Sylvain Sansone
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floflosedna a écrit, le 2010-11-22 18:41:16 : Je voudrais remercier à mon tour S. Sansone de nous avoir laissé son témoignage. Il reste pour moi un des gardiens marquants du Racing de ces 40 dernières années.
La polémique sur ses contacts présumés avec Monaco, je trouve ça assez anecdotique. Je n'ai pour ma part jamais entendu parler de cette histoire et serais bien curieux de savoir qui parmi les stubistes en aurait déjà eu vent. J'aimerais également en connaitre les sources. A défaut, je considère cela comme une simple rumeur telle qu'il en circule des milliers autour d'un club de foot.
Cela dit, même si c'est vrai, il faut bien admettre que ce type de contact, c'est ce que font tous les agents de joueurs,à longueur de saison, que leurs joueurs soient encore sous contrat ou pas.
D'autre part, quitte à passer pour un iconoclaste, sans pour autant nier certaines qualités à Corminboeuf, je suis un peu comme Sylvain Sansone, ce n'était pas le type de gardien que j'apprécie particulièrement.
Il était très spectaculaire et pouvait faire des parades extraordinaires. C'est cela qui la rendu si populaire auprès du public. Cependant, il repoussait souvent les balles et fatalement parfois dans les pieds adverses, ce qui nous a coûté quelques désagréments.
J'apprécie beaucoup plus des gardiens sobres et rassurants comme l'a été A. Vencel. Ce dernier à pourtant eu beaucoup de mal à succéder à J. Corminboeuf et a mis plusieurs années à s'imposer aux yeux du public.
Bien entendu, près de 20 ans ont passé et avec le recul, on peut renvoyer S. Sansone et J. Corminboeuf dos à dos. Malchance, blessures ou mauvais choix, force est de constater que leurs carrières ne se sont pas envolées après avoir quitter le Racing.
C'est gentil tous ces compliments et toujours aussi ravis que mon pere ait laissé une excellente image au Racing :)
Pour ce qui est de la rumeur de Monaco je suis en aucun cas le porte parole de mon pere et pour tout vous dire je suis pas au courant de cette rumeur a vrai dire j'en ai jamais parlé avec lui ... Apres tout je prefere parler de ses anecdotes que des supposés rumeurs vous comprennez :) Après vous vous faites votre opinion tout seul ... Apres je remercie ceux qui elogent mon papa :) -
Encore merci a ton papa pour son intervention et surtout, pour ce qu'il a fait pour le Racing....
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dolores a écrit, le 2010-10-26 21:59:14 : Y'a des souvenirs mélangés là dites donc :D.
Le but qui a fait la joie des k7 vidéos style "Gag à Gogo", c'était bien lors du 2-4 et (le cul?) de N'Doram en... fin de saison 92/93.
La grève et les Olé, c'était la saison d'après pour un sinistre 0-3. la grève, suite au manque de considération des joueurs envers les supporters après un déplacement à Monaco, les Olé, ben..... parce que le jeu nantais ajouté aux dernières prestations strasbourgeoises ont fait que, et ça ni Corminboeuf, ni Gress n'ont pu y faire quelque chose.
Aujourd'hui encore, gloire à toi Sylvain Sansone!
C'est le premier but de cette compil, non ?
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Et c'est effectivement le cul de N'Doram. -
Bon sang ne saurait mentir..... bravo (+)
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Ah ouai super ! :)
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Strasbourg-Rennes 1992 vu par Sylvain Sansone
Il y a vingt ans, le 13 mai 1992, le Racing retrouvait la Division 1 au terme d'un match de barrage mémorable à la Meinau contre Rennes (4-1). Ce soir-là, Sylvain Sansone (photo) gardait la cage alsacienne. Aujourd'hui entraîneur du FC Rhône Vallées en DH, il revient sur cette rencontre qui a marquée sa carrière.
« En entendant votre message, je me suis dit : ''Put..., déjà 20 ans !'' Ça me paraissait plus récent. Je crois que ça a compté pour tout le monde, ça a marqué les esprits, moi le premier. Le souvenir reste intact. » A l'autre bout du téléphone, depuis son appartement du Pouzin en Ardèche, où il loge la semaine pour satisfaire ses fonctions d'entraîneur au club de Rhône Vallées (DH), Sylvain Sansone n'a pas oublié une miette de ce fameux Strasbourg-Rennes du 13 mai 1992. Ce soir-là, comme depuis trois ans, le Sétois, vêtu d'une de ses célèbres tenues colorées, gardait la cage strasbourgeoise, pour ce qui restera l'un des deux faits marquants de sa carrière « J'ai eu la chance d'être international espoir (10 sélections), à titre personnel, c'était un grand bonheur. Mais là, c'est sûr que sur le plan collectif, c'est mon plus beau souvenir, souligne l'ancien gardien du Racing. On avait été régulier toute la saison, ce match contre Rennes c'était l'apothéose. On marque quatre buts à une équipe de D1, il y a cette frappe de Keshi, il y avait vraiment tout pour qu'aujourd'hui on parle encore de ce match-là. C'était le match par excellence. »
« Depuis avant, il y a des images qui me reviennent, lance-t-il au fil de la discussion. Cette joie qu'on a pu procurer à tout le monde, au banquier, au flic, au mec qui travaille à l'usine, c'est magnifique. » De ce match-là, Sylvain Sansone en garde surtout deux images fortes : une parade décisive en tout début de match et les scènes de liesse sur la pelouse de la Meinau au coup de sifflet final. « Il y a deux choses qui m'ont marquées. La première, c'est au bout de cinq minutes. Leur 10 (Blaz Sliskovic) part tout seul au but. Notre défense s'était alignée un peu trop haut. Il frappe de mon côté droit, j'ai la chance de l'arrêter. Ça nous a mis un coup de fouet à chacun, ça m'a mis dans le bain d'entrée. La deuxième, c'est à la fin du match. Même avant que l'arbitre ne siffle, le public était déjà quasiment sur le terrain. D'ailleurs, j'ai eu un sentiment un peu bizarre au coup de sifflet final. Il y avait beaucoup de joie, de bonheur, mais de la peur aussi. Je suis allé voir Franck (Leboeuf) et José (Cobos), qui étaient le plus proches de moi, on s'est embrassé. Mais les gens rentraient sur le terrain, une masse humaine sautait sur nous. Enfin après, ce n'était que du bonheur ! Même si sur le moment, on ne réalise pas. »
« J'ai revu le match le lendemain, je ne me suis pas reconnu. On voyait dans mon visage, j'étais tellement concentré, raconte-t-il. Il a fallu que je vois les images pour me rendre compte de l'ambiance qu'il y avait à la Meinau. » Dans une véritable bulle, conditionné pendant 90 minutes pour gagner, Sylvain Sansone, qui avait échoué en barrages lors des deux saisons précédentes avec le Racing, est encore impressionné aujourd'hui par cette incroyable force de supériorité dégagée par son équipe ce soir-là. « On doutait de rien, on était sûr de nos forces, sans prétention. On était tous persuadé qu'on allait gagner et monter. On n'avait pas perdu un match à la maison cette saison-là. Il nous restait 90 minutes pour atteindre la D1. Après l'égalisation (Le Dizet à la 11e), on n'a même pas pensé (que virtuellement, le Racing restait en D2). On avait tellement faim, tellement envie. Même avant le match, on ne s'est pas dit : ''Faites attention, si on se prend un but.'' On ne s'est pas posé de questions. » Un match inoubliable dont il se fait encore le malin plaisir de regarder quelques images parfois : « On doit me le rappeler au moins une fois par an. Ça prouve qu'on a laissé une petite trace au Racing. »
SANSONE, UNE CARRIÈRE GÂCHÉE
Le soir de ce 13 mai 1992 contre Rennes, Sylvain Sansone n'avait que 24 ans et était déjà au sommet de son art. Titulaire indiscutable la saison suivante en D1, sa carrière connaît sacré coup d'arrêt au cours de l'été 1993. C'est le début de la fin. En bisbille avec Gilbert Gress depuis quelques temps, celui-ci refuse de le laisser partir mais recrute Joël Corminboeuf à quelques jours de la reprise du championnat. Après une saison quasiment blanche (8 matchs), il s'en va finalement en 1994 à Sedan, avant de filer deux ans au Portugal et de revenir en France à Beaucaire puis Alès, où il termine sa carrière en 2003 en... National. « Dans le football, quand on vous colle une étiquette, c'est très compliqué après. J'ai eu un problème avec un entraîneur et ça m'a suivi toute ma carrière, regrette Sansone. Je n'étais pas champion du monde, mais bon, quand même, j'étais le deuxième gardien au classement 'France Foot'. Des journalistes me disaient que j'étais sur les tablettes d'Aimé Jacquet pour son groupe pour 1998. Et là, j'ai un seul contact en France : Roanne, en DH. Je me pose toujours cette question. Cette histoire avec Gress m'a bousillé ma carrière, la colère s'estompe, mais ça reste. »
« J'ai toujours l'idée de revenir un jour »
Titulaire du DEF, qui lui permet d'entraîner jusqu'en National, Sylvain Sansone est depuis cinq ans l'entraîneur et le manager général de Rhône Vallées, actuellement troisième de DH et dont l'objectif, à terme, est de monter en CFA2. Avant cela, dès la fin de sa carrière, il a ouvert une école de gardien et pris place une saison sur le banc d'Alès en DH. Il a également tenté sa chance à l'étranger : en Arabie Saoudite, durant une année, dans le club d'Al Ahli à Djeddah pour s'occuper dans un premier temps de la préformation, puis des gardiens et de l'équipe première ; avec la sélection nationale de Côte d'Ivoire, l'espace d'un match en mars 2010 contre la Corée du Sud, en tant qu'entraîneur des gardiens. Plus récemment, il aurait même pu revenir au Racing. « Je me suis proposé pour donner des coups de mains pendant les moments difficiles. Encore l'année dernière, quand le club n'était pas bien, j'ai appelé mon ancien président Jacky Kientz. Demain, si j'ai une proposition du Racing... Quand on est passé à Strasbourg, ça ne nous laisse pas insensible. J'ai toujours dit que si un jour il y avait l'opportunité d'aider le club, ça pourrait m'intéresser. Au fond de ma tête, j'ai toujours l'idée de revenir un jour. Au-delà du sportif, c'est là où tout a commencé pour moi. La mentalité alsacienne me plaît beaucoup, pourtant je suis un mec du Midi. »
LAFA -
Qu'il se rassure,cette rencontre n'a pas seulement marqué sa mémoire..
Que le temps passe vite tout de même (20 ans
) car j'ai l'impression que c'était hier.
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Pareil .
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Les anciens supporters pourront peut-être répondre : quels étaient les motifs de la bisbille entre Gress et Sansone ? Je me souviens bien de l'arrivée de Corminboeuf, de son premier match et dès le début de celui-ci de son premier arrêt époustouflant. Mais quid des raisons qui poussèrent Gress à virer Sansone ?
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Gress c'était le Mourinho de l'époque mais il a été mal compris . De plus les joueurs de foot français , ils pleurent quand on les gronde .
Mr le président il nous fait trop courir .
Mais Corminboeuf était d'enfer . -
Corminboeuf/Weller meme combat! Tous les deux hues a leurs arrivees. C est vrai Sylvain etait un des chouchous du public mais apres le 1er match de Corminboeuf,la question de la legitimite du suisse ne se posait meme plus. Super gardien!
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spoutnik a écrit, le 2012-05-09 17:19:47 : Les anciens supporters pourront peut-être répondre : quels étaient les motifs de la bisbille entre Gress et Sansone ? Je me souviens bien de l'arrivée de Corminboeuf, de son premier match et dès le début de celui-ci de son premier arrêt époustouflant. Mais quid des raisons qui poussèrent Gress à virer Sansone ?
Si je me souviens bien, c'était a cause d'une sollicitation de MONACO qui voulait recruter SANSONE, ce qui intéressait le gardien Strasbourgeois.
GRESS l'a trés mal pris et a tout fait pour le bloquer et surtout le discréditer dans le millieu du foot pro français. -
chrisneudorf a écrit, le 2012-05-09 18:51:27 : Corminboeuf/Weller meme combat! Tous les deux hues a leurs arrivees. C est vrai Sylvain etait un des chouchous du public mais apres le 1er match de Corminboeuf,la question de la legitimite du suisse ne se posait meme plus. Super gardien!
Je me souviens bien de son premier match a CORMINBOEUF et il ne lui a même pas fallu le match entier mais seulement une mi-temps pour se faire applaudir alors qu'a léchauffement il était effectivement hué par le public Strasbourgeois.
SANSONE était aussi un super gardien trés explosif et dans un autre style que le suisse mais il ne s'est jamais remis de sa mise au placard et surtout de la réputation faite par GRESS. -
Je me souviens bien de ce gardiens , a l'epoque j'ai pas compris l'arrivé de Corminboeuf , mais apres le premier match que j'ai vu du suisse a la meinau contre auxerre , je me suis rendu compte comme tous les supporters ce soir la présent a la meinau Mr Corminboeuf etait tous simplement un phenomene , sportivement il n'y avais pas photo pour moi entre les deux gardiens ,
petite anecdocte je me rappel d'un coup franc de Corentin Martins pour auxerre a l'entrée de la surface de réparation coté route de colmar , le ballon a survolé le mur , je suivait du regard la trajectoire du ballon etant placé juste derriere le but de Corminboeuf , j'ai vu le ballon redescendre dans la lucarne gauche du but , a ce moment ya eu un grand silence dans le stade , j'ai pas vu le debut de la parade du suisse j'etais trop ipnotisé par la trajectoire du ballon que je voyait avec certitude au fond des filets , jusqu'au moment ou j'apperçois un poing du nouveau gardien du racing dans l'équerre de la lucarne repoussant le ballon , et le stade a explosé comme si le raçing venait de marqué un but ....jme souviens sur canal + y'avait une rubrique dans jour de foot le top 10 , les plus beau arret de gardien Corminboeuf y etais tres présent . -
C'est vrai que dans cette rubrique, il y avait souvent les arréts du gardien Suisse.
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Rarement on avait vu un joueur mettre aussi rapidement la Meinau dans sa poche que Corminboeuf,un peu à l'image de Mostovoï qui avait marqué le but de la victoire face à Nice pour sa première sous le maillot du Racing.
Après ça ne change rien au fait que Sansone était un gardien de qualité qui avait grandement contribué à la montée de 92. -
Inversement Chilavert est arrivé à la Meinau sous les acclamations du public et en un match il a réussi à faire changer tout le monde d'avis :)
Pour Sansone, je ma rappelle avoir entendu qu'une partie de la brouille était du fait qu'il était chargé de négocier les primes pour l'équipe, hors on ne négocie pas avec Gilbert Gress. -
Bonjour,
Je remercie également Sylvain et son fils de passer sur ce sujet, c'est vraiment chouette d'avoir des nouvelles des anciens joueurs emblématiques du Racing.
Mon souvenir le plus marquant, c'est évidemment Rennes aussi. Et cette saison de pure folie. Les matchs à domicile, j'étais au stade. Les matchs à l'extérieur, je les passais cloitré devant ma radio à entendre Eric Sold s'égosiller. Je tremblais à chaque attaque adverse, je bondissais à chaque but du Racing. J'ai failli faire 5 attaques lors du matchs de barrage retour contre Angers à la Meinau (0-0).
Et ce fameux jour de mai, j'avais 14 ans, mon brevet blanc le lendemain et une interdiction formelle d'aller au stade. J'avais saoulé mes parents, menacé de faire un fugue, refusé de manger, et finalement offert de cartonner tout ce que je pouvais au vrai brevet quelques semaines plus tard si je pouvais aller stade. A 18 heures, on était 30 000, déjà. Et à l'entrée des joueurs, j'étais juste derrière le banc de touche de Rennes, accroché au grillage. Sylvain est passé à 2 mètres de moi et mes 2 copains: On a hurlé tout ce qu'on pouvait, et Sylvain nous a fait un clin d'oeil et un signe de la main. Un moment magique, comme cette soirée.
...Ah, j'ai finalement eu 16,5 à mon brevet
Comme quoi, le foot et les études font dès fois bon ménage
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