Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Les dérives du football business

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Flux RSS 992 messages · 144.729 lectures · Premier message par luyindula · Dernier message par alcapone

  • Euzebius, si un peu de réflexion pouvait me tuer, ça (et non sa) ferait longtemps que je serais mort et les miroirs aussi.
  • A noter que le documentaire est disponible sur Dailymotion, pour être vu et revu indéfiniment :)

    Impossible d'afficher la vidéo dailymotion <iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x14mfzm"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x14mfzm_cash-investigation-foot-business-p1_news" target="_blank">Cash investigation: foot business P1</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/warrant" target="_blank">warrant</a></i>



    Impossible d'afficher la vidéo dailymotion <iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x14mgm0"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x14mgm0_cash-investigation-foot-business-p2_news" target="_blank">Cash investigation: foot business P2</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/warrant" target="_blank">warrant</a></i>

  • Qu'est ce qu'il fait là Landreau avec les mains dans les poches ?
  • Pas encore tout vu, mais rien que le fait qu'il suffit de venir en grosse berline pour se faire ouvrir les portes de Clairefontaine laisse penser plein de choses. J'ai trouvé ça formidable...
  • Toujours aussi contrasté le foot en Espagne :

    Non payés, les footballeurs de Santander refusent de jouer
  • J'avais vu cette news et je m'étais posé une question : si les 22 joueurs étaient sur le terrain, pour quel motif l'arbitre a stoppé la rencontre ?
  • Voir topic "le foot en Espagne". t
  • http://latta.blog.lemonde.fr/files/2014/02/transferts-effectifs-L...

    sources Latta

    à titre de comparaison l'effectif du club champion d'Europe à couté 233 millions.
  • Avec ou sans la TVA?
  • Dis moi ce que tu touches et je te dirai où tu joues!
    null
  • guigues a écrit, le 2014-02-07 11:18:45 :
    http://latta.blog.lemonde.fr/files/2014/02/transferts-effectifs-L...

    sources Latta

    à titre de comparaison l'effectif du club champion d'Europe à couté 233 millions.


    C'est parlant. On se rend compte que PSG et Monaco faussent totalement le championnat.
    On peut s'en réjouir, en ce qui me concerne je maintiens que ça fausse le championnat. Est-ce qu'un championnat national doit être constitué d'équipes surgonflées et composées de joueurs forment le gratin international ? Ca n'a plus de sens pour le championnat national. A la limite, on devrait créer un vrai championnat européen.

    Vous me direz que nenni, le differentiel entre Rennes et Marseille est aussi de plus de fois 4.
    Mais en brut, ça ne fait "que" 70 Mo €.

    Au delà, mais d'où vient donc tout ce fric ? Des droits tv essentiellement ?
  • Transferts : qui sont les clubs à avoir gagné le plus d'argent ?

    L'observatoire du Football (du CIES, Centre International d'étude du Sport) a fait ses comptes et dressé une liste définitive des clubs ayant amassé le plus d'argent en période de mercato depuis la saison 2008-2009.

    D'abord un chiffre. Ou plutôt une bombe. 12,5 milliards d'euros, voilà ce qu'ont dépensé les clubs des cinq grands championnats sur le marché des transferts depuis 2008. Rien de moins. Et, c'est somme toute logique, puisque l'argent qui sort d'une poche finit toujours par entrer dans une autre. Reste donc à savoir qui sont les grands gagnants des transactions du ballon rond.

    Et la réponse se fera en anglais. Yes Sir. Car le club à s'être le plus enrichi grâce à ses transferts de joueurs est, sans surprise, Tottenham, grâce à la vente de Gareth Bale au Real pour un pactole avoisinant les 100 millions d'euros. Avec 322,1 M€ récoltés, les Spurs devancent donc le Real (303,7 M€;) et le FC Porto, qui avec 282,7 M€, squatte la 3e place alors qu'il ne fait même pas partie des fameux « cinq grands championnats » (Italie, Angleterre, Espagne, France, Allemagne). Une belle performance que talonnent Liverpool et l'AC Milan (239,8 M€ et 229,5 M€;), décidément liés par l'histoire.

    http://rmcsport.bfmtv.com/i/460/0/1160099.jpg

    A noter que le premier club français est l'Olympique lyonnais 149,3 M€, juste devant Lille avec 149,1 M€. Les occupants des 22e et 23e places sont les seuls représentants tricolores d'un classement qui ne fait apparaître strictement aucun club allemand et ce malgré la très bonne santé financière de la Bundesliga. Avoir un club sain économiquement ne dépendrait donc pas des transferts ? Intéressant...

    RMC Sport
  • En quoi ceci est une dérive ?
  • Par rapport aux sommes mises en jeu et je ne voulais pas ouvrir un nouveau topic juste pour ça.
  • Pour certains clubs, par exemple Porto, c'est discutable car le montant des transferts ne va pas forcément dans la poche du club mais d'autres organismes qui possèdent le joueur transféré. En Italie, il y a aussi la copropriété (dont je ne comprends pas le mécanisme en cas de transfert).
  • Peut être que le syndic pourra t'expliquer....
  • Point de vue intéressant sur la starisation & la mutation du football.

    Les nouveaux super-héros du football
    Les meilleurs joueurs de foot vivaient autrefois comme des rock stars. Désormais, comme Lionel Messi, ils ont atteint un niveau technique et physique qui les rapproche des joueurs de PlayStation. Pour cette mutation, nous pouvons remercier Silvio Berlusconi et Rupert Murdoch, souligne un chroniqueur britannique.

    L'autre soir, avant le coup d'envoi d'un match du Paris Saint-Germain, j'étais devant le tunnel d'accès des joueurs quand Zlatan Ibrahimovic est apparu. Vision terrifiante. De près, l'attaquant suédois ressemblait à un super-héros : 1,95 mètre, un torse du diamètre de celui de Pamela Anderson et le regard carnassier d'un homme qui sort de l'entraînement, a bien mangé tous ses légumes et n'a pas raté une seule sieste quotidienne depuis des années.



    Les grands footballeurs d'aujourd'hui sont infiniment plus athlétiques que leurs prédécesseurs. Mais leur perfection va au-delà du physique. Il n'a jamais été aussi bon d'être une star du football. La discipline a été entièrement repensée dans leur intérêt. La remise du ballon d'or au meilleur joueur de l'année 2013 – Cristiano Ronaldo, du Real Madrid – était digne d'une cérémonie des Oscars de l'âge d'or de Hollywood. 



    Les grands noms du football d'hier vivaient comme des stars du rock. Ils avaient des groupies. Ils savaient qu'ils seraient physiquement brisés passé l'âge de trente ans. Ils ne gagnaient pas des fortunes : Eusebio (décédé le 5 janvier) gagnait moins de 4 800 euros au Benfica Lisbonne en 1969. Alors ils menaient la grande vie. Après tout, si vous étiez un génie du foot, ce n'était pas la peine de vous donner trop de mal. Star des années 1950, Ferenc Puskas était joliment ventru, George Best, dans les années 1960, était alcoolique, Johan Cruyff, dans les années 1970, était un fumeur invétéré, et Diego Maradona, dans les années 1980, était un cocaïnomane grassouillet. Les tentations du vedettariat étaient irrésistibles, et y succomber était presque un but en soi.

    

La télévision a changé les stars du football

    Ces grands joueurs étaient entourés de coéquipiers plutôt médiocres. A Naples, Maradona recevait souvent des passes trop en arrière, qu'il applaudissait gentiment. La plupart de ces hommes ne cherchaient pas à atteindre la perfection toutes les semaines. Pelé ne cessait de faire des matches de gala. D'après les calculs de Stefan Szymanski, économiste du sport, l'équipe d'Argentine n'a remporté que 35 % de ses matches dans les années 1980, alors que Maradona était au sommet de son art. La star argentine ne sortait le grand jeu que pour les Coupes du monde, rarement pour autre chose. 



    Et quand ces hommes passaient à l'attaque, ils le payaient cher. Pelé est sorti de la Coupe du monde de 1966 en boitant. En 1983, Maradona s'est fait écraser une cheville par le défenseur Andoni Goikoetxea (“le boucher de Bilbao”), et en 1992 Marco van Basten a vu sa carrière s'arrêter net sur une blessure à l'âge de 28 ans.



    C'est la télévision qui a changé les stars du football. Peu de matches étaient retransmis sur le petit écran avant les années 1990. A l'époque, un fan européen pouvait espérer voir Pelé une dizaine de fois au cours de sa carrière, à la télévision ou dans un stade. Jusqu'à ce que Rupert Murdoch et Silvio Berlusconi créent des chaînes spécialisées. Les stars du foot sont alors devenues un contenu télévisuel, il fallait donc les protéger. Les instances déclarèrent la guerre aux fautes et aux tacles par-derrière. Aujourd'hui, Lionel Messi a droit à un coup franc à peu près chaque fois que quelqu'un le touche.



    Un nouveau pacte 

    La télévision a enrichi les grands clubs. Et les plus riches d'entre eux monopolisent les meilleurs joueurs. Messi a rejoint le FC Barcelone à 13 ans et a passé la totalité de sa carrière entouré des meilleurs. Pour comprendre à quel point cet entourage est important, il suffit de voir comme il peine dans l'équipe d'Argentine avec des coéquipiers de moins bon niveau.



    Les grands clubs ont conclu un nouveau pacte avec les stars de la discipline : nous vous paierons une fortune si vous vous comportez comme des professionnels. Pour Ibrahimovic, quand on a un talent comme le sien, la réussite est un choix : il suffit de travailler pour. C'est ce que font les stars d'aujourd'hui. 



    Cristiano Ronaldo en est le meilleur exemple. Les footballeurs de sa carrure, avec une musculature nerveuse de sprinteur, ont tendance à se blesser rapidement. C'est ce qui est arrivé aux stars des années 1990 comme Ronaldo. Mais à force de discipline autant physique que diététique, Cristiano Ronaldo s'est fait un corps d'acier. De retour après un match à l'étranger, il prend parfois un bain glacé à 5 heures du matin. Il est arrogant parce qu'il croit, à juste titre, qu'il s'est fait à la sueur de son front. La ville de Madrid est aujourd'hui tapissée d'affiches de 19 mètres de haut le représentant en sous-vêtements.
    Jamais Diego Maradona n'a reçu de telle offre de contrat publicitaire.



    Messi est “comme sur PlayStation”

    Les stars d'aujourd'hui se blessent rarement. Ces hommes s'entraînent pour produire du génie deux fois par semaine durant presque toute leur carrière. Ronaldo a marqué en moyenne plus d'un but par match au cours des cinq dernières années à Madrid, un niveau inédit dans l'histoire du football espagnol. En 2012, Lionel Messi a inscrit le nombre record de 91 buts.



    Le génie des stars d'aujourd'hui peut paraître automatique. Pour Arsène Wenger, entraîneur d'Arsenal, Messi est “comme sur PlayStation”, une sorte de jeu vidéo humain. Le football a perdu quelque chose en cours de route. Maradona nous offrait le spectacle d'une lutte intérieure entre l'homme et le footballeur. Messi est un génie purement professionnel. Comme si Claude Monet avait signé un contrat pour la réalisation de deux chef-d'oeuvre par semaine, et qu'il s'y était tenu.



    Lionel Messi est un génie comme Monet, mais son talent est plus accessible au public. Partout dans le monde, il donne à chaque téléspectateur un aperçu de quelque chose de supérieur. Pour paraphraser le biographe de Cruyff, Nico Scheepmaker, nos vies sont aujourd'hui plus riches et plus belles avec Messi, Ronaldo et Ibrahimovic que sans eux. Et nous devons une bonne partie de ce bonheur quotidien à Rupert Murdoch et Silvio Berlusconi.


    courier international
  • Des matches amicaux truqués avant le Mondial sud-africain ?


    Au moins cinq matches de préparation au Mondial 2010 auraient été truqués par des organisations de paris clandestins, selon un document interne de la FIFA révélé par le New York Times, samedi. Le quotidien américain a procédé à sa propre enquête qui confirme ces soupçons et pointe une société écran basée à Singampour. Au total, une quinzaine de matches auraient été manipulés.
    Penalties inexistants

    Le NYT évoque notamment le match entre l'Afrique du Sud et le Guatemala, dont l'arbitre nigérien aurait déposé par la suite une somme de 100 000 dollars sur un compte sud-africain. La rencontre, remportée 5-0 par le pays hôte s'était signalée par deux penalties pour des mains inexistantes.

    L'Equipe.fr

    C'est beau le foot!!!
  • http://img4.hostingpics.net/pics/849185corruption11.png

    dans le même genre & pour conan grand fan de la liga adelante, ou les rebondissements et les séries sont fréquents ;)
  • http://www.ultras-tifo.net/images/stories/reports/2014/austria/fa...

    L'Austria Salzbourg, club historique dépossédé de son histoire par une boisson au goût douteux, et reparti dans les bas fond du foot autrichien en 2006, est sur le point de retrouver la seconde division. 2-2 à l'extérieur lors du barrage aller face à un obscur club de la région de Vienne.
  • [i]Trouvé sur un blog...
    [/i]

    ARGENTINE : AU CHE GUEVARA FC, QU'IMPORTE LA VICTOIRE

    LE CHE GUEVARA F.C. DANS SOHO

    Ils sont 11 garçons, les bras levés, en baskets à crampons et maillot rouge à l'effigie du Che. Ils pénètrent sur la pelouse la mine sérieuse, concentrée, comme s'ils savaient que seules la discipline et la concentration leur permettront de dominer l'équipe adverse et de planter le ballon au fond des cages ennemies. Parents, frères et soeurs, amis, grands-parents, oncles et tantes et voisins saluent leur entrée aux cris de “Allez Che Guevara !”, “Vas-y, le Che !”, “Hasta la victoria siempre !”, ou encore “Guévaristes en finale !” Et dans cette histoire, le Che, c'est une équipe de foot. Tous les week-ends, ses matchs sont des événements familiaux.

    Il n'y a qu'un seul et unique Che Guevara dans l'histoire du football mondial, et c'est ce club, où de jeunes Argentins évoluent dans plusieurs divisions. Avant le coup de sifflet d'engagement, les proches déploient une grande banderole frappée du portrait d'Ernesto Guevara, tandis que sur le poste de radio retentit la chanson Hasta siempre, Comandante – un hymne au Che composé en 1965 par le Cubain Carlos Puebla [pour saluer le départ de Guevara de Cuba]. D'ici, en tout cas, de ces petits guévaristes désormais lancés à la poursuite du ballon sur ce terrain, il se peut qu'émerge la nouvelle étoile du foot latino-américain.

    Mais le plus important, en tout cas pour la présidente du club, n'est pas là : l'important, c'est que de leurs rangs sortiront peut-être les nouveaux modèles du quartier, des acteurs du changement social, qui ouvriront la voie à la population pauvre de la ville de Jesús María. Au Che Guevara FC, on attend davantage que des stars : on attend l'homme nouveau. Jesús María se trouve dans la province de Córdoba, dans le centre-nord de l'Argentine, à 50 kilomètres au nord de la capitale provinciale. Mónica Nielsen vit dans un quartier résidentiel de Jesús María : c'est elle, la présidente du Club Social y Deportivo Che Guevara, fondé le 14 décembre 2006.

    “Laissez-moi d'abord dire une chose. Nous, nous ne sacrifions pas un seul gamin sous prétexte de financer les activités de 200 autres. Nous n'allons pas vendre des joueurs pour de l'argent, lance-t-elle d'emblée. Nous allons à contre-courant de ce qui a corrompu le foot. Avec le nom illustre que nous portons, je ne peux pas me permettre de commencer à faire du business sur le dos des gamins.” La présidente du Che Guevara sait qu'elle n'aura pas la tâche facile. Que la soif de gloire guette de toutes parts, en permanence. Elle le sait, car elle se souvient que les choses n'ont jamais été simples, et ce dès le début.


    LE CHE GUEVARA F.C. DANS SOHO
    Aujourd'hui, le club compte 120 joueurs de 6 ans et plus, répartis sur 7 divisions. Et tout est gratuit : aucun d'eux ne débourse un peso. C'est cette cause qu'elle défend, insiste Mónica, dont l'enthousiasme est visible. Les jeunes footballeurs ont déjà été invités à jouer à l'étranger et le club fait des émules. La présidente sait qu'une bonne saison, avec des championnats et des victoires, ferait beaucoup pour sa cause. Mais elle sait aussi que, dans son club en tout cas, l'important n'est pas de gagner.

    “C'est un club à vocation sociale, avant tout. Le gamin qui entre au Che Guevara FC sait qu'il sera toujours libre de partir pour un autre club. Les portes sont ouvertes, personne n'est prisonnier, chez nous. Nous affrontons des clubs qui tiennent leurs gamins en otage. Mais nous avons le courage de rencontrer des équipes qui ont un pouvoir d'achat supérieur au nôtre. Des équipes qui, elles, font du business avec leurs joueurs, qui encaissent des droits, qui vendent des jeunes. De notre championnat, ici, à Jesús María, sont sortis des footballeurs qui aujourd'hui évoluent au River ou au Boca [les deux grands clubs de Buenos Aires]. Et les gens trouvent normal que le gamin s'en aille, que le club touche de l'argent, que la famille touche de l'argent, que le gamin soit une marchandise. Un produit de plus sur le marché, dans cette société de consommation qui est la nôtre.”

    Le Che Guevara FC a désormais un statut juridique, ses joueurs sont rattachés à la Ligue de football de la province de Córdoba et évoluent en Ligue régionale Colón. Depuis l'année dernière, ils participent aussi aux championnats des moins de 17 ans et des moins de 12 ans. Les joueurs s'entraînent sur le terrain de clubs qui, par amitié et par solidarité, leur ouvrent leurs installations. “Vous vous rendez compte que le Che Guevara a un modèle qui va à contre-courant de tout ce qui se passe dans le football actuel, où la vente de jeunes joueurs semble être le business à la mode ? — Bien sûr, mais je ne peux pas faire des affaires sur le dos des enfants, insiste Mónica Nielsen. Quand tu es guévariste, c'est à la vie à la mort : le guévarisme, c'est le sens du sacrifice. — Et si vous tombez sur le nouveau Lionel Messi ? — Si c'est un gamin qui sait tendre la main à ses semblables et à ceux qui suivent, cela se verra. Là est tout le défi. Ce petit saura s'il veut tendre la main au club, s'il veut rendre la solidarité qu'il a reçue de nous.”

    Nous sommes à quelques minutes de la mi-temps, et le Che Guevara FC a encaissé 2 buts. Mais cela n'entame en rien l'allant des jeunes joueurs, ni de leur famille, ni de cette présidente de club qui refuse de vendre ses footballeurs. En France, il y a un parfum baptisé Che Guevara. La marque de baskets Converse a fait une pub utilisant le portrait du Che. Le mannequin Gisele Bündchen a défilé à New York vêtue d'un bikini estampillé de centaines de visages du révolutionnaire argentin. Ernesto Guevara de la Serna est mis au service de cigares, de T-shirts, de maisons d'édition. Au Che Guevara FC, l'appropriation de cette figure révolutionnaire va au-delà de la mode rétro chic. D'ailleurs, le club ne brille pas : il se classe systématiquement en bas du tableau.

    Quand il sera grand, Joaquín Rojas veut être footballeur. Pour l'heure, il est sur le terrain tous les week-ends, vêtu du maillot à l'effigie du comandante Ernesto “Che” Guevara. Joaquín Rojas a 6 ans, il fait du football depuis qu'il en a 5 ; il est originaire du quartier de Güemes, un bidonville où le paco, mélange de résidus de cocaïne et de solvants ultratoxiques, se vend à tous les coins de rue. Joaquín a obligé son père et ses frères à l'accompagner au Che Guevara : malgré son âge, il savait qu'il voulait faire du foot.

    Certains clubs sont prêts à acheter des joueurs dès l'âge de 6 ans, pour peu qu'ils leur voient un avenir radieux sur les pelouses. Mónica, elle, sait dénicher d'autres talents, et elle voit déjà en Joaquín un modèle et un acteur de la vie sociale. Cet après-midi-là, le Che Guevara FC a perdu son match. Mais personne n'a l'air de trop s'en soucier. Pour ce commando de petits guévaristes, la révolution ne fait que commencer.
  • Citation:


    L’Etat va taxer les billets des rencontres sportives



    Le prix des billets de matches de football ou de rugby devraient considérablement augmenter l’année prochaine. D’après les informations de BFM Business, le gouvernement s’apprêterait à taxer ces précieux sésames, sur les recommandations de Bruxelles. Du pain et des jeux, à tout prix !

    Les fans de sport risquent de prendre un sacré coup au moral, ou au porte-monnaie. D’après les informations de BFM Business, le prix des places des rencontres sportives devraient considérablement augmenter l’an prochain, de l’ordre de 10 à 20 % à partir de la saison 2015. Cela à cause de la volonté de Bruxelles de faire appliquer la TVA sur ces évènements, en France.



    Une recommandation à laquelle serait prêt à céder le gouvernement. Une première dans l’histoire de l’économie française, et du sport national. En effet, cela fait 25 ans que la France ne fait pas payer cette taxe sur la valeur ajoutée sur les billets d’évènements sportifs. Concrètement, vous payez quelque chose de similaire puisqu’il existe une taxe sur les spectacles, qui représente environ 10 % du prix de la place. Un montant fixé librement par les mairies.



    Cependant certaines feraient payer la taxe aux clubs et d’autres non. Bruxelles veut uniformiser tout cela. La France a d’ailleurs deux mois pour se plier à cette recommandation. Mais cela risque de faire mal. La TVA ne serait pas de 5,5 %, comme celle des spectacles vivants, mais de 20 %. De quoi faire rentrer 30 millions d’euros dans les caisses de l’Etat. Vous avez dit austérité ?
  • Cela nous promet un feuilleton digne de la taxe à 75% appliquée aux clubs...Mais qui saura défendre la veuve et l'orphelin ou plutôt le supporter ?
  • Un tifo pour une chaine TV, du jamais vu non ?

    Tifo du FC Nantes pour les 30 ans de canal + contre Monaco :
    https://pbs.twimg.com/media/Bv03COCIgAAcaWL.jpg
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