Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Gilbert Gress

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  • et tout ça est parti d'un pamplemousse...

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  • axis a écrit, le 2013-07-30 19:43:32 :
    Et pour conclure, France 98 : oui rien à foutre.


    Et pourtant, sauf victoire du Racing en Coupe d'Europe (avec une bonne dose d'imagination..) les amateurs de ballon rond que nous sommes ne vivrons jamais rien de plus fort sur le plan sportif. Pour en revenir à GG et résumer l'oeuvre du coach assez rapidement, je garde en tête sa réaction après un match poussif à Saint-Quentin lorsqu'il déclara que certains de ses joueurs feraient mieux de changer de métier, ou encore l'image d'un homme bras vers le ciel face à Rennes lors d'une rencontre qui allait marquer toute une génération. Un coach qui aura eu de la réussite et un homme de caractère que certains adorent (peut-être un trop), que d'autres détestent (peut-être un trop), mais qui aura marqué l'histoire de notre club. Bref n'oublions pas le passé mais donnons la priorité au futur car nous (supporters, dirigeants, joueurs..) ne sommes que de passage, seul le Racing pouvant se permettre de faire preuve de narcissisme pour avoir permis à certains de se faire un nom et à d'autres de vibrer.
  • Autant ça me gave de lire ses groupies qui cirent au scandale à chaque fois que quelqu'un porte un jugement sur GG, autant j'aime bien l'écouter quand il y va de ses analyses sur SRF2. :'>
  • samh a écrit, le 2013-07-31 07:04:16 :
    Autant ça me gave de lire ses groupies qui cirent au scandale
    Oh, tant que tu cires les sandales, personne ne crie au scandale. :D

    La faute de frappe était trop belle pour la laisser passer.
  • :p
  • axis a écrit, le 2013-07-31 00:09:11 :
    Excusez moi d'être né en 1988 et d'avoir vu mon premier match du Racing en 2003 [-X
    De plus ceux qui participent à la FDM savent qu'à part le Racing je ne suis que très vaguement le foot.

    Je ne renie pas l'entraîneur, comme dit ses bons et mauvais côtés on peut en débattre. Mais faire une fixation sur lui, l'élever pratiquement au rang de gourou avec toutes les attitudes que cela engendre (genre le Racing sans Schilles c'est pas le Racing ou ceux qui désertent le stade depuis son départ) je n'approuve pas.
    J'ai bien compris qu'il a participé aux belles épopées mais ça a très justement été relevé par conan, c'est lourd de toujours entendre que tout le mérite des belles pages lui revient et que pour son passage catastrophique (et là pas d'excuse, j'étais au stade) on le dédouane complètement. Quand c'est bien c'est Gress, quand c'est nul c'est les autres.

    Et pour finir, je ne chie pas sur le passé contrairement à ce que certains pensent. J'ai vu les images de 79 et 92. C'est beau et on espère le revivre. Mais vu le système dans lequel on évolue aujourd'hui dans ce sport, les grands moments de ferveur populaire tendent à se raréfier. Évidemment je ne le souhaite pas, mais j'imagine bien que dans quelques années la future jeune generation se réjouira lorsqu'à la fin du match elle pourra dire "wouah c'est cool, on a pu se lever 3 fois ce soir et applaudir ! Y a même un fou qui a gueulé contre l'arbitre, c'est historique !".


    De mon coté je m'intéresse beaucoup a la période du grand Reims avec Kopa, Fontaine et compagnie ainsi qu'a l'EDF de la coupe du monde en Suéde 58 ainsi qu'a l'époque de PELE, et pourtant j'étais trop jeune aussi...
    Pour en revenir a GRESS et nous sommes sur son topic donc c'est de lui qu'il s'agit, personne ne peut contester la qualité de ses divers effectifs et je ne vois pas pourqauoi on lui fait ce procés et je reprend l'exemple de FERGUSSON ou il serait irrespéctueux de mettre en doute ses qualités et son impact d'entraineur au seul titre qu'il avait des joueurs extraordinaires sous sa direction.
    D'ailleurs GRESS n'a jamais renié son equipe ni ses joueurs il me semble.
    Aprés pour revenir a son échec de 2009 avec seulement 2 matchs officiels et aprés deux mois a la tête de l'équipe, est ce vraiment possible de le juger la dessus ? même si dés le départ et je suis loin d'être le seul dans les anciens, a avoir dit que c'était une erreur et certainement lla plus grosse de sa carriére...
    Dés le départ on savait tous que l'environnement était pollué et que Ginestet était contre son retour mais GRESS croyait a la reprise du club par KIENTZ qui était son président lors de son retour en 92.
    Bref, les raccourcis sur le retour de GRESS en 2009 sont nombreux et c'est certainement pourquoi, du moins en partie, beaucoup d'anciens réagissent lorsque les piques, moqueries ou autres critiques peu objectives refont surface.
  • Excuses moi axis d'etre ne en 54 et d'avoir vecu des heures exaltantes avec le racing , que j 'espere retrouver un jour.
    Oui GRESS c'etait bien rt depuis c'est nettement moins bien
    C'est factuel il suffit de comparer les resultats , l'ambiance de folie, etc....
    Et je ne vois pas pourquoi cela semble te deranger.
    Encore une fois sans demander son retour et en esperant retrouver ces heures folles a l'avenir.
  • Y'EN A MARRE X-(
    Excusez-moi d'avoir crié, mais ça commence à bien faire !!!
    Moi aussi j'ai connu 79, étant supporter depuis 1976, et il est vrai que je serai éternellement reconnaissant à GG et aux joueurs d'avoir pu vivre cela. Je peux aussi comprendre que d'entendre parler de Gilbert sur divers topics peut lasser, surtout les "Reviens" et les "C'était mieux avant", d'ailleurs moi aussi ça m'énerve quelquefois.
    Mais ici, c'est son topic à lui, pour ceux qui veulent en débattre intelligemment (pour ou contre). A tous les rageux anti-GG qui se défoulent ici, je ne dirai que ceci : PASSEZ VOTRE CHEMIN ET NE VOUS CONNECTEZ PLUS SUR CE TOPIC (IL Y EN A TELLEMENT D'AUTRES), ÇA VOUS EVITERA DES PICS DE TENSION (Mince, je viens encore de crier).
  • Quitte à faire dans le punk, j'aurais rêvé que Gress reste jusqu'au bout lors de son retour. Des conflits Gress / Hilali, voilà ce qui a manqué pour qu'on rigole un max avant de sombrer définitivement.
  • 54 ans et toutes mes dents. J ai donc connu les années Gress et ce dans l allegresse ....
    On ne pourra jamais oublier cet entraineur qui reste et restera un mythe pour nous les anciens.
  • Et pas que pour les anciens... Pour tout supporter du Racing qui se respecte en somme.
    ~o)
  • Moi pareil, j'arrive pas à oublier Napoléon, c'est comme un père.
    Sinon je m'auto-réponds à propos de la vidéo de tonte postée par conan :

    Citation:
    C'était pas sacré normalement les cheveux ? Comme chez Antoine


    Sa notoriété prend alors une dimension incroyable : en 1968, durant le Carnaval, il chante un titre d'Antoine à la télévision. Le présentateur annonce dans la foulée que Gress renonce au football pour se lancer dans la chanson. Plusieurs centaines de coups de téléphone arrivent au studio avant que le présentateur ne mette fin à ces élucubrations et ne dénonce le gag.

    Plus tard, en conflit avec son entraîneur, Gress est suspendu pour une durée illimitée par son club. La presse tire des numéros spéciaux sur l'affaire et des ouvriers se mettent en grève pendant deux heures en signe de protestation. Tout s'arrange finalement mais, pour marquer son autorité, l'entraîneur exige que Gress se fasse couper les cheveux. Chez le coiffeur, 30 journalistes et photographes sont présentconans, les photos feront la Une de la presse. Des lectrices réclameront même une mèche de ses cheveux.


    (à Stuttgart donc)
    Je croyais me souvenir que ça lui avait coûté des sélections, cette histoire de tifs ?
  • paolo a écrit, le 2013-07-31 12:59:56 :
    Et pas que pour les anciens... Pour tout supporter du Racing qui se respecte en somme.
    ~o)


    C'est beau d'insinuer que ceux qui sont pas de ton avis ne sont pas des "vrais supporters" (+)

    Sinon, sur la différence entre ceux qui préfèrent Dugué à Gress, il y a peut-être la notion de certaines valeurs humaines qui jouent en faveur du breton, très largement (sur ce qu'on peut en voir du point de vue du public et du "faux" supporter, évidemment).
  • À une nuance près, être supporter du Racing ne signifie pas être supporter du RC Gress.
    D'ailleurs de tout temps Gress a eu des détracteurs parmi les supporters. Qu'il ai un caractère fort ne signifie pas qu'on doit le traiter comme un gourou.

    J'ai parfois l'impression que pour certains c'est une fierté régionale, se dire que le seul mec qui a réussi quelque chose à strasbourg était alsacien. Mais lui par contre aujourd'hui, il préfère la Suisse.
  • Oui enfin il vit quand même encore à Neudorf.
  • Il ne coache plus les handicapés à Aarau ?
  • Moi je m'en fout je ne suis pas alsacien d'origine et je respecte Gress, tout comme je respecte également Duguépéroux qui lui est breton, comme quoi....
    Aprés parler de gourou alors qu'il ne s'agit juste que de respecter un mec qui a été l'entraineur d'une équipe qui a fait réver quelques uns d'entre nous et éffectivement d'un age un peu avancé maintenant.
  • spiskopat a écrit, le 2013-07-31 13:37:11 :
    il y a peut-être la notion de certaines valeurs humaines qui jouent en faveur du breton


    Il faut avouer qu'avec Gilbert c'est plus souvent "je" que "on". Les deux hommes ont eu de la réussite à la tête du Racing mais par contre la modestie de Dugué contraste avec le narcissisme de son ancien coach. Certains diront que ça fait partie du personnage, de la légende, d'autres répondront qu'avec un peu d'humilité il aurait pu être encore plus populaire.
  • Gress a été un visionnaire et il aurait pu devenir un grand entraîneur mondial...entre 76 et 80. Sa vision du foot total, la préparation physique intensive, sa vision du jeu, les stages, l'hygiène de vie stricte, quand la plupart des clubs français frisaient souvent l'amateurisme. Tout cela aurait pu en faire un putain de technicien si et seulement si il n'avait pas

    -un égo de la taille de la plus grosse planète de l'univers (jupiter à coté c'est un petit pois)
    -un caractère très compliqué, difficilement gérable par un dirigeant
    -une propention à parler de LUI, "MOI JE" "MOI JE" souvent difficilement supportable
    -un blocage technique et psychologique ancré dans la fin des années 70 et 80. Gress n'a jamais évolué avec le foot, n'a jamais semblé rester au contact du foot business, de la gestion des joueurs actuels etc.
    -un choix de carrière exotique en allant s'enfermer à Neuchatel Xamax, dans ce tout petit pays de foot qu'est la suisse
  • Je suis assez d'accord avec ton analyse sauf qu'en 92 il était encoire bien dans le coup du foot de cette période.
    Aprés sur les traits de caractére, tu peux également les coller a un Mourinho par exemple.
  • En 92 Gress revient chez un Racing qui évolue en seconde division. A la Meinau c'est le roi, ailleurs ce n'est qu'un entraineur sur le retour en provenance du championnat suisse. La comparaison avec la carrière d'un Mourinho n'est pas à son avantage. La suisse, Metz, la suisse. La suisse c'est sympa mais c'est plus le pays du chocolat que du football. Gress n'a jamais confirmé au haut niveau, comme il avait pu le faire en tant que joueur que ce soit avec Stuttgart ou l'OM.
  • La comparaison avec Mourinho était uniquement sur les traits de caractére.
    Pour la période 92-95, il ne faut pas oublier le Racing en L1 et 2 bonnes saison quand même aprés la remontée.
    Aprés que Gress ne soit pas le meilleur des entraineurs je le concéde sans probléme mais encore une fois, je ne juge que sur ce qu'il a fait sur ses deux périodes a la tête du Racing.
  • [
    spiskopat a écrit, le 2013-07-31 13:37:11 :
    paolo a écrit, le 2013-07-31 12:59:56 :
    Et pas que pour les anciens... Pour tout supporter du Racing qui se respecte en somme.
    ~o)



    Sinon, sur la différence entre ceux qui préfèrent Dugué à Gress, il y a peut-être la notion de certaines valeurs humaines qui jouent en faveur du breton, très largement (sur ce qu'on peut en voir du point de vue du public et du "faux" supporter, évidemment).


    Je ne vois pas comment on peut évaluer les valeurs humaines de quelqu'un qu'on ne connaît pas personnellement, car je ne sais pas si beaucoup ici connaissent Gress personnellement.

    chris68 a écrit, le 2013-07-31 14:58:14 :
    Gress a été un visionnaire et il aurait pu devenir un grand entraîneur mondial...entre 76 et 80. Sa vision du foot total, la préparation physique intensive, sa vision du jeu, les stages, l'hygiène de vie stricte, quand la plupart des clubs français frisaient souvent l'amateurisme. Tout cela aurait pu en faire un putain de technicien si et seulement si il n'avait pas

    -un égo de la taille de la plus grosse planète de l'univers (jupiter à coté c'est un petit pois)
    -une propention à parler de LUI, "MOI JE" "MOI JE" souvent difficilement supportable
    -un blocage technique et psychologique ancré dans la fin des années 70 et 80. Gress n'a jamais évolué avec le foot, n'a jamais semblé rester au contact du foot business, de la gestion des joueurs actuels etc.
    -un choix de carrière exotique en allant s'enfermer à Neuchatel Xamax, dans ce tout petit pays de foot qu'est la suisse


    1. Gress avait été à une époque (je crois après Hidalgo) pressenti pour être sélectionneur de l'équipe de France.

    2. J'ai déjeuné avec Gress il y a 3 ou 4 ans. On a parlé de foot (forcément!) mais il ne revenait jamais sur lui-même, pas un seul "moi je".

    3. L'évolution du foot ou plutôt de l'argent dans le foot. Gress a toujours dit que s'il faut de l'argent, il faut aussi et surtout de la compétence. Il a souvent su recruter des talents sans trop dépenser. A l'époque, quand Piasecki est venu, il n'était pas encore très connu, donc pas trop "cher". Idem pour Viki Peretz, le buteur israélien. Plus récemment, c'est Gress qui a fait venir Sikimic...

    4. Gress ne s'est pas "enfermé" en Suisse. Il avait reçu des propositions de Bundesliga qu'il a refusées parce que, pour lui, la relation de confiance qu'il avait avec le président de Neuchâtel était prioritaire: retour aux "valeurs humaines"...
  • rcsforever a écrit, le 2013-07-30 23:54:57 :
    pintinho a écrit, le 2013-07-30 17:00:27 :
    Et on sait tous que le passage de Platoche en tant que sélectionneur de l'EDF a été des plus glorieux....


    C'est un peu HS mais on a souvent la mémoire courte concernant le parcours de "Platoche" à la tête des bleus. Un carton plein lors des qualifications (avec 8 victoires) avant de tomber en Suède face au Danemark, futur champion d'Europe à la surprise générale. L'échec de 93 était bien plus douloureux, ce n'est pas Houllier et Ginola.... qui diront le contraire.


    Exact, grand chelem, huit victoire en huit matchs et pas face à San Marin. L'Espagne, la Tchécoslovaquie, L'Islande et l'Albanie.

    Avec une superbe victoire en Espagne notamment, à Séville, là ou les espagnols n'avaient pas perdu depuis 60 ans avec LA VOLEE de Luis :



    Sinon pour en revenir à gégé :

    samh a écrit, le 2013-07-31 07:04:16 :
    Autant ça me gave de lire ses groupies qui cirent au scandale à chaque fois que quelqu'un porte un jugement sur GG, autant j'aime bien l'écouter quand il y va de ses analyses sur SRF2. :'>


    Il m'a bien fait rire quand il s'est fait reprendre de volée par son interlocuteur après avoir balancé que Monaco devait jouer le championnat russe et Paris le championnat du Quatar.

    Sinon, il a parfaitement raison sur son analyse du foot français qui croit que le salut viendra de la construction de stades. Je le rejoins complétement sur son démontage en règle des lillois qui soit disant devaient cartonner une fois leurs stade construit. Eh ben ça continue à refourguer ses meilleurs joueurs à des adversaires sans rien acheter.

    Lyon ça va être le même schéma, il se décarcasse pour avoir un stade mais ça changera rien pour le père Aulas. Ce qui fait de toi un potentiel champion d'Europe, c'est que tu as une bonne équipe avec des bons joueurs.
  • dudu a écrit, le 2013-07-31 16:03:41 :
    Pour la période 92-95, il ne faut pas oublier le Racing en L1 et 2 bonnes saison quand même aprés la remontée.


    Le retour dans l'élite fut brillant pour un promu mais la saison suivante plus compliquée tout de même. Gilbert ou pas, les raclées contre Nantes et le Havre à la Meinau n'ont pas été inventées. Du très bon mais parfois du très mauvais également, comme avec Dugué, preuve que personne n'est parfait.
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