoussant un coup-franc du même Haddou.
Le quart d’heure fatal
La seconde période repart sur le même rythme que la première : le Racing monopolise le ballon mais se fait punir sur un contre. On joue la 54e minute, Gope-Fenepej accélère, efface N’doye et effectue une superbe ouverture dans le dos de Grimm pour Tinhan, qui n’a plus qu’à conclure. Six minutes plus tard, ce diable, l’infernal Gope-Fenepej (dédicace à Christian Jeanpierre et à Stéphane Guy) accélère, élimine Sabo et sans trop de difficulté, bat Oukidja d’une superbe pichenette, 2-0.
Le coup est rude pour le Racing mais pas totalement immérité tant les Strasbourgeois n’ont pas donné l’impression de vouloir gagner ce match.
Le Racing ne reviendra pas. Blayac effectue une belle tête à la 66e minute mais celle-ci est captée par Gurtner. C’en est à peu près tout de cette deuxième mi-temps où les coéquipiers de Blayac déjouent totalement. L’arbitre aurait même pu arrêter la partie au bout d’une heure de jeu tant cette seconde période est un calvaire pour les Strasbourgeois.
Pour couronner cette soirée bien dégueulasse, Grimm en fin de match, se tord visiblement la cheville en retombant mal et est contraint de céder sa place. Pas certain que l’ancien Colmarien soit d’attaque pour le début de l’année 2016…
Le "décembre-gate" strasbourgeois
Le Racing concède donc sa troisième défaite consécutive. Le bilan en décembre est catastrophique : 3 matchs, 3 défaites, 0 but marqué et une série - en cours - de 348 minutes sans marquer. Mais est-ce réellement une surprise ? En décembre, les Alsaciens n’ont pas eu la réussite qu’ils ont pu avoir lors des quatre premiers mois de compétition. On peut citer Colmar, Epinal, Châteauroux voire même la première période contre Boulogne, autant de matchs où le Racing s’en sort avec beaucoup de réussite en l’emportant à chaque fois...
Les coéquipiers de Blayac n’ont marqué que 14 buts en 16 matchs, soit seulement la 14e attaque du championnat, c’est peu, trop peu… On voit peu d’actions construites, peu de mouvement sans ballon. Quand l’un ou l’autre joueur est moins bien – on peut citer Blayac muet devant le but depuis Châteauroux - et que la réussite le fuit, le Racing se retrouve vite, trop vite en difficulté et l’a payé cash durant ce mois de décembre. Surtout l'équipe ne semble pas soudée, pas forcément prête au combat, c'est peut-être le plus inquiétant...
Maigre consolation, malgré cette défaite, le Racing reste sur le podium mais perd une place (3e) et voit son adversaire du soir (ou de la veille) revenir à deux petites unités. Mais en réitérant ce genre de prestation où se sont mêlés à la fois faiblesse technique et suffisance, la place des Strasbourgeois sur le podium n’est plus que jamais menacée. Encore plus lorsqu’on voit les prochaines échéances : réception du leader Belfort puis déplacement à Orléans, un autre candidat à la montée.
Aux joueurs et dirigeants de se remettre en question et surtout de se replonger dans le travail pour ne pas (re)vivre une immense déception en fin de saison.
Pour le Racing tout comme pour Amiens, cet affrontement ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices : les deux clubs restent sur deux défaites. Sans en avoir forcément la carrure, ce dernier match de l’année 2015 est donc l’occasion de se relancer ou de sombrer dans une mini-crise …
Jacky Duguépéroux décide d’emmener 17 joueurs en Picardie. Surprise ou coup de bluff : Saad figure dans ce groupe étoffé. Finalement, il ne pourra tenir sa place et ne figure pas sur la feuille de match. Salmier est également forfait tandis que Belahmeur est une nouvelle fois écarté. Pour ce match, Jacky Dugépéroux innove : Saad et Salmier absents, Grimm est pour la première fois de la saison titularisé en défense centrale au côté de Seka. Sabo retrouve une place de titulaire sur le côté gauche. Enfin, comme la semaine passée, Bahoken est titulaire devant avec Pouye et Blayac.
Avec Pouye en électron libre
L’entame du match ou plutôt les quinze premières minutes sont plutôt satisfaisantes pour les Alsaciens qui monopolisent le ballon. Cette bonne période se conclut par la première (la seule ?) occasion du Racing : suite à un débordement et un centre en retrait de Pouye, Grimm repend le ballon. La frappe est contrée et revient sur Seka qui dévisse complètement sa frappe qui finit trois mètres au-dessus et à côté…
La suite de la première mi-temps est marquée par les pertes de balle, les passes ratées ou encore les nombreuses approximations du Racing. Et Amiens dans tout ça ? Pas grand chose mais les Picards poussent et petit à petit s’installent dans le camp strasbourgeois. Tinhan est un peu court pour reprendre un centre sur un centre d’Haddou (28e minute). A la 32e minute, Bourgaud obligé Oukidja à une belle claquette. Enfin, cinq minutes plus tard, le portier alsacien doit de nouveau s’employer en repoussant un coup-franc du même Haddou.
Le quart d’heure fatal
La seconde période repart sur le même rythme que la première : le Racing monopolise le ballon mais se fait punir sur un contre. On joue la 54e minute, Gope-Fenepej accélère, efface N’doye et effectue une superbe ouverture dans le dos de Grimm pour Tinhan, qui n’a plus qu’à conclure. Six minutes plus tard, ce diable, l’infernal Gope-Fenepej (dédicace à Christian Jeanpierre et à Stéphane Guy) accélère, élimine Sabo et sans trop de difficulté, bat Oukidja d’une superbe pichenette, 2-0.
Le coup est rude pour le Racing mais pas totalement immérité tant les Strasbourgeois n’ont pas donné l’impression de vouloir gagner ce match.
Le Racing ne reviendra pas. Blayac effectue une belle tête à la 66e minute mais celle-ci est captée par Gurtner. C’en est à peu près tout de cette deuxième mi-temps où les coéquipiers de Blayac déjouent totalement. L’arbitre aurait même pu arrêter la partie au bout d’une heure de jeu tant cette seconde période est un calvaire pour les Strasbourgeois.
Pour couronner cette soirée bien dégueulasse, Grimm en fin de match, se tord visiblement la cheville en retombant mal et est contraint de céder sa place. Pas certain que l’ancien Colmarien soit d’attaque pour le début de l’année 2016…
Le "décembre-gate" strasbourgeois
Le Racing concède donc sa troisième défaite consécutive. Le bilan en décembre est catastrophique : 3 matchs, 3 défaites, 0 but marqué et une série - en cours - de 348 minutes sans marquer. Mais est-ce réellement une surprise ? En décembre, les Alsaciens n’ont pas eu la réussite qu’ils ont pu avoir lors des quatre premiers mois de compétition. On peut citer Colmar, Epinal, Châteauroux voire même la première période contre Boulogne, autant de matchs où le Racing s’en sort avec beaucoup de réussite en l’emportant à chaque fois...
Les coéquipiers de Blayac n’ont marqué que 14 buts en 16 matchs, soit seulement la 14e attaque du championnat, c’est peu, trop peu… On voit peu d’actions construites, peu de mouvement sans ballon. Quand l’un ou l’autre joueur est moins bien – on peut citer Blayac muet devant le but depuis Châteauroux - et que la réussite le fuit, le Racing se retrouve vite, trop vite en difficulté et l’a payé cash durant ce mois de décembre. Surtout l'équipe ne semble pas soudée, pas forcément prête au combat, c'est peut-être le plus inquiétant...
Maigre consolation, malgré cette défaite, le Racing reste sur le podium mais perd une place (3e) et voit son adversaire du soir (ou de la veille) revenir à deux petites unités. Mais en réitérant ce genre de prestation où se sont mêlés à la fois faiblesse technique et suffisance, la place des Strasbourgeois sur le podium n’est plus que jamais menacée. Encore plus lorsqu’on voit les prochaines échéances : réception du leader Belfort puis déplacement à Orléans, un autre candidat à la montée.
Aux joueurs et dirigeants de se remettre en question et surtout de se replonger dans le travail pour ne pas (re)vivre une immense déception en fin de saison.
