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Pour le compte de la 18ème journée de ce championnat de National, Strasbourg se déplace chez un relégué de L2 qui, depuis le début de saison, se cherche. Retour sur une première partie de saison loin d’être satisfaisante sur les bords de Loire.
.Vendredi 31 juillet 2015, une date anecdotique pour tout le monde. A 24h d’un festival offensif du Racing contre la modeste équipe de l’UNFP (7-4), Orléans tout fraichement relégué en National accueille au Donjon l’équipe de Fleury Merogis (CFA). Les loirétains s’imposent 1-0 mais l’essentiel n’est pas là, Thomas Renault l’emblématique portier de l’équipe à la guêpe se blesse. Verdict: rupture totale du talon d'Achille. A une grosse semaine de la reprise, Orléans n’a pas de gardien (le jeune M’Peck n'étant pas prêt pour les joutes du national) pour la réception du CA Bastia.
A Eschau, Oumar Sissoko vie un véritable calvaire, quatre buts encaissés en à peine trente minutes (notamment un doublé d’Aguemon, preuve du calvaire), mais ce match sera son dernier en tant que chômeur. En quête d’un nouveau gardien, Orléans fait appel à lui. Voilà comment commence la saison des Orléanais.
Le premier match contre les Corses se déroule plutôt bien. Solide derrière (comme lors du titre de 2014) et efficace devant, on sent une équipe qui, malgré un grand bouleversement (et pas des moindres avec les départ de Brillaut, Maah ou Puyo pour ne citer qu’eux) se trouve assez facilement. C’est le cas de Jordi Delcos, impeccable dans son rôle de meneur de jeu. Mais une nouvelle fois le sort s’acharne sur l’US Orléans. Malgré une bonne prestation contre Tours, en coupe de la ligue, Orléans est éliminé et perd un nouveau défenseur central, à savoir Manassé Enza Yamissi qui s’est fait exclure. Il rejoint Ponroy, longuement blessé, au rayon des défenseurs absents. Orléans se déplace donc à la Meinau avec une défense totalement inédite où seuls deux joueurs sont des titulaires indiscutables pour Frapolli (Pinaud et Tomas). Dans un match terne et pauvre Orléans affiche une nouvelle fois sa solidité défensive, 0-0.
Dès lors, la solidité défensive des Orléanais va en prendre un coup. Alors qu’on se dirige vers une victoire tranquille contre Amiens (2-0), les jaunes et rouges se prennent deux buts en cinq minutes. Et ce n’est pas fini. Un mois plus tard, réception de la lanterne rouge Epinal, Orléans s’impose 3-2 mais se fait peur jusqu’à la fin. Malgré un jeu porté sur l’offensive, jeu que le coach d’Orléans Olivier Frapolli veut mettre en place cette saison, il s’avère que derrière ce n’est pas l’assurance tout risque, surtout que, dans le même temps, un nouveau pépin arrive pour l’USO: Mathieu Ligoule, l’infatigable milieu, est absent pour trois mois. Nous ne sommes même pas au mois de novembre que le début de saison est un véritable calvaire pour les Orléanais. Bis repetita pour la venue de Châteauroux. Orléans mène sans trembler 2-0 pour ce derby de la région Centre, mais une fois de plus Orléans va se faire rejoindre 2-2 et aurait même pu s’incliner si l’arbitre n’aurait pas refusé le but aux Castelroussins dans les arrêts de jeu.
Et une tuile de plus à venir. Alors qu’il devait reprendre l’entrainement début 2016, Thomas Renault est victime d’une rechute. Une nouvelle opération devra être effectué, repoussant son retour à avril. Le joueur est totalement abattu: "Dans ma tête, la saison est terminée. Mentalement, c'est très dur à accepter". En plus de cela, Orléans ne gagne plus (dernière victoire en date le 20 octobre à Fréjus Saint-Raphaël 4-1) et le président Phillipe Boutron va pousser un coup de gueule, après un match totalement fou à Boulogne (victoire des nordistes 4-3), au cours duquel Orléans est passé de 3-1 à 3-3 à dix suite à un geste d’humeur impardonnable de Delcos et mal vue par l’ancien coureur du Dakar 2014 : "C’est inacceptable. Il sera sanctionné. Non seulement, cela nuit à l’image du club mais cela laisse l’équipe à dix". Et sur l’engagement du 3-3, l'USO prend un nouveau but (comme les trois précédents) sur coup de pied arrêté. "Il faut redescendre sur terre. Être la meilleure attaque, ça me fait une belle jambe ! Ce qui compte, ce sont les points" clame Phillipe Boutron après le match. Les coups de pieds arrêtés, justement, condamnent encore Orléans à la défaite à Avranches (déjà la quatrième), où après être revenu à 1-1, l'équipe coule, bien que le score final ne soit que de 3-2.
Autant dire que le club de la région Centre n’aborde pas ce match contre le RC Strasbourg dans de bonnes conditions. Surtout vu le calendrier car après ce match contre le leader, il y aura un déplacement périlleux chez la belle équipe de Belfort, la réception de Dunkerque et un déplacement au stade de la licorne. Orléans devra surtout retrouver de la stabilité derrière pour retrouver la L2. Pour ce faire, Julien Cordonnier, le directeur sportif du club, a réussi à obtenir deux prêts. Le premier, le défenseur algérien Antar Yahia, natif de Mulhouse, qui arrive en provenance du surprenant promu de L1 Angers. Le second, le milieu de terrain Pierre Bouby, vient d’un club non loin d’Orléans (et cher à beaucoup de Loirétains de l’est), l’AJ Auxerre. Car même s’il n’y a que quatre points de retard sur le podium, il y a aussi quatre points d’avance sur le premier relégable…
Citations extraites de La République du Centre
A Eschau, Oumar Sissoko vie un véritable calvaire, quatre buts encaissés en à peine trente minutes (notamment un doublé d’Aguemon, preuve du calvaire), mais ce match sera son dernier en tant que chômeur. En quête d’un nouveau gardien, Orléans fait appel à lui. Voilà comment commence la saison des Orléanais.
Le premier match contre les Corses se déroule plutôt bien. Solide derrière (comme lors du titre de 2014) et efficace devant, on sent une équipe qui, malgré un grand bouleversement (et pas des moindres avec les départ de Brillaut, Maah ou Puyo pour ne citer qu’eux) se trouve assez facilement. C’est le cas de Jordi Delcos, impeccable dans son rôle de meneur de jeu. Mais une nouvelle fois le sort s’acharne sur l’US Orléans. Malgré une bonne prestation contre Tours, en coupe de la ligue, Orléans est éliminé et perd un nouveau défenseur central, à savoir Manassé Enza Yamissi qui s’est fait exclure. Il rejoint Ponroy, longuement blessé, au rayon des défenseurs absents. Orléans se déplace donc à la Meinau avec une défense totalement inédite où seuls deux joueurs sont des titulaires indiscutables pour Frapolli (Pinaud et Tomas). Dans un match terne et pauvre Orléans affiche une nouvelle fois sa solidité défensive, 0-0.
Dès lors, la solidité défensive des Orléanais va en prendre un coup. Alors qu’on se dirige vers une victoire tranquille contre Amiens (2-0), les jaunes et rouges se prennent deux buts en cinq minutes. Et ce n’est pas fini. Un mois plus tard, réception de la lanterne rouge Epinal, Orléans s’impose 3-2 mais se fait peur jusqu’à la fin. Malgré un jeu porté sur l’offensive, jeu que le coach d’Orléans Olivier Frapolli veut mettre en place cette saison, il s’avère que derrière ce n’est pas l’assurance tout risque, surtout que, dans le même temps, un nouveau pépin arrive pour l’USO: Mathieu Ligoule, l’infatigable milieu, est absent pour trois mois. Nous ne sommes même pas au mois de novembre que le début de saison est un véritable calvaire pour les Orléanais. Bis repetita pour la venue de Châteauroux. Orléans mène sans trembler 2-0 pour ce derby de la région Centre, mais une fois de plus Orléans va se faire rejoindre 2-2 et aurait même pu s’incliner si l’arbitre n’aurait pas refusé le but aux Castelroussins dans les arrêts de jeu.
Et une tuile de plus à venir. Alors qu’il devait reprendre l’entrainement début 2016, Thomas Renault est victime d’une rechute. Une nouvelle opération devra être effectué, repoussant son retour à avril. Le joueur est totalement abattu: "Dans ma tête, la saison est terminée. Mentalement, c'est très dur à accepter". En plus de cela, Orléans ne gagne plus (dernière victoire en date le 20 octobre à Fréjus Saint-Raphaël 4-1) et le président Phillipe Boutron va pousser un coup de gueule, après un match totalement fou à Boulogne (victoire des nordistes 4-3), au cours duquel Orléans est passé de 3-1 à 3-3 à dix suite à un geste d’humeur impardonnable de Delcos et mal vue par l’ancien coureur du Dakar 2014 : "C’est inacceptable. Il sera sanctionné. Non seulement, cela nuit à l’image du club mais cela laisse l’équipe à dix". Et sur l’engagement du 3-3, l'USO prend un nouveau but (comme les trois précédents) sur coup de pied arrêté. "Il faut redescendre sur terre. Être la meilleure attaque, ça me fait une belle jambe ! Ce qui compte, ce sont les points" clame Phillipe Boutron après le match. Les coups de pieds arrêtés, justement, condamnent encore Orléans à la défaite à Avranches (déjà la quatrième), où après être revenu à 1-1, l'équipe coule, bien que le score final ne soit que de 3-2.
Autant dire que le club de la région Centre n’aborde pas ce match contre le RC Strasbourg dans de bonnes conditions. Surtout vu le calendrier car après ce match contre le leader, il y aura un déplacement périlleux chez la belle équipe de Belfort, la réception de Dunkerque et un déplacement au stade de la licorne. Orléans devra surtout retrouver de la stabilité derrière pour retrouver la L2. Pour ce faire, Julien Cordonnier, le directeur sportif du club, a réussi à obtenir deux prêts. Le premier, le défenseur algérien Antar Yahia, natif de Mulhouse, qui arrive en provenance du surprenant promu de L1 Angers. Le second, le milieu de terrain Pierre Bouby, vient d’un club non loin d’Orléans (et cher à beaucoup de Loirétains de l’est), l’AJ Auxerre. Car même s’il n’y a que quatre points de retard sur le podium, il y a aussi quatre points d’avance sur le premier relégable…
Citations extraites de La République du Centre
