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- 5.0 / 5 (7 notes)
- Date
- Catégorie
- Après-match
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- Auteur(s)
- Par valdestras
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Pour clore cette préparation estivale très germanophone, le Racing recevait ce jour en son antre de la Meinau le Werder de Brême, gros nom du championnat allemand.
Le match des "coiffeurs" + Diarra (suspendu pour la première journée de ligue 1), à huis clos, s'est achevé sur le score de parité de 3-3, Perrin et Senaya ayant permis au Racing de rapidement se détacher au score et Mothiba ayant redonné l'avantage juste avant la mi-temps.
La rencontre des équipes types s'est elle déroulée devant une dizaine de milliers de fidèles strasbourgeois et environs 400 aficionados brêmois, mais sans le soutien d'un kop bleu et blanc frondeur.
A l'échauffement, on constatera que, si les nouvelles recrues ne se comptent pour le moment que sur les doigts d'une demi main, le staff quant à lui s'est grandement étoffé avec pas moins de dix intervenants en plus du coach Vieira.
La composition du Racing s'apparente à l'équipe type actuelle, amputée de Diarra (voir plus haut) et d'un Gameiro ayant un peu plus profité des vacances que ses coéquipiers.
Dès la 3ème minute, Emegha est lancé en profondeur sur le côté droit de l'attaque strasbourgeoise, s’infiltre dans la surface adverse mais oublie malheureusement Diallo au centre qui attendait il est vrai un peu trop le ballon derrière son défenseur sans vraiment se démarquer. Le corner qui suivra ne donnera rien.
On devine que le coach Vieira a donné pour consigne en ce début de match de chercher haut, le pressing tout terrain de Deminguet est en ce sens intéressant bien qu'un peu solitaire.
Alors qu'en tribune et du côté strasbouregois, le silence est pesant, les Verts et Blanc donnent de la voie et du tambour en reprenant quelques mélodies bien connues (pippi langstrumpf, Scooter I like it loud...)
A la 10ème minute de jeu, Nyamsi contre une frappe adverse dans la surface, bouchant comme il peut les trous d'airs dans l'axe.
Le rythme de ce début de match n'est pas très enlevé ("il était plus palpitant de regarder une peinture sécher"), et le jeu peine à se développer au milieu, avec des joueurs trop peu en mouvement. Heureusement, Diallo est toujours aussi utile dans son jeu de déviation et de tenue de balle et permet au bloc de remonter.
A la 29ème, Deminguet récolte une biscotte, après une nouvelle faute grossière, dans l'ensemble méritée pour l'ensemble de son œuvre.
Globalement, la différence à la pesée (la ligne d'attaque 7 - 9 - 11 est impressionnante de ce côté là) profite aux joueurs du Werder qui domine les débats.
A la 33ème, une mauvaise relance de Sels profite à Jens Stage qui pousse le ballon au fond. 0-1 pour les verts.
Deux minutes plus tard, Sylla évite la correctionnelle avec une belle intervention dans la surface alsacienne.
C'est sur ce petit rythme, assez caractéristique des fins de préparation, et sur un dernier drop de Guilbert, que la première mi-temps s'achève sur ce score de 0-1.
Après les citrons, coach Vieira décide de lancer le vétéran Gameiro à la place du junior Emegha. Bien lui en a pris, puisque ce changement et un nouvel état d'esprit semble réveiller l'équipe strasbourgeoise.
Mais l'embellie aurait pu tourner court si l'arbitre avait fait preuve d'un peu moins de clémence pour Delaine (jaune, 46ème) mais surtout Doukouré qui, coupable d'une grosse semelle au-dessus de la cheville, s'en sort miraculeusement également avec un jaune (72ème).
Toujours est-il qu'à la 63ème, ce même Doukouré casse les lignes avec une superbe passe en profondeur pour Diallo qui étale une nouvelle fois sa finition clinique en ajustant le porter adverse du point de penalty. 1-1, balle au centre.
Le match s'anime enfin, est les espaces se créent. A la 75ème, Bellegarde servi par Gameiro conclue un beau mouvement collectif par une frappe enroulée du gauche depuis l'entrée de la surface de réparation. Au-dessus.
A la 80ème, Delaine cède sa place au jeune Nolan Ferro qui prend sa place sans sourciller au milieu, Deminguet étant alors chargé d'arpenter le couloir gauche.
A la 85ème, Guilbert adresse un centre à raz de terre à Gameiro qui reprend de volée, directement sur Sylla qui pousse la balle au fond. Bing, bang, boom, 2-1 sur ce coup de billard.
Diallo aurait pu alourdir la marque sur une dernière frappe flirtant avec la lucarne, mais l'essentiel était fait avec ce renversement de situation.
Le match et la préparation s'achevait ainsi sur une nouvelle victoire des Bleus, la 3ème en 7 matchs pour 3 nuls et une seule défaite.
Une note positive pour conclure cette soirée en demi-teinte, du fait d'un milieu manquant clairement de puissance, d'une dépendance à un Diallo qu'on espère loin d'être parti et d'une symbiose club / public plus tout à fait évidente.
La réaction en deuxième mi-temps est tout de même très encourageante.
Gageons que l'équipe continue sur cette lancée dimanche prochain contre un Lyon muet et vaincu lors de ses 4 derniers matchs de préparation!
La rencontre des équipes types s'est elle déroulée devant une dizaine de milliers de fidèles strasbourgeois et environs 400 aficionados brêmois, mais sans le soutien d'un kop bleu et blanc frondeur.
A l'échauffement, on constatera que, si les nouvelles recrues ne se comptent pour le moment que sur les doigts d'une demi main, le staff quant à lui s'est grandement étoffé avec pas moins de dix intervenants en plus du coach Vieira.
La composition du Racing s'apparente à l'équipe type actuelle, amputée de Diarra (voir plus haut) et d'un Gameiro ayant un peu plus profité des vacances que ses coéquipiers.
Une première mi-temps soporifique
Dès la 3ème minute, Emegha est lancé en profondeur sur le côté droit de l'attaque strasbourgeoise, s’infiltre dans la surface adverse mais oublie malheureusement Diallo au centre qui attendait il est vrai un peu trop le ballon derrière son défenseur sans vraiment se démarquer. Le corner qui suivra ne donnera rien.
On devine que le coach Vieira a donné pour consigne en ce début de match de chercher haut, le pressing tout terrain de Deminguet est en ce sens intéressant bien qu'un peu solitaire.
Alors qu'en tribune et du côté strasbouregois, le silence est pesant, les Verts et Blanc donnent de la voie et du tambour en reprenant quelques mélodies bien connues (pippi langstrumpf, Scooter I like it loud...)
A la 10ème minute de jeu, Nyamsi contre une frappe adverse dans la surface, bouchant comme il peut les trous d'airs dans l'axe.
Le rythme de ce début de match n'est pas très enlevé ("il était plus palpitant de regarder une peinture sécher"), et le jeu peine à se développer au milieu, avec des joueurs trop peu en mouvement. Heureusement, Diallo est toujours aussi utile dans son jeu de déviation et de tenue de balle et permet au bloc de remonter.
A la 29ème, Deminguet récolte une biscotte, après une nouvelle faute grossière, dans l'ensemble méritée pour l'ensemble de son œuvre.
Globalement, la différence à la pesée (la ligne d'attaque 7 - 9 - 11 est impressionnante de ce côté là) profite aux joueurs du Werder qui domine les débats.
A la 33ème, une mauvaise relance de Sels profite à Jens Stage qui pousse le ballon au fond. 0-1 pour les verts.
Deux minutes plus tard, Sylla évite la correctionnelle avec une belle intervention dans la surface alsacienne.
C'est sur ce petit rythme, assez caractéristique des fins de préparation, et sur un dernier drop de Guilbert, que la première mi-temps s'achève sur ce score de 0-1.
Du mieux en deuxième
Après les citrons, coach Vieira décide de lancer le vétéran Gameiro à la place du junior Emegha. Bien lui en a pris, puisque ce changement et un nouvel état d'esprit semble réveiller l'équipe strasbourgeoise.
Mais l'embellie aurait pu tourner court si l'arbitre avait fait preuve d'un peu moins de clémence pour Delaine (jaune, 46ème) mais surtout Doukouré qui, coupable d'une grosse semelle au-dessus de la cheville, s'en sort miraculeusement également avec un jaune (72ème).
Toujours est-il qu'à la 63ème, ce même Doukouré casse les lignes avec une superbe passe en profondeur pour Diallo qui étale une nouvelle fois sa finition clinique en ajustant le porter adverse du point de penalty. 1-1, balle au centre.
Le match s'anime enfin, est les espaces se créent. A la 75ème, Bellegarde servi par Gameiro conclue un beau mouvement collectif par une frappe enroulée du gauche depuis l'entrée de la surface de réparation. Au-dessus.
A la 80ème, Delaine cède sa place au jeune Nolan Ferro qui prend sa place sans sourciller au milieu, Deminguet étant alors chargé d'arpenter le couloir gauche.
A la 85ème, Guilbert adresse un centre à raz de terre à Gameiro qui reprend de volée, directement sur Sylla qui pousse la balle au fond. Bing, bang, boom, 2-1 sur ce coup de billard.
Diallo aurait pu alourdir la marque sur une dernière frappe flirtant avec la lucarne, mais l'essentiel était fait avec ce renversement de situation.
Une soirée en demi-teinte
Le match et la préparation s'achevait ainsi sur une nouvelle victoire des Bleus, la 3ème en 7 matchs pour 3 nuls et une seule défaite.
Une note positive pour conclure cette soirée en demi-teinte, du fait d'un milieu manquant clairement de puissance, d'une dépendance à un Diallo qu'on espère loin d'être parti et d'une symbiose club / public plus tout à fait évidente.
La réaction en deuxième mi-temps est tout de même très encourageante.
Gageons que l'équipe continue sur cette lancée dimanche prochain contre un Lyon muet et vaincu lors de ses 4 derniers matchs de préparation!
