Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Notre belle Alsace

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Flux RSS 1381 messages · 380.330 lectures · Premier message par meinauboys · Dernier message par sebi

  • Soit à peine 11% des électeurs de ladite "Région"...
  • Vu qu'on était à Strasbourg la capitale de tout ce bastringue c'est vraiment juste pour casser les pieds de tout le monde.
    C'est juste une entité administrative.

    Ca va encore couter un bras de déménager la capitale éventuelle du grand est ( qui sera amputée de sa partie est ) ailleurs. Je m'attends à de drôle de discussion sur la région " alsace " et sa capitale.

    J'étais contre la fusion de régions parce que ça sert à rien dans le fameux mille feuille. Il aurait mieux valu supprimer ou départements ou régions, strates avec des niveaux de compétence qui souvent se chevauchent.
  • 150.000 votants... donc moins de 8% des Alsaciens. Conclusion: 92% s'en foutent 1% ne veut pas changer et 7% veulent changer. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai comme un doute quant au fait qu'ils engagent un retour en arrière qui va coûter je ne sais combien de millions pour faire plaisir à 7% des Alsaciens...
  • captainflirt a écrit, le 21/02/2022 15:30 :
    Soit à peine 11% des électeurs de ladite "Région"...


    Je trouve ce vote tout de même important, dans une période de forts taux d'abstention en France. Et je connais pas mal de personnes qui n'étaient pas au courant de l'existence de cette consultation.
    Et, à l'image du caractère purement administratif du Grand-Est évoqué par Hammerfitz, je pense que ce vote est très significatif du manque de sens culturel de cette grande région, ressenti par une grande partie de ses habitants. Ce vide-là, ça compte énormément ; d'ailleurs il n'a été imposé ni en Corse ni en Bretagne, où cela aurait pu être très mal vécu identitairement.
    Ce grand machin imposé, avec un nom balancé parce qu'il en fallait bien un, on en a hérité ici. Je trouve que c'est plutôt bien de rappeler que ça ne colle pas.
  • Entièrement d'accord avec toi sebi.
    Je rajouterai qu'on ne serait surement pas rentré dans le Grand Est si lors du referendum pour savoir si l'on devait fusionner le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, les haut-rhinois auraient voté oui.
  • La Corse a pu garder son statut de par sa situation géographique et la Bretagne a une superficie autrement plus importante que l'Alsace pour justifier le fait de constituer une région à elle seule. Est-ce que vraiment depuis la création de cette région Grand Est, quelque chose a changé d'un point de vue culturel pour l'Alsace (je n'y vis plus depuis longtemps d'où ma question)? J'ai quand même le sentiment qu'il y a d'autres moyens plus efficaces d'oeuvrer pour la culture alsacienne qu'en démantelant la région Grand Est... mais bon ce n'est que mon simple avis.
  • oui la fusion a relancé le régionalisme :D

    D'un point de vue administratif, je vois à mon boulot (fonction publique) que le niveau Grand Est n'a pas de sens, ça ne nous coutera pas beaucoup d'effort de revenir en arrière et ça contentera les frustrés, alsaciens, mais aussi lorrains et champenois qui l'ont encore mauvaise.
  • La question du coût d'une sortie est légitime, mais est à mettre dans la balance vis à vie du bénéfice en terme de proximité et d'économies ultérieures.
    Le Grand Est à lui tout seul a fait explosé les coûts de fonctionnement, les trois régions séparées coutaient moins qu'une seule grosse... c'est le comble pour un truc qu'on nous a imposé pour "faire des économies".

    Les fédérations sportives et professionnelles sont organisées à l'échelle GE, et même si la "loi Alsace" permet théoriquement de revenir à une organisation alsacienne, on voit que pour ceux qui l'ont demandé (tennis et football) il y a blocage. Le retour à une région Alsace de plein droit règlerait au moins le problème, libre à ceux qui veulent rester structuré en GE de le faire comme certaines fédérations pour des sports n'ayant pas assez de licenciés l'ont fait bien avant 2016.

    Soyons clairs, un retour à une région Alsace ne serait pas forcément plus productive sur la protection de la culture dite alsacienne, ou sur le bilinguisme : c'est une question de volonté politique et là on entre dans un débat qui n'a pas lieu d'être sur le Stub. Mais à priori si on s'en tient au périmètre alsacien, on a plus de chances d'avoir des personnes intéressées par le sujet qu'avec des élus de Chalon en Champagne ou de Verdun, et inversement.
  • Concrètement, j'ai du mal à saisir l'enjeu des régionalistes. Ca me semble tellement surréaliste l'écart qu'il y a entre une réforme technocratique qui a finalement eu lieu avec le Grand Est pour réaliser des économies d'échelle et des revendications quasi identitaires qui se cachent derrière ce qu'ils fustigeaient il y a 10ans encore avec la CEA.
    Il y a comme un problème de compréhension du sujet, des 2 côtés.
    Pour moi les 2 sont contre productifs.

    Tant qu'ils ne touchent pas au droit local, l'Alsace demeure intacte.
  • La réforme du Grand Est est effectivement de nature technocratique. On sait que Hollande a gribouillé ça sur un coin de table, se prenant sans doute pour un génie redessinant le nouveau monde.

    Dans les défauts principaux de cette hérésie :

    - Les technocrates ont le chic de tomber dans ce piège de la pensée voulant que plus c’est grand, plus c’est économique et rentable. C’est limpide en théorie, ça ne l’est que très rarement en pratique. Ici, le seul fait d’harmoniser les rétributions des fonctionnaires territoriaux - ce qui était prévisible - engendrait déjà un surcroit de dépenses.

    - Les réalités économiques de l’Alsace, de la Lorraine, de la Champagne et des Ardennes ne sont en rien semblables, n’ont pas les mêmes besoins en investissements, en infrastructures, en équipements, etc…

    - Une fois de plus, les centres de décisions s’éloignent encore des populations.

    - Pourquoi les initiatives culturelles alsaciennes doivent-elles dépendre de décisions prises à Reims ou à Nancy ?

    Mais l’hérésie principale est ailleurs. Aujourd’hui un mouvement de mondialisation est évident et apporte beaucoup de points positifs. Mais ce mouvement « anywhere » a besoin, comme toute chose sur terre, d’un équilibre, qui ne peut ici qu’être amené que par un mouvement « somewhere » , le fait de faire partie d’une entité plus réduite, locale, avec des points de repère. Ceci pour faire simple.

    Une partie de la France électorale craint aujourd’hui de perdre la maîtrise de son histoire. Pourquoi donc la fait-elle perdre aux entités qui la composent.
  • mouloungoal a écrit, le 21/02/2022 16:29 :
    La Corse a pu garder son statut de par sa situation géographique et la Bretagne a une superficie autrement plus importante que l'Alsace pour justifier le fait de constituer une région à elle seule. Est-ce que vraiment depuis la création de cette région Grand Est, quelque chose a changé d'un point de vue culturel pour l'Alsace (je n'y vis plus depuis longtemps d'où ma question)? J'ai quand même le sentiment qu'il y a d'autres moyens plus efficaces d'oeuvrer pour la culture alsacienne qu'en démantelant la région Grand Est... mais bon ce n'est que mon simple avis.

    En fait, il était bien question d’une fusion entre la Bretagne et les Pays de la Loire, idée qui a fait un flop au pays de Gourcuff. Il y a eu clairement dans les décisions finales de délimitations de ces nouvelles grandes régions des considérations autres que simplement kilométriques, avec des influences de personnalités publiques et des spécificités locales davantage prises en compte que d’autres. C’est cette iniquité que je fustige, et le fait d’avoir été englobé dans un tout (le Grand Est) qui ne ressemble à rien. Pour moi, plus qu’une question de régionalisme, c’est une question de manque de considération.
  • La question n'est pas de savoir si on se situe majoritairement à droite, à gauche, au centre, aux extrèmes ou ailleurs. La question est de savoir si on se sent Alsacien ou autre chose. Grandestien genre... La question est de savoir si dans une aire définie on se sent d'avoir un avenir et une gestion en commun.
    La réponse est sans équivoque.

    Le résultat est sans appel, il dépasse les clivages idéologiques et politiciens. Mon sentiment est que l'Alsace n'est pas un territoire ou une "culture" mais une communauté d'idées, de valeurs et d'envie de vivre ensemble avec un projet commun. Un truc transcendant à l'échelle locale. Une identité surtout.
    C'est important à mon sens.
    Vous avez le droit de ne pas être d'accords, pourvu qu'on puisse en discuter dans le respect des opinions de chacuns.
  • captainflirt a écrit, le 21/02/2022 15:30 :
    Soit à peine 11% des électeurs de ladite "Région"...

    Y en a qui passent des 1ers tours de municipales, régionales ou départementales avec moins que ça et qui sont élus sur une base de 15% du corps électoral alors franchement ... Et là, ce n'était pas une élection donc moins d'écho dans les médias.

    M'enfin peu importe, vivement qu'on sorte de ce truc grand est pour retrouver une Institution régionale représentative d'un territoire historiquement et culturellement représentatif.
  • Le territoire alsacien n'ayant pas changé depuis belle lurette, il correspond à « l'aire définie » que tu mentionnais. Entre Vosges et Rhin, une plaine irriguée par l'Ill qui borde la plupart des bassins de population et consacre un flux nord-sud, que l'on retrouve dans toutes les voies de communication.

    De la même manière qu'il subsiste des cantons suisses de taille lilliputienne ou des Länder comme la Sarre, il y aurait une place pour une véritable Alsace de retour sur la carte. Un échelon pertinent de décision. Un territoire bien identifié, passerelle entre deux pays, davantage que le Finistère du grand est.

    Pourquoi agiter le chiffon rouge du "régionalisme" ? D'une part ce n'est pas quelque chose de forcément néfaste. Surtout, qu'on m'explique en quoi le Conseil régional d'Alsace présidé par Rudloff et Zeller, humanistes rhénans pur sucre, témoignait d'un « repli sur soi identitaire », d'une « fermeture » ou d'un mépris pour la Lorraine ou que sais-je.

    Ce qui me frappe en lisant les compte-rendu des séances de l'actuel conseil régional - qui ne siège que très rarement dans le chef-lieu au Wacken -, c'est l'incapacité des acteurs à faire émerger une cohérence régionale. Entre les Rémois qui sont tournés vers Paris, les Lorrains qui se sont entretués durant des décennies pour savoir qui de Metz ou Nancy avait la plus grosse et les Alsaciens qui sont aux manettes mais donnent l'impression de diriger depuis l'extérieur, c'est un véritable sketch.

    Le phénomène était encore aggravé par la nature de l'opposition lors du premier mandat et la composition de l'actuelle majorité où quasiment chaque arrondissement tient sa vice-présidence confiée au baron local chargé de penser région mais qui ne réfléchit qu'à l'échelle de Charleville, Saint-Dié ou Molsheim.
  • kitl a écrit, le 21/02/2022 23:57 :
    à l'échelle de Charleville

    Charleville-Mézières stp, on l'oublie trop souvent.
  • magellan a écrit, le 21/02/2022 19:26 :
    La réforme du Grand Est est effectivement de nature technocratique. On sait que Hollande a gribouillé ça sur un coin de table, se prenant sans doute pour un génie redessinant le nouveau monde.


    C'est amusant comme un mouvement de réforme territoriale et de décentralisation vieux de plus de 50 ans est souvent résumé par cette maxime (elle est de Fillon je crois, un grand homme d'état au service de la représentativité locale, voire quasi familiale :) ).
    Pasqua, Voynet, Sarkozy, Balladur, la liste des décentralisateurs ne saurait se limiter à la mission Marylise Lebranchu qui n'a fait que piloter et acter de nombreuses décisions amorcées bien avant Hollande. :-B
  • Arrêtez le côté faux cul ( pardon de l'expression) de l'identité régionale, des décisions proches du terrain etc ... la sortie du grand est l'a emporté parce que beaucoup râlent sur le fait que l'Alsace soit une région riche et que c'est elle qui finance les régions plus pauvres du grand est ... juste une question de pognon et quelque part d'égoïsme. Kitl parlait de l'humanisme d'un Rudloff ou Zeller, cet humanisme passe aussi par une certaine notion de partage et ce vote en est très loin. Et par pitié, ne me sortez pas des pipeaux comme quoi en Alsace on est riche parce qu'on bosse plus ou mieux qu'ailleurs ... on est surtout riche parce que beaucoup d'entre nous traversent les frontières allemandes ou suisse pour bénéficier des salaires plus élevés qu'en France. On a juste la chance d'habiter dans une région qui a plein d'avantages, entre autre celui d'avoir des voisins accueillant économiquement parlant qui n'a rien à voir avec nos mérites spécifiques d'alsacien.

    Perso, j'ai voté non à la sortie du grand est pour ces raisons de partage justement, parce qu'il y a quelques années, on a voté non à une région unique parce qu'entre autres des élus haut rhnois avaient peur d'être mangé par Strasbourg et que ces mêmes politiciens aujourd'hui ont peur de perdre leur pouvoir dans une région trop grande et font donc le forcing pour redevenir une région unique, chose qui leur était insupportable il y a quelques années.

    Dernière précision: je suis alsacien de souche, pur porc comme on dit ( la date de construction 1802 est inscrite au fronton de notre maison familliale du côté de Niederschaeffolsheim), je fais parti de cette génération qui est arrivée en maternelle en ne parlant que l'alsacien, j'ai appris le français à l'école, et je ne me sens pas une seule seconde inquiété dans mon identité d'alsacien par le fait qu'un lorrain ou un champenois pourrait prendre une décision dans le parlement régional ... ni à l'assemblée nationale qui est encore bien plus loin du territoire alsacien en question.
  • Non mais justement : en quoi le conseil régional d’Alsace (1986-2015) incarnait-il un égoïsme alsacien recroquevillé voire isolationniste ?

    Par ailleurs il y a également des dizaines de milliers de travailleurs frontaliers en Lorraine, la « richesse » alsacienne ne se résume pas à cela.
  • On a déjà placé deux présidents alsaciens (Richert et Rottner), niveau partage de nos "compétences" c'est pas mal.

    Plus sérieusement, quels résultats supplémentaires par rapport aux anciennes régions Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne ?

    On a parlé des fédérations sportives, mais on peut également faire le bilan de l'ARS Grand Est basée à Nancy qui a géré de manière catastrophique le début de la crise sanitaire, tout simplement parce que la région est trop grande et qu'ils n'ont pas pris la mesure de ce qui se passait à Mulhouse. On a perdu deux semaines comme ça.
  • Oui bon faut pas que les mulhousiens viennent donner des leçons, c’est un peu de leur faute la pandémie. S’ils ne s’embrassaient pas sur la bouche pendant des rassemblements religieux…
    Plus sérieusement toutes les ARS sont lentes à la réaction, du fait que le pilotage est essentiellement politique, ça aurait été la même avec l’ARS Alsace.
  • herman67 a écrit, le 21/02/2022 16:28 :
    Entièrement d'accord avec toi sebi.
    Je rajouterai qu'on ne serait surement pas rentré dans le Grand Est si lors du referendum pour savoir si l'on devait fusionner le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, les haut-rhinois auraient voté oui.


    Le référendum de 2013 n'a pas échoué que sur le vote négatif des Haut-Rhinois, la participation n'a pas été suffisante dans le Bas-Rhin non plus.

    C'est la tarte à la crème des referendums sous la Cinquième. D'abord les électeurs ne répondent jamais vraiment à la question posée. Ensuite le projet rejeté revient toujours par la porte arrière pour être bien souvent adopté, certes de façon amendée et tardive, par le pouvoir législatif. Et ensuite on se plaint que le reférendum n'a pas été respecté, ce qui en dévalorise la portée et on revient au point de départ. :)
  • Tout à fait, référendum de 2013 le OUI l'emporte à 57%, mais les conditions entrainent une défaite : le oui devait recueillir min. 25% du corps électoral (pas atteint dans le 67) et devait l'emporter dans les deux départements (le non l'emporte dans le 68). Il faut dire qu'à l'époque Buttner et Meyer, deux grands élus haut-rhinois s'étaient prononcés contre, ce qui a influencé le résultat.

    Au final aujourd'hui l'Alsace est unie sans que la population n'ait été consultée, tout comme en Corse le non l'avait emporté en 2003 (si je ne me trompe pas) et ils ont tout de même une collectivité unique.
  • Ayant eu sous les yeux le registre des inscrits sur la liste électorale de Marienthal durant presque quinze ans, je peux témoigner qu'une dizaine « d'électeurs » ont quitté le bled depuis belle lurette (rien que sur ma rue) et figurent toujours sur la liste. Ils ont déménagé sans s'inscrire ailleurs. Et depuis dix ans on envoie la propagande électorale à leur ancienne adresse et personne ne les radie.

    Cette condition de participation est un scandale lorsqu'on voit la tenue des listes électorales.
  • https://i.ibb.co/mJp3RWB/IMG-20220222-234254.jpg

    En attendant l'annexion de la Krimmeri :)
  • sebi a écrit, le 21/02/2022 22:35 :
    mouloungoal a écrit, le 21/02/2022 16:29 :
    La Corse a pu garder son statut de par sa situation géographique et la Bretagne a une superficie autrement plus importante que l'Alsace pour justifier le fait de constituer une région à elle seule. Est-ce que vraiment depuis la création de cette région Grand Est, quelque chose a changé d'un point de vue culturel pour l'Alsace (je n'y vis plus depuis longtemps d'où ma question)? J'ai quand même le sentiment qu'il y a d'autres moyens plus efficaces d'oeuvrer pour la culture alsacienne qu'en démantelant la région Grand Est... mais bon ce n'est que mon simple avis.

    En fait, il était bien question d’une fusion entre la Bretagne et les Pays de la Loire, idée qui a fait un flop au pays de Gourcuff. Il y a eu clairement dans les décisions finales de délimitations de ces nouvelles grandes régions des considérations autres que simplement kilométriques, avec des influences de personnalités publiques et des spécificités locales davantage prises en compte que d’autres. C’est cette iniquité que je fustige, et le fait d’avoir été englobé dans un tout (le Grand Est) qui ne ressemble à rien. Pour moi, plus qu’une question de régionalisme, c’est une question de manque de considération.


    Très bien dit.

    Tu peux même être plus explicite quant aux influences des personnalités publiques : la Bretagne a eu droit à plus d’égards pour des raisons de pur copinage Le Drian étant dans le gouvernement.

    Sur le principe, cette entité est une absurdité, dans la manière dont la décision a été prise, c’est un pur scandale.
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