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- Côté tribunes
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Pour ne pas payer d'impôts, il faut naître à Monaco chantait Joe Dassin. Samedi, le Racing a payé l’addition mais il fallait tout de même être à Louis II.
Faut souffrir en silence
Le déplacement en Principauté était coché de longue date pour le fan du Racing. Il savait qu’il partirait le cœur léger, profiter du temps estival sans se soucier du résultat pour ce match-là. Gagner à Monaco il faudrait que Gilbert Gress redevienne coach comme lors de la dernière victoire en 1978.
C’est donc en mode excursion que les trois bus prennent le départ tôt le samedi matin et voyagent à travers l’Europe pour se rendre dans ce stade qui fleure bon les compétitions continentales. Tout se déroule pour le mieux et nous arrivons devant le stade vers 14h. Pas vraiment de parking visiteur mais plutôt un bout de rue et la police locale qui surveille le tout. L’ambiance est décontractée, à la monégasque.
Si on ajoute les nombreux Alsaciens goutant déjà les charmes du sud pour des vacances tardives, le parcage visiteur est plus que bien rempli. Je vous épargne une estimation approximative mais plusieurs centaines assurément.
Payer comptant quand on n'est pas content
Pour le coup d’envoi, un tifo avec un voile siglé RCS et des écharpes plastiques bleues et blanches colorent la tribune. Le rendu est sympa. Ensuite, les premiers chants fusent alors que les joueurs tentent de ne pas prendre l’eau sur le rocher. Il fait chaud, le match est peu palpitant mais comme les tribunes sont relativement basses, on n’en saisit pas toutes les subtilités. Il reste donc à se casser la voix dans ce trophée des champions revisité.
Les Bleus semblent se diriger vers un nul lorsque Lopes trompe Kamara. Encore raté pour le Racing. La mi-temps permet de digérer et, s'il ne subsiste plus de doutes sur l’issue de la rencontre, il est encore possible de sauver l’honneur strasbourgeois en dominant le match en tribune. Un chant sortira du lot lors de la seconde mi-temps. Le bien nommé : « Nous sommes les Strasbourgeois, toujours présents pour toi, même en CFA ».
Il résonnera longuement dans un stade Louis II acquis à la cause du Racing. Malgré cet élan passionnel, les joueurs encaisseront deux autres buts, scellant une nouvelle défaite du promu.
Siffler l'apéro et l'opéra
Les joueurs saluent et envoient plusieurs maillots dans le public. Les plus chanceux en attraperont un, les autres continueront de chanter. Un dernier baroud d’honneur pour montrer à ceux sur le terrain que les supporters ne lâcheront pas et qu’ils seraient bien inspirés de faire de même. Réponse dans une semaine face à Nantes. "Même en CFA" mais la D1 nous convient tout même mieux.
