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Notre belle Alsace

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  • Oui, je pensais bien à ce ministre parmi ces personnes influentes :)
  • kitl a écrit, le 22/02/2022 11:31 :
    Non mais justement : en quoi le conseil régional d’Alsace (1986-2015) incarnait-il un égoïsme alsacien recroquevillé voire isolationniste ?

    Par ailleurs il y a également des dizaines de milliers de travailleurs frontaliers en Lorraine, la « richesse » alsacienne ne se résume pas à cela.


    justement je te citais sur le côté humaniste qui si la question c'était posée à l'époque n'aurait certainement pas milité dans le sens d'une sortie du grand est sur la base du "on est riche pourquoi on devrait financer les autres". quand à la richesse lorraine, certes ils ont des frontaliers, mais ils se trimbalent quand même la Meuse et dans une moindre mesure les Vosges, des coins où on ne peut pas vraiment dire que l'argent coule à flot ... nous a contrario on a pas vraiment de coin en Alsace qui est à la traîne des autres.
  • Vous en penserez ce que vous voudrez, mais si je dois me définir en tant qu'humain appartenant à une communauté, je me sens Alsacien avant d'être Français.

    Et pourtant je kiffe à fond d'être Français, l'un n'empêche pas l'autre, mais Alsacien, c'est un cran au dessus. J'ai beaucoup réfléchi à ce sujet et ce placement m'apparait comme une évidence. Ca ne veut pas dire que je rejette tout le reste. Je n'ai rien contre les Lorrains, les Champenois. Mais l'échelle locale qui me semble la plus appropriée et efficace en matière de gestion est l'Alsace. Dans la France. Avec les autres.

    Ce sentiment de former une communauté n'est surtout pas une exclusion de ceux qui n'en feraient pas partie, mais une conviction sincère que c'est la façon dont ça fonctionne le mieux pour gérer la démocratie locale.

    Je sais que le stub est assez frileux sur les questions politiques en général, vu la tournure que ça prend cette discussion risque de ne pas parvenir à son terme si la passion prend le dessus, donc je me permet de rappeler aux contributeurs les règles de bienscéance qu'ils connaissent et qui conviennent à ce genre de débats. Le débat contradictoire est toujours le plus enrichissant. C'est facile d'être tous d'accords pour dire que Ludovic Ajorque est un super joueur, mais là on touche à un truc clivant. Je suis impatient de lire vos arguments en tout cas, c'est un sujet qui me touche.
  • captainflirt a écrit, le 22/02/2022 08:19 :
    magellan a écrit, le 21/02/2022 19:26 :
    La réforme du Grand Est est effectivement de nature technocratique. On sait que Hollande a gribouillé ça sur un coin de table, se prenant sans doute pour un génie redessinant le nouveau monde.


    C'est amusant comme un mouvement de réforme territoriale et de décentralisation vieux de plus de 50 ans est souvent résumé par cette maxime (elle est de Fillon je crois, un grand homme d'état au service de la représentativité locale, voire quasi familiale :) ).
    Pasqua, Voynet, Sarkozy, Balladur, la liste des décentralisateurs ne saurait se limiter à la mission Marylise Lebranchu qui n'a fait que piloter et acter de nombreuses décisions amorcées bien avant Hollande. :-B


    Je n'ai pas tout compris de ton post :'> , mais un "mouvement de décentralisation vieux de plus de 50 ans" c'est presque un oxymore. Autant dire qu'il n'y a pas de décentralisation, ce sera plus rapide; à comparer avec la suppression administrative de l'Alsace (par dilution) en 5 minutes chrono :-w
  • Cher @magellan, je dis juste que ça me paraît infondé de faire porter le chapeau de tout ça à Hollande et la légende du dessin des super régions sur un coin de table. Il s'inscrit dans la même direction que tous ses prédécesseurs et successeurs élyséens. LR/PS/EM qui forment tous de toute façon les mêmes groupes parlementaires et commissionnaires au niveau européen depuis des décennies, là d'où viennent ces vents "décentralisateur" et ces manies de groupements territoriaux. Blanc bonnet et bonnet blanc.

    Je te rejoins sur l'absence de "décentralisation" qui est un peu du cynisme politicien. Comme chacun le sait, dans réforme des collectivités territoriales, il y a le mot "Réforme". Or, ce dernier correspond presque toujours à une diminution de droits pour les citoyens (ex. réforme des retraites, réforme des allocations familiales, réforme du chômage, réforme du bac, réforme de l'assurance maladie, etc.) mais formulé de façon vertueuse, façon langue de bois.
    Le groupement des régions va de paire avec les groupements de villes, des agglomérations, et la création des métropoles. Pour être soit disant compétitif sur le plan européen...
    En général, il me semble tout de même que les collectivités ont grandi en "compétences", ou plutôt en délégations de compétences dont l'Etat n'a plus envie de s'occuper. Mais c'est clair que sans les moyens qui vont avec, bien au contraire (puisque diminution ou transferts des impôts locaux, baisse de subventions de fonctionnement, fusion et dépeçage de services publics, etc.), impossible d'avoir des résultats. En plus de ça, au lieu de réaliser des économies dans l'immédiat ça coûte beaucoup plus cher le temps de tout mettre en place et que ça fonctionne. En plus du fait que tout le monde s'y perde. C'est le comble de la gestion bureaucratique !

    Néanmoins, je pense que les usagers (en tout cas ceux qui ont les moyens) sont pour l'heure plutôt gagnants pour l'instant. Par exemple, je suis très content de ma carte Presto SNCF devenue Grand Est.:)
    Tout comme j'imagine que certains habitants intercommunautaires sont satisfaits des équipements privés qui ont fleuri un peu partout dans les groupements de communes : piscines à toboggan, spa, salles de spectacles, transports mutualisés, parc urbain et péri urbains aménagés, terrains de sports...

    Bien sûr, ces jolis arbres qui clignotent tel un sapin de Noël alsacien en plein hiver ne sauraient cacher la forêt miséreuse que dissimule ces fusions avec la suppression des services publics, notamment de proximité, l'accroissement des inégalités territoriales, la créations de déserts territoriaux, la mort des centre villes, le cloisonnement des quartiers qui se retrouvent à la périphérie de périphéries. Tout ça va de paire avec la logique de regroupement et de compétitivité territoriale, et l'accroissement des inégalités sociales.

    A titre personnel, ce sont ces aspects me touchent profondément. Bien plus que les aspects culturels alsaco-alsaciens qui sont notamment décris par @takl un peu plus haut.
    A côté de ces réalités socio-économiques, la disparition administrative de l'Alsace je m'en tamponne un peu à vrai dire.
  • Evidemment que ces différents aspects comptent énormément, mais le devenir de la région aussi. Qu'on habite à Strasbourg ou à Ambatolampy Tsimahafotsy, les racines, le combat des anciens lié au territoire et à leur identité, la projection incertaine dans l'avenir d'une terre et d'une culture dont a hérité comptent.
    Ce sont des combats qui méritent tous d'être menés.
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