Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Autres supporters

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Flux RSS 950 messages · 191.232 lectures · Premier message par kibitz · Dernier message par raukoras

  • c'est toi qui l'a prise ? (+)
  • Non hélàs :( Mais c'est vrai que le noir et blanc mériterait d'être essayé ! (+)


    Après les Marseillais, c'est de nouveau aux Parisiens de gronder contre leur club.

    "AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD, MOBILISONS NOUS !

    Aujourd'hui, l'heure est grave pour nous tous amoureux du Paris SG. Depuis le début de saison, la direction du club s'est résolument orientée vers une politique de répression et de mépris à l'égard des supporters. De fait, Francis Graille a recruté un nouveau responsable de la sécurité, Jean-Pierre Larrue, ancien policier, qui n'hésite pas à employer des méthodes totalement arbitraires et illégales pour parvenir à ses fins.

    Petit récapitulatif :

    - le Département Supporters, créé il y a plus de 10 ans pour faciliter le dialogue entre le club et les supporters, a été placé sous l'autorité du responsable sécurité, afin de l'aider dans son travail de surveillance des supporters. Le PSG n'organise également plus de déplacements pour ses supporters.

    - Tout supporter qui souhaite acheter une place pour un match à l'extérieur est tenu de fournir une photocopie de pièce d'identité, qui sert à la constitution d'un fichier illégal. Un des groupes, ayant refusé de céder à ce chantage, a été privé de déplacement à Chelsea. Doit-on donner sa carte d'identité pour aller au cinéma ou tout simplement pour s'abonner au Parc ? Non.

    - Tout supporter interpellé se voit automatiquement résilier son abonnement par le club, même si aucune mesure d'interdiction de stade n'a été prise à son encontre. La présomption d'innocence est un principe de droit bafoué par le responsable sécurité.

    - Les banderoles de contestation au sujet de la politique des dirigeants sont confisquées, jusque dans les locaux des groupes, lors d'interventions maquillées en perquisitions policières. La liberté d'expression ne fait pas partie du vocabulaire de Jean-Pierre Larrue.

    - L'accès au stade en dehors des rencontres est de plus en plus restreint pour les associations officielles, compliquant ainsi la préparation des animations qui font la réputation du Parc.

    Cela intervient dans un contexte d'augmentation des abonnements. Malgré tout ce que peut dire et inventer la communication du club, le prix des abonnements est bel et bien en hausse !

    Au final, l'objectif de Francis Graille est clair : faire de notre stade la copie conforme de ce qui existe en Angleterre, un stade sans vie et sans ambiance, réservé à ceux qui peuvent mettre au minimum 30 euros dans un billet. L'âme du Paris Saint-Germain et du Parc des Princes, c'est la passion qui nous anime tous ! Nous exigeons un changement radical de la part de Francis Graille, pour que cesse cette politique inadmissible !"



    Et donc le tract qui va circuler prochainement :

    "AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD,
    MOBILISONS NOUS !

    Depuis le début de saison, la politique supporters du Paris SG décidée par Francis Graille et
    appliquée par son fidèle responsable sécurité Jean-Pierre Larrue, est tout simplement
    inadmissible, puisqu'elle mène à la destruction des associations de supporters du Paris SG
    présentes de longue date dans les tribunes du Parc.
    Aujourd'hui, nous disons NON :
    - NON à la mise sous tutelle du Département Supporters par le responsable sécurité
    - NON à la censure des banderoles contestant la politique du club
    - NON aux résiliations abusives des abonnements de personnes présumées innocentes ou
    innocentes, par le responsable sécurité
    - NON à l'obligation de fournir une pièce d'identité pour pouvoir suivre son club à l'extérieur
    - NON aux déclarations mensongères du responsable sécurité concernant les "résultats" de
    sa politique répressive.
    Pour que le Parc reste un lieu de vie, pour que les tribunes de notre stade soient animées
    tout au long des rencontres, pour qu'être supporter du Paris SG ne signifie être un
    délinquant en puissance !
    Je signe et je soutiens l'action des associations de supporters.

    Authentiks, Boulogne Boys, Lutèce Falco, Supras Auteuil et Tigris Mystic"
  • kibitz a écrit :
    : La Beaujoire, seul stade homologué par la LFP à être dépourvu de grillages entre la pelouse et le public.



    Désolé de dévier un peu du sujet mais je voulais juste rebondir sur cette phrase que j'ai du mal à comprendre. En quoi la Beaujoire serait-elle "homologuée" et pas les autres stades? :-/
  • La Beaujoire est le seul stade (à priori) ou il n'y a ni grillage, ni fausse pour empêcher une éventuelle invasion du terrain.
    Dans chaque autre stade il y'a soit l'un, soit l'autre, voire les deux.
  • dolores a écrit :
    La Beaujoire est le seul stade (à priori) ou il n'y a ni grillage, ni fausse pour empêcher une éventuelle invasion du terrain.
    Dans chaque autre stade il y'a soit l'un, soit l'autre, voire les deux.


    Oui mais ma question est pourquoi? :-/
  • hammy a écrit :
    Désolé de dévier un peu du sujet mais je voulais juste rebondir sur cette phrase que j'ai du mal à comprendre. En quoi la Beaujoire serait-elle "homologuée" et pas les autres stades? :-/


    Ben tous les stades sont homologués, mais la spécificté de la Beaujoire c'est que c'est le seul stade sans grillage ni fosse (au Parc, pas de grillage mais une fosse, à Lens grillage mais pas de fosse par exemple)
  • J'ai un doute sur Le Havre tout de même...
    Mais peut-être parlaient-ils des stades de L1 ? :-/
  • Le Stade de France est parfois sans grillages également. ;)
  • Pour Le Havre, effectivement il n'y a pas de grillage ni de fosse, mais je crois que c'est pas partout (gros doute sur ce coup là...).
    Sinon, il y a Montpellier également qui n'a ni l'un , ni l'autre, mais part contre des fils "élastiques" assez chiant à franchir je pense.
    A Lyon, des fosses en latérales et les mêmes fils qu'a Montpellier derrière les buts.
    Le Stadium de Toulouse, les tribunes sont surélevées non?
    Metz, Une tribune surélevée et le reste au raz des paquerettes et sans fosse il me semble.
    Le SDF à des grilles, mais je crois qu'ils ne les avaient misent que pour le match d'après France-Algérie (où il y'avait eu envahissement du terrain), depuis plus de signe de vie, et c'est pas plus mal.

    Maintenant, pourquoi Nantes n'a pas de grillage ni de fausse ni rien, et pas Lens ou trucmuche? Ben faut poser la question aux autorité "compétentes"...
  • je rejoins pas mal tout ce qu'a dit Conan et j'ajouterais juste un petit truc sur le "racisme dans les stades".

    -l'exemple qui est cité sans arrêt est l'exemple de Bastia.Il faut aussi être assez critique par rapport à tout ça: premièrement le cas corse est très particulier ( cf les problèmes corses/communauté musulmane, "arabia fora", tentative d'assassinat d'un imam, etc...) et je ne pense pas que ce soit un problème lié aux supporters mais bien à la mentalité de personnes vivant là-bas.
    Deuxièmement je me rappelerais toujours que notre cher Claude Leroy qui avait pris un malin plaisir à monter en épingle une histoire de racisme à un moment où le Racing était en pleine crise...comme l'est actuellement le club de Bastia! donc méfiance aussi par rapport aux informations fournies.

    - durant la saison 2000-2001 on avait eu l'occasion de voir passer des journalistes et très peu étaient vraiment intéressés parce ce qu'on avait à dire. On s'est fait remballer des dizaines de fois: ils avaient leur sujet et une seule version des faits les intéressait. Une fois nous avons pu parler avec des journalistes et lors de l'interview on a eu droit à :"quand on écoute Radio France Alsace qui retransmet les matches du Racing on peut entendre des cris de singe quand un joueur noir touche le ballon" b-( b-( b-(
    autant vous dire que l'interview s'est vite arrêtée.
    Ce que je veux montrer c'est que des personnes se plaisent à croire en certains clichés et le supporter n'échappe pas à la règle.

    id
  • Je rejoins pas mal ce que dit id dans son post, il faut toujours replacer les choses dans leur contexte et les médias ont trop tendance à ne voir que le côté pourri de la chose pour vendre plus de papier!
  • id a écrit :
    Deuxièmement je me rappelerais toujours que notre cher Claude Leroy qui avait pris un malin plaisir à monter en épingle une histoire de racisme à un moment où le Racing était en pleine crise...comme l'est actuellement le club de Bastia! donc méfiance aussi par rapport aux informations fournies.


    Clair, ça devait être les dirigeants Bastiais qui faisaient des cris de singe lorsque leur joueur Chimbonda avait le ballon... (-)
  • Allez, on va voir ce qu'il se passe ailleurs un peu...
    Tout d'abord, un article du Parisien...

    C'était mercredi soir. Pour la première fois depuis longtemps, les six associations de supporters des deux virages (Auteuil et Boulogne) ainsi que les indépendants de Boulogne se sont réunis dans un bar près de Jussieu, dans le V e arrondissement, pour rédiger un tract distribué au Parc des Princes et arrêter les actions qu'elles vont mener demain pour PSG - Metz. « C'est du jamais-vu, confie un membre des Gavroches de Paris.
    Malgré toutes les tensions entre les deux virages, on s'est unis. » Cet après-midi, les associations rencontreront Daniel Hechter, président du PSG de 1973 à 1979, lequel n'a jamais caché qu'il restait un amoureux inconditionnel du club. Demain, le Parc sera quoi qu'il arrive en feu et deviendra le vaste temple d'une colère irréversible. Au menu : grèves des encouragements, absence de bâches (la « signature » des associations), banderoles cinglantes à l'intention de la direction du club. La pression s'accentue sur Francis Graille, objet de toutes les rancoeurs, ainsi que sur Jean-Pierre Larrue, directeur de la sûreté et de la sécurité du PSG. Les deux hommes et leurs entourages reçoivent des menaces. On a même cherché à intimider Graille à la sortie du Parc récemment.

    Le bras de fer entre les supporters et le président du PSG s'articule essentiellement autour de trois axes :
    La présentation de la carte d'identité pour l'achat de billets à l'extérieur : les supporters disent que cela « sert à la constitution d'un fichier illégal ».
    La réponse de Graille : « Ce n'est pas vrai. C'est une règle édictée par la Ligue. On applique aussi le contrat local de sécurité. Les supporters ont été conviés à deux réunions d'élaboration de ce contrat. On ne cherche pas à embêter les gens. »

    Tout supporter interpellé se voit automatiquement résilier son abonnement, même si aucune mesure d'interdiction de stade n'a été prise à son encontre : « La présomption d'innocence est un principe de droit bafoué par le responsable sécurité », pestent les supporters.
    La réponse de Graille : « Qu'ils portent plainte ! On nous oblige à prendre une position. Si on nous dit qu'elle est illégale, on ne le fera plus. On est entre le marteau et l'enclume, entre les instances du football, la police, la justice et les supporters. »

    Les supporters sont victimes d'une politique de harcèlement : leurs locaux au Parc restent fermés par des cadenas dont seule la direction a les clés. Leurs peintures et tissus sont confisqués. « Il s'agit d'une politique anti-abonnés. On nous empêche de nous exprimer. »
    La réponse de Graille : « C'est faux. Dans le contrat de sécurité, on nous demande que les locaux soient sous notre contrôle. Toute cette colère parce qu'il y a un cadenas ?... »

    Conclusion d'un supporter de Boulogne : « Je souhaite que le PSG perde contre Metz car une victoire cache tout. »

    Conclusion de Francis Graille : « Jamais je n'ai demandé qu'on enlève une banderole avec mon nom. Ils peuvent chanter et dire ce qu'ils veulent même si je n'aime pas ça. Je ne cherche pas à être un héros. Le Parc n'est pas un espace de non-droit. »


    Puis la réponse du PSG...

    Une initiative isolée

    Le PSG tient à exprimer sa stupéfaction suite à l'article publié dans Le Parisien de ce jour, mentionnant la convocation des associations de supporters du club par Daniel Hechter.


    A la veille de la rencontre opposant le Paris Saint Germain à Metz au Parc des Princes, le Club exprime sa stupéfaction face à la lecture de l'annonce d'une rencontre ce vendredi de Monsieur Daniel Hechter avec des associations de supporters. Le Club rappelle que, Président du Paris Saint Germain de 1973 à 1978, Monsieur Hechter avait dû quitter prématurément ses fonctions. Ce dernier n'a été en aucun cas mandaté par la Direction du Club ou l'actionnaire pour quelque négociation, médiation ou intervention que ce soit. L'initiative personnelle et isolée de Monsieur Hechter, si elle était confirmée, apparaîtrait non seulement comme douteuse et intéressée (à quel titre ?) mais davantage très dangereuse dans les circonstances actuelles. Monsieur Hechter devra alors assumer, en cas d'incident de quelque nature que ce soit, la responsabilité et les conséquences de sa curieuse intervention.

    Le Paris Saint Germain est dans l'obligation d'appliquer strictement des consignes dictées par le contrat de sécurité visant à améliorer la sécurité dans et aux abords du Parc des Princes. Il est également contraint par la Commission Nationale Mixte Paritaire de Sécurité de la Ligue de Football Professionnel de suivre la traçabilité de chaque billet vendu aux supporters du PSG qui effectuent des déplacements.

    Faut-il encore rappeler la nécessité que soient mises en oeuvre les dispositions législatives en matière de violence. Dans ces circonstances, la Direction du Club réitère avec détermination que si elle partage la même passion pour le Club que ses supporters, elle entend fermement pour sa part que celle-ci s'exprime dans un cadre légal et dans un climat de sérénité et de non-violence.

    Nous souhaitons ardemment qu'un dialogue constructif puisse s'établir dans les plus brefs délais avec les différentes associations de supporters, hormis toute intervention extérieure scabreuse ou simplement inappropriée. Cela pour le plus grand bien du PSG.


    Ambiance ce soir au Parc...
  • ulirch-le-pen a écrit :

    Clair, ça devait être les dirigeants Bastiais qui faisaient des cris de singe lorsque leur joueur Chimbonda avait le ballon... (-)


    hé gamin, j'ai jamais protégé les supporters bastiais, j'ai juste invité tout le monde à être prudent et critique par rapport aux informations traitant de ce sujet délicat.
    Mais j'imagine que tu y étais toi à Bastia ce jour-là pour confirmer ce que disent les journalistes?
  • Je te respecte, donc merci d'en faire de même. :)
  • En Italie, les stades se vident et les téléspectateurs boudent

    LE MONDE | 06.01.05 | 14h49

    La baisse d'audience du Calcio serait due à l'inconfort des stades, au médiocre niveau de jeu et à la multiplication des retransmissions.

    Rome de notre correspondant

    Moins de 400 spectateurs payants pour un match de Série A, la première division italienne ? L'impensable s'est produit, le 10 novembre 2004, à Parme. Pour assister à la rencontre de championnat entre l'équipe locale et la Reggina, les guichetiers du stade Ennio-Tardini n'ont vu passer que 362 personnes.

    Certes, les deux équipes sont mal classées, mais une telle excuse ne tient pas quand il s'agit de la Juventus Turin, elle aussi boudée par son public alors qu'elle est en tête du championnat d'Italie. En début de saison, pour un match considéré comme un sommet contre l'AS Roma, 26 675 spectateurs avaient pris place dans le stade des Alpes, d'une contenance de 75 000 personnes.

    Depuis le début de la saison, les stars au maillot noir et blanc évoluent devant des gradins dégarnis. En Ligue des champions, contre l'Ajax Amsterdam, il n'y avait que 6 885 supporteurs, malgré une opération "prix cassés" mettant les places de virage à 10 euros. En dépit des bonnes performances de la Juve ces dernières saisons, le nombre des abonnés est tombé de 28 000 en 2003-2004 à 17 000 cette année. Le phénomène ne touche pas que le club turinois. Selon une enquête du quotidien sportif Corriere dello Sport, les stades italiens ont perdu plus d'un million de spectateurs depuis dix ans.

    "Nous avons les pires stades du monde", a reconnu Adriano Galliani, président de la Ligue professionnelle de football. Son constat est partagé par le président de la fédération, Franco Carraro : "Nos stades sont inadaptés, a affirmé récemment celui-ci. Ils ont été conçus pour la Coupe du monde de 1990, donc au milieu des années 1980. Le confort est inférieur à celui d'il y a trente ans."

    L'analyse des deux dirigeants, en pleine campagne électorale pour le renouvellement de leurs mandats, est partiellement destinée à interpeller les pouvoirs publics dans la perspective d'une candidature de l'Italie pour l'organisation du championnat d'Europe des nations en 2012. Mais elle rejoint aussi celle des dirigeants de clubs, désireux d'offrir un meilleur accueil, comme l'ont fait les Britanniques depuis quinze ans.

    Pour expliquer la désaffection du public, plusieurs entraîneurs ont également déploré la faiblesse du spectacle produit. La faute, selon eux, au trop grand nombre de matches joués. Pour la première fois depuis 53 ans, le nombre des clubs en Série A est passé de 18 à 20. "La qualité du jeu a bien baissé, a admis Carlo Ancelotti, le technicien du Milan AC. Les possibilités de préparer les matches se sont amenuisées, et le niveau s'en ressent. Je n'ai la possibilité d'entraîner vraiment l'équipe qu'une demi-heure par semaine, le reste est exclusivement de la récupération et du tableau noir."

    Manque de confort, faiblesse du spectacle, mais aussi coût des places et horaires brouillés ! Les Italiens rechignent devant les prix pratiqués : jusqu'à 40 euros pour une place en virage lors du sommet entre la Juventus et le Milan AC, le 18 décembre. Pour protester contre des déplacements de plus en plus onéreux - pas moins de 80 euros par match -, les tifosi milanais avaient déserté quelques minutes les gradins de San Siro lors du match précédant leur voyage à Turin. Ils n'avaient laissé qu'une banderole adressée à leur club chéri : "Partout avec toi !... oui, mais quand... et à quel prix ?"

    Le public reproche aussi au championnat ses nouveaux horaires. Les clubs sont accusés d'avoir vendu l'âme du Calcio à Rupert Murdoch, dont le bouquet satellite Sky diffuse tous les matches de championnat. "Horaires : la télé décide, la Ligue obéit, c'est le tifoso qui subit", ont écrit un jour les ultras du Milan AC, tandis que ceux de Bologne réclamaient "les matches à 15 heures". La traditionnelle messe du dimanche après-midi, avec coup d'envoi invariablement fixé à 14 h 30, s'étale désormais du vendredi soir au dimanche soir. On joue même aussi parfois en semaine. Refrain bien connu : trop de calcio tue le Calcio, y compris à la télévision.

    Pour son dernier match amical contre la Finlande, l'équipe nationale n'a attiré que 24 % d'audience sur RAI 1 (moins de 7 millions de téléspectateurs), contre 26 % pour un film éculé sur Canale 5. Mais ce sont les émissions de débat qui souffrent le plus de l'explosion de l'offre. L'émission 90e minute, le rendez-vous culte sur RAI 1, chaque dimanche à 18 heures, a perdu un million de téléspectateurs en un an. Sa part d'audience est passée de 32,74 % en 2003-2004 à 28,51 %.

    La baisse est aussi sensible pour "Quelli che il Calcio..." sur RAI 2 (- 4,81 %) ou les émissions de fin de soirée dominicale comme "Controcampo" sur Italia 1 (- 3,9 %) ou "La domenica sportiva" sur RAI 2 (- 2,45 %). Le lundi soir, sur La 7, l'antique "Processo Biscardi" s'étiole lui aussi. Les abonnés de Sky ont déjà tout vu, ils n'attendent plus comme avant les disputes épiques de ces talk-shows où l'on "refait le match" à perte de vue.

    Pour le directeur des sports de la Rai, Fabrizio Maffei, "la mayonnaise de la Série A ne prend pas : Sky fait la pluie et le beau temps en étalant les matches sur plusieurs jours et personne n'y comprend plus rien : il faut réfléchir à l'avenir". Certains soupçonnent la RAI de dramatiser la situation pour préparer l'opinion à la disparition prochaine du football sur les chaînes publiques. Déjà, la télévision italienne a annoncé qu'elle n'achètera que 25 matches sur les 98 possibles lors de la Coupe du monde 2006.

    Le Calcio se prépare à une autre révolution, à partir du 22 janvier : la retransmission des matches de championnat par la télévision numérique terrestre (TNT). Mediaset, le groupe de la famille Berlusconi, et La 7, appartenant à Telecom Italia, ont acquis les droits de tous les clubs, hormis la Lazio, Udinese et Sienne. Sans abonnement, sans parabole, avec un simple décodeur et une carte prépayée, les amateurs de football pourront regarder le match de leur choix pour 2 à 3 euros.

    Le risque est double pour les clubs italiens. D'une part, Sky se trouvant privé de son monopole, la prochaine négociation sur les droits télés se fera à la baisse. D'autre part, les stades pourraient continuer à se vider. Pour leur future enceinte, dont la restructuration devrait commencer en 2005, les dirigeants de la Juventus ont imaginé une "bonbonnière" accueillante et chaleureuse de moins de 40 000 places.

    Jean-Jacques Bozonnet
    . ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 07.01.05

    Illustration au Milan AC :

    http://www.fdl.it:81/image/foto/04-05/04-05_milan-fiorentina1.jpg

    http://www.fdl.it:81/image/foto/04-05/04-05_milan-fiorentina3.jpg
  • Une petite photo originale de l'entrée dans le stade en Turquie (fenerbahçe)

    http://img132.exs.cx/img132/3804/maraton2.jpg
  • excellent
  • Sainté hier soir :

    http://www.rclens.fr/photos/janvier_2005/2005_janvier_13_saint_et...

    A Parme :

    http://www.boysparma1977.it/images/nord/small/0405/0405_29d.jpg
  • Les supporters parisiens s'expriment dans ce dossier très intéressant (+)

    Lien

    Instructif et "pédagogique" :-B
  • A Nice mercredi soir :

    http://www.ogcnissa.com/images/forum/files/17.jpeg

    http://www.ogcnissa.com/images/forum/files/1105628353.jpeg
  • kibitz a écrit :
    Les supporters parisiens s'expriment dans ce dossier très intéressant (+)

    Lien

    Instructif et "pédagogique" :-B

    Au moins, ca a le mérite d'être clair et précis.

    Le seul tort que je leur donne, c'est de s'attaquer en conclusion au président. Car là, ils bloquent eux-même le processus, ils n'ont plus d'interlocuteur pour discuter des problèmes et des solutions.

    Pour le reste, rien à redire ...
  • C'est tres long mais ca vaut vraiment le coup, un passage ou le parallele avec les incidents de Metz est assez frappant:


    LETTRE OUVERTE A FRANCIS GRAILLE

    05:00 : je me réveille.
    07:00 : je pointe à l'usine.
    15:00 : je dépointe et rentre chez moi.
    16:00 : je prends ma carte d'abonné, mon écharpe, direction le Parc des Princes.
    19:00 : j'arrive à destination et entre à l'intérieur du Parc.
    20:00 : j'encourage mon club jusqu'à devenir complètement aphone.
    22:00 : je reprends ma voiture et retourne chez moi.
    01:00 : je me couche.

    Voilà à quoi ressemble à peu de chose près mes journées le samedi depuis dix ans. Je ne m'en plains pas. Je suis heureux comme ça. Lorsque les matchs ont lieu le vendredi, ma journée est exactement la même sauf que je me réveille à cinq heure le lendemain également mais je ne m'en plains pas plus. Ni de ça, ni des 280 km aller-retour que j'effectue. Je fais tout ça par passion et ce n'est vraiment pas grand chose comparé à certains.

    Vous l'aurez compris, cela fait 10 ans que je supporte le Paris Saint-Germain Football Club, ses joueurs, ses entraîneurs et même ses dirigeants. Je n'ai jamais sifflé aucun d'entre eux, ni réclamé leur démission à aucun moment. J'ai même scandé le nom de joueurs pendant que quelques uns les conspuaient pour un contrôle raté, une passe approximative ou un tir dans les tribunes.
    J'ai encouragé et défendu des joueurs qui n'avaient pas le niveau pour jouer au PSG car comme la plupart des supporters, je me fiche qu'un joueur ne soit pas bon tant qu'il donne tout sur un terrain, respecte le club et ses supporters. Ce n'est pas de sa faute si la personne qui l'a recruté pensait qu'il avait le niveau.
    Je n'en veux même pas à cette personne, que ce soit l'entraîneur ou le président car je considère que tout le monde a le droit de se tromper et qu'un club ne se construit pas en une saison mais trois, quatre, cinq voir dix saisons. J'ai conscience que le facteur chance n'est pas négligeable dans le foot.

    Tant que ces personnes ne viennent pas que pour se remplir les poches, ils ont tout mon respect. Tant que ces personnes viennent également dans le but de vivre une belle aventure en parfaite osmose entre chaque composante qui fait un club ( les joueurs, l'entraîneur, les dirigeants, le staff, les employés, les bénévoles mais aussi les supporters qui sont pour certains présents depuis la création du club ) ils pourront commettre toutes les erreurs possibles et imaginables, je les soutiendrai.

    Je suis comme 99 % du virage Auteuil contre la violence. Je n'ai jamais levé la main sur personne de toute ma vie. Ni jeté de fumigènes sur une pelouse comme 99,99 % des supporters. Comme vous, je suis quelqu'un de calme, posé...

    Aussi, permettez-moi de vous retracer les grandes lignes de ma journée d'hier.

    05:00 : je me réveille.
    07:00 : je pointe à l'usine.
    15:00 : je dépointe et rentre chez moi.
    16:00 : je prends ma carte d'abonné, mon écharpe, direction le Parc des Princes.

    Et là, tout change.

    19:00 : j'arrive à destination mais ne peux pas entrer dans le parc des princes.
    19:30 : je fais toujours la queue.
    20:00 : je fais toujours la queue, alors que je suis censé encourager mon club.
    20:15 : la queue n'a toujours pas avancé d'un centimètre.

    Et là, je ne peux pas m'empêcher de penser à ces 10 années de passion et de ferveur pour ce club... sans violence. J'étais avec une personne qui était abonné au parc depuis 25 saisons ! 25 saisons de dévotions, 25 années quasiment entièrement consacrées au PSG, sans violence...

    Et de comparer à la façon dont on était en train de nous traiter. A moins d'être complètement dépourvu d'orgueil, comment est-il possible que la rage ne puisse s'emparer de nous ? On était ni plus ni moins traités comme des moins que rien. On s'est senti minables, ridicules, humiliés.
    Tout ce foin pour soit-disant récupérer des fumigènes qui n'étaient même pas prévus au programme comme vous l'ont fait comprendre les banderoles. Tout ce foin pour la sécurité, soit-disant...
    Vous n'empecherez jamais les "ultras" d'entrer avec des fumigènes. Cela fait parti intégrante de leur monde. Respectez ça.
    Je ne suis pas un « ultra » mais je comprends les gens qui n'acceptent pas qu'on leur empêche de vivre pleinement leur passion. Les « ultras » sont près à faire des concessions comme ils l'ont affirmé à Monsieur Larrue. Mais trop honnêtes, ils se sont faits poignarder dans le dos. Qui est le voyou dans l'histoire ? Il ne faut pas ensuite s'étonner de la réaction de certains contre Metz si ce monsieur ne fait qu'envenimer les choses...



    Je me retrouvais donc là, à l'extérieur du stade pendant que le match se déroulait. J'ai payé ce match car abonné mais il est d'ores et déjà gâché. Je suis humilié. Je me sens comme un chien à qui l'on va attacher une muselière avant de le laisser entrer dans la maison sauf qu'à la place, on va me tripoter des pieds à la tête.
    Le spectacle est commencé, c'est un brave toutou croisé avec un pigeon puisqu'il a payé pour entrer mais il ne verra pas le début du match. Il paye indirectement le salaire des joueurs qui sont en train de jouer mais sous-prétexte qu'il a potentiellement un fumigène, engin qui a fait de nombreux morts au parc ces dernières années, il doit rester bien calme le chien-chien et attendre qu'on lui lance la baballe pour entrer. Il faut bien ça car le parc des princes est devenu bagdad à cause de ces supporters. C'est vrai puisqu'on le dit dans les journaux.

    Bref, je suis passé du statut d'humain à celui de dangereux cleb en une soirée. Traitez les gens comme des animaux et ils se comporteront comme tels comme disait l'autre. Il n'y a donc pas 36 cas de figure quand on prend les gens pour du bétail.

    20:15 : Soit on accepte d'être humiliés, soit... on charge.

    20:16 : On charge. Cela fait 10 ans que je vais au parc. Des dirigeants, comme vous, m'ont pris pour un pigeon mais j'ai pris le peu d'orgueil qui me restait pour me faire respecter.
    Avec plusieurs dizaines d'autres supporters tout aussi dangereux que moi, on a pris l'initiative de pousser tout le monde. Personne ne s'est jamais plein d'être poussé, presque tout le monde participait. Il y avait des enfants, ils auraient très bien pu mourir étouffés ou écrasés. Je me suis enfoncé une rambarde dans une côte qui est probablement cassée mais je me fichais de tout ça puisque j'étais devenu un pit-bull car considéré comme tel, prêt à bouffer tout ce qui se présentait.
    On a donc forcé le barrage de CRS et de stadiers qui n'ont pas résisté bien longtemps et on a permis à une centaine d'autres clebs de passer sans muselière.

    Les CRS et les stadiers n'ont pas vraiment employé les grands moyens pour nous empêcher de passer et c'est encore heureux puisque je n'aurais eu aucun remord à me battre quitte à me faire défigurer pour la première fois de ma vie.

    20:17 : Comment est-il possible que j'encourage mon club après ça ? Je n'ai pas sifflé Pauleta sur son penalty mais comment veut-il que je l'encourage quand j'ai ça en travers de la gorge. Qu'est-ce que j'en ai à foutre qu'il le plante son but dans la mesure où je ne suis qu'un chien doublé d'un pigeon pour ce club ?

    Comment est-ce que je peux accepter qu'on me dise le lendemain "t'as qu'à venir plus tôt, t'aurais pas loupé le début" alors que ça fait dix ans que je viens une heure avant le match et ce malgré les 140 bornes qui me séparent du parc et que je n'avais jamais connu le moindre problème de ce genre ? Dites-moi, comment est-ce que je peux accepter ça ?

    Dites-moi comment est-il possible que je ne puisse pas soutenir les "ultras" quand on connaît la façon dont Monsieur Larrue les humilie ?

    Comment est-il possible qu'on puisse s'intéresser au foot alors qu'il est question de notre dignité d'homme ?

    Comment ne pas péter les plombs quand des joueurs qui sont là depuis six mois disent à demi-mot que nous sommes de mauvais supporters alors qu'ils ne prennent même pas la peine de se mettre cinq minutes à notre place ? Pour une fois que c'est nous qui avons besoin de leur soutien. Mais pour qu'ils s'intéressent aux problèmes de leurs supporters, il faudrait déjà qu'ils prennent tous la peine de nous dire bonjour et au revoir...

    J'ai vécu exactement la même soirée contre Moscou.

    Vous m'avez gâché ces deux soirées, non pas parce que les résulats n'étaient pas au rendez-vous mais parce que vous ne m'avez pas permis de jouer mon rôle de supporter pour lequel je paye. Je devrais vous réclamer le remboursement de ses deux matchs pour le principe...

    Mais peu importe, aujourd'hui, je suis un mauvais supporter. En plus, je suis un voyou puisque j'ai forcé un barrage de CRS. Et pour tout vous dire, j'y ai pris un certain plaisir alors que j'ai toujours exécré la violence jusqu'à ce jour. Vous avez peut-être fait naître en moi une vocation. Il ne s'est rien passé de grave mais c'est peut-être comme ça que ça commence.

    Alors Monsieur Graille, je n'ai qu'une chose à vous dire : merci.

    Merci de m'avoir converti au hooliganisme.
  • c'est très poignant comme témoignage ... mais je pense que cela peu faire réfléchir enfin je l'espère ! :O
  • oh pinaisse :O joli témoignage il faut prendre le temps de le lire....bravo a cette personne =D (+)
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