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- 3.8 / 5 (6 notes)
- Date
- Catégorie
- Après-match
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- Auteur(s)
- Par athor
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Le Racing n'a pu faire mieux qu'un match nul 0-0 sur le terrain d'Orléans, au terme d'une rencontre insipide. Malgré un jeu sans inspiration, il demeure leader d'un championnat qu'il est pourtant bien loin de dominer.
Evidemment, les chantres de la philosophie franco-française du résultat avant tout et du « peu importe la manière » se satisferont de ce match nul arraché sur la pelouse d'Orléans, club professionnel, mais qui n'avait pas connu de succès depuis l'automne. D'autres verront plutôt la confirmation d'un manque criant de créativité et d'inspiration dans le jeu de ce Racing cuvée 2015/2016. Le match de la semaine dernière face au dauphin de Belfort semblait pourtant avoir constitué un match référence à ce niveau, mais la prestation restait toutefois à relativiser, tant les hommes de Michel Goldman étaient venus avec l'intention d'ouvrir le jeu et de ne pas se recroqueviller devant leur surface. Dans le Loiret, face à une équipe plus compacte, le RCS est retombé dans ses travers des matchs aller.
Pourtant, Jacky Duguépéroux avait décidé l'aligner le même 11 de départ que vendredi dernier, avec une nouvelle titularisation de Denis Bouanga, rapidement devenu le chouchou d'un public visiblement bien prompt à s'enflammer.
Logiquement, un compte rendu devrait vous détailler les actions marquantes du match. Mais mis à part cette énorme occasion de Denis Bouanga, qui envoie le centre de Liénard largement au dessus du but de Sissoko, alors qu'il était à six mètres de la cage, il ne s'est rien passé de notable durant les 45 premières minutes. L'USO et le Racing se sont contenté de s'affronter dans le coeur du jeu, avec certes de l'intensité dans les duels, mais aussi un niveau technique parfois affligeant, même à l'échelle du National. Preuve de cette mi-temps sans relief, la prestation de la paire de récupérateurs alsaciens Kanté et surtout Mayoro N'Doye, fantomatique. En face, les locaux se contentent également d'une seule occasion, sauvée par un bon Oukidja.
La seconde période ne voit pas vraiment le spectacle décoller, malgré le remplacement rapide d'un Oumar Pouye encore une fois très (trop) décevant par Stéphane Bahoken. Avec la réussite d'un leader, le Racing est tout de même tout heureux de voir le petit ballon piqué de Gomis heurter le poteau d'un Alexandre Oukidja battu cette fois-ci. Son homologue a dû être tout aussi soulagé lorsque que, à dix minutes du terme, sa faute de main devant Liénard a failli coûter les trois points. Difficile d'être plus exhaustif dans la liste des occasions, tant la rencontre fut pauvre et surtout marquée par les lamentations du duo de commentateurs de MCS. Signalons tout de même la sortie sur blessure de Jérémy Blayac en fin de match, à la suite d'une béquille dans le bas du dos, causée par ce poète d'Antar Yahia.
Le mot de la fin pour Massiré Kanté, exprimant bien toute l'ambition actuelles des hommes de Duguépéroux: « on a pris un point on est content, le principal, c'est qu'on n'a pas pris de but ». Le Racing est toujours leader d'un championnat très serré, mais surtout à la faveur des résultats négatifs de ses poursuivants. Cette situation est-elle durable, rien n'est moins sûr...
Pourtant, Jacky Duguépéroux avait décidé l'aligner le même 11 de départ que vendredi dernier, avec une nouvelle titularisation de Denis Bouanga, rapidement devenu le chouchou d'un public visiblement bien prompt à s'enflammer.
Logiquement, un compte rendu devrait vous détailler les actions marquantes du match. Mais mis à part cette énorme occasion de Denis Bouanga, qui envoie le centre de Liénard largement au dessus du but de Sissoko, alors qu'il était à six mètres de la cage, il ne s'est rien passé de notable durant les 45 premières minutes. L'USO et le Racing se sont contenté de s'affronter dans le coeur du jeu, avec certes de l'intensité dans les duels, mais aussi un niveau technique parfois affligeant, même à l'échelle du National. Preuve de cette mi-temps sans relief, la prestation de la paire de récupérateurs alsaciens Kanté et surtout Mayoro N'Doye, fantomatique. En face, les locaux se contentent également d'une seule occasion, sauvée par un bon Oukidja.
La seconde période ne voit pas vraiment le spectacle décoller, malgré le remplacement rapide d'un Oumar Pouye encore une fois très (trop) décevant par Stéphane Bahoken. Avec la réussite d'un leader, le Racing est tout de même tout heureux de voir le petit ballon piqué de Gomis heurter le poteau d'un Alexandre Oukidja battu cette fois-ci. Son homologue a dû être tout aussi soulagé lorsque que, à dix minutes du terme, sa faute de main devant Liénard a failli coûter les trois points. Difficile d'être plus exhaustif dans la liste des occasions, tant la rencontre fut pauvre et surtout marquée par les lamentations du duo de commentateurs de MCS. Signalons tout de même la sortie sur blessure de Jérémy Blayac en fin de match, à la suite d'une béquille dans le bas du dos, causée par ce poète d'Antar Yahia.
Le mot de la fin pour Massiré Kanté, exprimant bien toute l'ambition actuelles des hommes de Duguépéroux: « on a pris un point on est content, le principal, c'est qu'on n'a pas pris de but ». Le Racing est toujours leader d'un championnat très serré, mais surtout à la faveur des résultats négatifs de ses poursuivants. Cette situation est-elle durable, rien n'est moins sûr...