Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Le Racing avec panache

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Par athor
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© elsass82

Contrairement aux tours précédents, le Racing s'est imposé avec la manière en coupe de France et peut désormais rêver à un adversaire de L2.

Conséquence de son redémarrage en CFA2, le Racing alterne depuis un peu plus d'un mois entre matchs de championnat et déplacements champêtres en coupe de France, face à des vrais amateurs ravis et fiers de recevoir le vaisseau amiral, même renfloué, du football alsacien. Après des qualifications poussives dans la manière et au tableau d'affichage, à Weyersheim, Mutzig et Duttlenheim, les hommes de François Keller ont cette fois-ci effectué un déplacement on ne peut plus court puisqu'à Cronenbourg. Les pensionnaires de Promotion d'Excellence font d'ailleurs figure d'épouvantail, avec leur parcours en coupe d'Alsace la saison dernière, et celui en championnat cette saison.

Les craintes se renforcent d'ailleurs à l'échauffement lorsque les spectateurs découvrent une demi-douzaine de joueurs vêtus de survêtement du Milan AC. Le parfum de coupe de d'Europe ne flotte pas plus longtemps, un coup d'oeil autour de la main courante et sur un pelouse dans un état assez médiocre suffit à faire comprendre qu'il s'agit bien d'un 6ème tour de coupe de France. C'est au milieu des effluves de merguez que les joueurs font leur apparition. Fidèle à ses principes, le coach alsacien a choisi de garder la même ossature de joueurs, afin de combler le manque de préparation et de peaufiner encore un peu plus le jeu collectif. Malgré les (nombreux) blessés, le 11 de départ reste compétitif:

Equipe


D'entrée de jeu, les Strasbourgeois (même si l'adversaire du jour peut également être qualifié ainsi, on réservera ce terme aux joueurs du Racing) rentrent bien dans la partie en monopolisant le ballon et en campant dans la moitié adverse. La défense peine à contenir les assauts de David Ledy et d'Adel Benchenane, mais résiste tant bien que mal, soutenu par un kop local prêt à s'enflammer. Les attaquants cronenbourgeois s'illustrent uniquement sur coup de pied arrêté, comme ce corner au quart d'heure de jeu.

La fable du roseau qui plie mais ne rompt pas ne dure finalement que 23 minutes. Lancé en profondeur par Steven Keller, David Ledy est devancé par Wimmer, le gardien des Blancs, mais ce dernier ne parvient pas à bloquer le ballon. Opportuniste, l'avant centre aspachois récupère l'offrande et conclut dans le but vide. 1-0, le spectre d'un remake du match de Duttlenheim vient de s'envoler. En avance au tableau d'affichage (absent du stade), le Racing continue d'afficher une supériorité technique évidente. Les progrès dans le jeu entraperçus à Dijon se confirment et certaines séquences sont assez plaisantes. Malgré quelques ultimes tentatives inoffensives pour recoller à la marque, Kronenbourg ne voit pas le jour. La pause est sifflée sur le constat d'une maîtrise et d'une domination sans partage.

Conscients qu'une égalisation reste possible, les Strasbourg reprennent la seconde période sur un rythme soutenu, se lançant à nouveau à l'assaut du but de Wimmer. Encore une fois très bon sur son côté droit, Francisco Donzelot s'illustre très vite. Cinq minutes après la reprise, Pacho s'élance dans un raid magnifique, éliminant trois adversaires pour s'engouffrer dans la surface et centrer en retrait. Si Benchenane manque sa reprise, Benjamin Genghini ne se fait pas prier pour doubler le score. A peine trois minutes plus tard, on prend les mêmes et on recommence. Donzelot déborde et centre en retrait pour Genghini qui marque. Comme à la parade, le Racing mène 3-0 avec une domination sans partage.

Se contentant désormais de gérer le score, les Strasbourgeois vont encore alourdir l'addition. Sur un long ballon a priori anodin, David Ledy s'en va presser Wimmer qui se saisit de la balle quelques centimètres au delà de la surface. Carton jaune et coup franc très intéressant. Ursch, Genghini et Coulibaly devisent, mais c'est le gaucher malien qui tente sa chance et place parfaitement sa frappe au fond des filets. En face, les locaux tentent encore d'entretenir la flamme de l'espoir, mais la maladresse des attaquants ne tarde pas à l'éteindre. D'autant qu'à la 77ème minute, Abdoulaye Coulibaly voit son centre contré. A l'affut, Alexandre Gisselbrecht contrôle le ballon, parvient à se retourner et envoie une très belle praline dans la lucarne d'un Wimmer sans réaction.

Un but qui clôture une très belle partie de la part du Racing, qui continue à améliorer son jeu offensif et se rassure sur le plan de la finition. Face à Schiltigheim, tombeur de Colmar, il s'agira de rester sur cette pente ascendante.

athor

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  • takl @mediasoc c'est un sacré bimbele, il cherche du bruit
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  • kitl Même à me prendre une porte dans la gueule ou dans les doigts
  • kitl Je suis prêt à beaucoup pour qu’il jette définitivement par terre le maillot du Racing
  • denikes Avec double ration.s'il finit par claquer la porte
  • denikes On fêtera son départ en grande pompe

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