Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La SIG

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Flux RSS 8490 messages · 1.367.534 lectures · Premier message par rcsmick · Dernier message par chrisneudorf

  • Disons que pour un club qui ne compte qu'un seul titre (et une belle collection de finales...) au palmarès, tout est bon à prendre, y compris un gros chèque.

    kitl a écrit, le 22/02/2015 10:28 :
    Souffel en différé sur Sport+ vers 20h45 c'est ça ?

    Oui à en croire la grille TV.


    Maousse costauds !

    Il a fallu une prolongation pour départager la SIG et Dijon, hier à Disneyland. Au bout du suspense, les Strasbourgeois ont gagné le droit de défier Le Mans, aujourd’hui à 17h00, en finale de la Leaders Cup.

    http://s-www.dna.fr/images/74D47DCD-EF5F-4B80-A9E9-C6CD315198A0/D...

    À quoi tient une finale de Leaders Cup ? Peut-être bien à cette interception d’Antoine Diot sur la remise en jeu dijonnaise effectuée par Steven Gray à 3’30’’ de la fin du temps réglementaire. Le dunk écrasé par Jérémy Leloup dans la foulée replaçait les Alsaciens à une longueur de la JDA (59-60).

    « Il y a toujours des moments un peu clés dans ce genre de rencontre, a convenu le champion d’Europe, auteur d’un match énorme (22 points, 7 rebonds, 9 passes, 28 d’évaluation) et des deux lancers-francs de l’égalisation à 66-66, à neuf secondes de la sirène. Peut-être que cette action nous a redonné un supplément de dynamisme, mais il n’y a pas que ça. Il y a aussi eu les rebonds de Matt, la débauche d’énergie de Paul et Tony, les écrans de Jérémy ou la défense d’Axel sur Walker. »

    Un mano à mano haletant

    À quoi tient une finale de Leaders Cup ? Peut-être bien aussi aux deux lancers-francs manqués par André Harris à dix-neuf secondes de la fin du temps réglementaire, qui auraient conféré quatre points d’avance aux Bourguignons. « S’il les met, ça peut effectivement se passer différemment… », a soufflé Vincent Collet. Ce double échec a, en tout cas, précédé une prolongation à sens unique (13 à 6 pour la bande à Campbell) qui expédie la SIG en finale de la “coupe à Mickey” pour la deuxième fois en trois ans.

    Les Alsaciens, hier, ont réussi la gageure de sortir victorieux d’un mano à mano haletant en ne shootant qu’à 34 % à deux points et en manquant un nombre incalculable de lay-up … immanquables. « Ça en a été désespérant, a convenu coach Collet. C’est comme si le panier se refusait à nous. Matt (Howard) n’est pas le plus grand des finisseurs, mais un sur dix, à un mètre du cercle, il ne l’avait jamais fait et j’espère qu’il ne le fera pas trop souvent. Le raté de Tadija (Dragicevic) en première mi-temps, même dans les matches de benjamins, on ne voit pas ça. »

    Alors que la JDA a rentré quantité de shoots compliqués, la SIG a raté pléthore de paniers faciles. L’absence d’Ali Traoré – grippé et contraint de garder la chambre – n’est pas étrangère non plus aux difficultés qu’elle a rencontrées dans le jeu intérieur. « Ali peut “poster” et on avait un point d’ancrage en moins, a analysé Jérémy Leloup, plutôt saignant lui aussi. Les défenses en effet se concentrent moins sur Bangaly. » Le titulaire du poste cinq pourrait heureusement faire son retour cet après-midi.

    À défaut d’avoir été efficaces dans la finition, les Strasbourgeois ont au moins été maousse costauds au rebond et en défense – « Je peux difficilement demander plus à mes joueurs », a dit le sélectionneur – et cette vertu, combinée à un état d’esprit irréprochable, les autorisent à partir à la conquête d’un nouveau trophée, dix ans après le titre de champion de France, face au Mans.

    « Il ne faut pas se satisfaire d’être là, a prévenu Antoine Diot. Ça ne sert à rien d’aller en finale pour la perdre. » Le MVP de la demi-finale écarte en tout cas l’idée d’un syndrome lié aux précédentes déconvenues à l’heure du quitte ou double. « C’est une nouvelle équipe, une nouvelle saison. Je n’ai pas connu les finales d’il y a deux ans, Matt, Tony, “Dragi” n’en ont pas connues. Bien sûr, ce n’est pas un match comme les autres et il y aura de la pression. Mais il faut qu’on s’en serve pour être encore meilleurs. Qu’on l’amplifie. »

    À Disneyland, c’est un happy-end qui est cette fois attendu.

    (DNA)
  • Dans la douleur la SIG met fin à la malédiction en s'imposant (60-58) en finale de la Leaders Cup ! Les hommes de Collet sont enfin récompensés et maintenant que le déclic a eu lieu, pourquoi pas rêver à un incroyable triplé au niveau national...
  • La SIG s'est totalement effondré dans le 4ème QT, où Le Mans a effectué un gros retour. Sur la dernière action, il y a clairement faute sur le tir à 3 points d'Eito, ce qui aurait pu tout changer.
    Mais bon, on va retenir ce titre, le premier depuis 10 ans, et le premier peut-être avant l'un ou l'autre en fin de saison.
  • Victoire pas très belle (ce troisième quart-temps en mode barbelés et la fin cafouillée...), mais peu importe :)
  • Magnifique !

    Cette fois, ça y est. Après 10 ans de disette, la SIG a remporté un trophée en battant en finale de la Leaders Cup un vaillant Le Mans : 60-58. Après avoir creusé un écart de 18 points en début de dernière période, la SIG s’est fait peur en encaissant un 22 à 5 qui a failli faire basculer la rencontre. Mais ils en voulaient trop, ils ne lâcheront plus le succès, sauvé par un contre de Leloup à l’ultime seconde !

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    Au-delà de la stabilité émotionnelle de ses acteurs, cette finale allait aussi se jouer sur la fraîcheur. Le troisième match du week-end, avec un gros enjeu, pesait dans les jambes. D’autant qu’il fallait bien mettre un maximum d’engagement dans les défenses. Beaubois ouvrait le score rapidement (0-2), avant de quitter le parquet après un choc de son genou sur celui de Leloup. Diot prit le match à son compte (4-2, 3e’) avant que la fébrilité ne s’empare de l’attaque alsacienne. Les occasions manquées, comme la veille, se multipliaient symbolisées par un vilain 3 sur 10 aux tirs. Le Mans, fort d’un solide 4 sur 7, avait trouvé en Shy Ely, plutôt discret dans les deux premières rencontres, un atout majeur, et avec Charles Kahudi et Daniel Ewing, il portait Le Mans en tête (4-7, 9-13, 9e’), dans un match plutôt fermé.

    Le banc apporte beaucoup

    Avec l’entrée en jeu de Lacombe, puis de Toupane et de Fofana, fera beaucoup de bien à la SIG qui égalisait à 13 partout avant de mettre la main sur le match dans le deuxième quart temps. Fofana en particulier – Traoré, remis de son virus, avait débuté la rencontre – était très actif (quatre rebonds, un contre, 2pts), et le panier derrière l’arc de Dragićević replaçait la SIG aux commandes : 18-15. Le jeu collectif strasbourgeois était très performant (10 passes en 20 minutes), la défense intransigeante et le 11-2 donnait une autre allure à cette finale : 24-17 puis 29-19 (17e’). Seul le passage en zone des hommes de Kunter mit la SIG en difficulté avant qu’elle ne trouve Howard près du cercle pour garder sept points d’avance à la pause : 31-24.

    Une pluie de fautes

    Le troisième quart tant redouté après les mauvaises expériences de ces dernières semaines débutait par une série de… coups de sifflet. Une troisième faute, technique, à Wallace qui avait provoqué Howard, suivie de la quatrième de l’Américain, en attaque cette fois. Mais Traoré puis Howard seront à leur tour sanctionnés pour la troisième fois. Et en 2’30’’, les deux équipes se retrouvaient dans la pénalité. Pas de quoi décourager les Alsaciens, encore accrochés à 34-30 (24e’) mais qui avaient déployé leur zone match-up. Une forteresse que les Manceaux ne parviendront plus guère à franchir.

    A l’opposé, sous la baguette d’un Antoine Diot en mode MVP, les Strasbourgeois avaient enfin trouvé des solutions face à la zone mancelle. Axel Toupane efficace malgré l’un ou l’autre péché de gourmandise et impeccable sur la ligne de réparation, avait contribué au 13-2 qui permit de creuser l’écart à l’amorce du dernier quart : 47-32.

    Dernières frayeurs

    Lacombe décochait une flèche à trois points, Fofana répondait à Ely et le banc de la SIG se levait comme un seul homme : 52-34 (32e’). Le plus dur semblait fait mais c’était compter sans l’énergie du désespoir des Manceaux, portés par Eito et Ewing qui enfilaient un 0-10 en profitant de quelques balles perdues : 52-44 (35e’).

    Vincent Collet avait grillé deux temps morts mais la faute technique à Diot, consécutive à une provocation d’Eito non sanctionnée offrait cinq points au Mans qui reviendra même à 57-56.

    Louis Campbell, capitaine exemplaire tout au long du week-end, délivrait son équipe (60-56) et sur la dernière possession, à 60-58 et au buzzer, Jérémy Leloup contrait le tir à trois points d’Eito ! La malédiction était vaincue… Vincent Collet et la SIG tenaient enfin le trophée qui leur tendait les bras. Magnifique !

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    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • Belle victoire, même si la fin de match a été stressante....
  • Enfin un titre !..................10 piges plus tard ! le 3éme dans l'Histoire du club ! quel pied ! après 3 finales ratée en 2 ans ! le déclic ?

    Sur le match encore un fois la SIG arrive à mettre l'adversaire au fond du trou : jusqu'à +18 et fini par stresser et faire stresse ses fans................ une finale assez fermée et tactique deux grosse défense comme hier !

    Manque d'efficacité offensive (mais après 2 back to back assez logique ) les sortie de Beaubois et Eito tout deux sortie temporairement sur blessure et revenus sans doute légèrement diminué ont aidé la SIG également :)

    sinon pour un fois qu'une équipe perd plus de balles que nous : MERCI !
  • Je ne sais pas si on peut considérer un titre de champion de Pro B comme un trophée majeur, mais qu'importe que ce soit la 2e ou la 3e ligne au palmarès du club, l'essentiel étant d'avoir mis fin à notre série noire. Merci aux joueurs, Merci à Monsieur Collet et aux dirigeants, il faut croire que la SIG aime le chiffre 5, vivement la suite !
  • Ce soir, seul le résultat était important, et la maniére importe peu....
    Ce titre peut et doit complétement libérer cette équipe et le club.
  • Je ne suis pas sûr que cela sera libérateur; rappelez vous le Zénith ; même scenario ; la faute technique de Diot est symptomatique d'une incapacité de cette équipe à gérer une domination , un peu à l'instar du Racing.
  • Je ne suis pas sûr que cela sera libérateur; rappelez vous le Zénith ; même scenario ; la faute technique de Diot est symptomatique d'une incapacité de cette équipe à gérer une domination , un peu à l'instar du Racing.
  • Et qu'importe le temps que ça prend, on a la confirmation que Collet finit toujours par gagner, comme ce fut le cas avec Le Mans, Villeurbanne, l'équipe de France et maintenant la SIG. Un sacré palmarès pour celui qui a débuté sa carrière en tant que coach principal il y a 15 ans seulement.
  • Au fait cette victoire leur donne quoi comme titre ?
    Et cela leur permet une qualification Européenne ? si oui a quel coupe ?
  • En plus d'un trophée, la Leaders Cup permet au vainqueur de remporter un chèque de 100000 euros, ce qui n'est pas négligeable pour un club de basket dans l'hexagone. Aucune qualification européenne par contre mais inutile de s'inquiéter à ce sujet, la SIG ne compte pas s'arrêter en si bon chemin..


    Paroles de vainqueurs

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/02/finale_LDC_2.jpg

    Vincent Collet : « Fier de l’identité française de mon équipe »

    « Il y avait de très fortes attentes et il fallait enlever de la pression pour la fin de saison en remportant ce titre. Gagner ensemble, c’est important. J’espère aussi que la fin de match nous servira. Je n’ai pas été très heureux tout de suite car on a mal joué deux minutes et puis le « trouillomètre » est passé à 0. On s’est mis à moins bien défendre, on avait encaissé 32 points en 30 minutes avant d’en prendre 26 dans les dix dernières ! Mais il y a une vraie logique dans notre succès. On a été dominateurs sur l’ensemble du match. Ce qui me plaisir dans cette victoire, c’est le choix de l’identité française de mon équipe. On a fait le trou dans le troisième quart avec cinq Français »

    Martial Bellon : « Un soulagement et une fierté pour le territoire »

    « C’est un soulagement d’avoir enfin gagné, 10 ans après le titre et cinq ans après avoir reconstruit le club. C’est la victoire sportive de Vincent et de ses gars mais c’est aussi un soulagement pour tous ceux qui nous ont accompagnés depuis 5 ans : le directoire, les collectivités locales, les partenaires, les actionnaires. C’est aussi une fierté pour le territoire, car il y a cinq ans, le sport professionnel était au plus bas en Alsace. Il n’y a donc pas de fatalité … Il y avait tout un peuple derrière nous pour redresser ce club. Je suis très fier pour eux également. Je suis resté volontairement très en retrait des joueurs cette semaine, c’était la volonté de Vincent pour pouvoir bien préparer cette Leaders Cup. Sur ces trois jours, ce sont Vincent et ses joueurs qui ont fait le job. Le 15 mai 2011 aura été une date historique pour le club. Ce jour-là, j’ai fait la connaissance de Vincent Collet dans un café, à côté de Bercy. Et je lui ai dit qu’il y avait trop d’Américains dans le basket, que le public ne s’identifiait pas à ces équipes-là. Il a partagé mon sentiment et on a mis au point une stratégie. Je suis très heureux de cette démonstration ».

    Antoine Diot : « On a du caractère »

    « On a montré du caractère sur ces trois jours et ça nous servira pour la suite. C’était un basket de guerriers et nos efforts défensifs ont été payants. C’est aussi une récompense pour notre capitaine, Louis, qui est là depuis trois et qui est entré dans le vestiaire en criant : ‘’Finally!’’ On a cru qu’ils allaient lâcher lorsqu’on a pris beaucoup d’avance mais ils sont revenus avec l’énergie du désespoir et on jouait à reculons. Mais tout s’est bien terminé ».

    Ali Traoré : « On ne veut pas s’arrêter là !»

    « On a eu du mal dans le quatrième quart temps mais la victoire est là au bout. Mais on ne veut pas s’arrêter là. On va se reposer et retourner au travail pour le prochain match samedi ».

    Bangaly Fofana : « Avec le cœur »

    « On s’est vraiment fait très peur dans le dernier quart temps. On avait fait le travail pour avoir un écart de 20 points mais leur zone nous a fait du mal et on s’est un peu relâché. Ce soir on a vraiment gagné avec le cœur ! »

    Paul Lacombe : « La star, c’est l’équipe »

    « Les fantômes du passé sont revenus au galop dans le dernier quart mais ce soir on avait décidé de gagner. On n’a rien lâché, à l’image des deux dernières actions avec le gros shoot de Louis et le contre de Jérémy. C’est superbe pour tout le monde : pour le club, pour la ville, pour les fans qui sont dans l’attente depuis 10 ans. Je pense aussi que c’est mérité par rapport à notre début de saison. Ce soir, plus que jamais, la star c’était l’équipe. Hier, Antoine nous fait gagner mais ce soir c’est l’équipe entière ! C’est ça qui fait notre force aujourd’hui et ça le restera jusque la fin de la saison ! »

    Axel Toupane : « Cette victoire est géniale »

    « Cette victoire est géniale. Le scénario était un peu fou. On s’est fait un peu peur dans le dernier quart mais notre défense nous fait gagner sur la dernière action. C’est tout un symbole. Nous avons encore deux objectifs cette saison, donc il ne faut se satisfaire de celle-ci. Il faut rester focus pour la suite. On a une équipe avec 12 joueurs de très haut niveau et je pense que sur ce genre de compétition, sur trois jours, c’est important de pouvoir tourner. On l’a encore montré ce soir ».

    Jeremy Leloup : « Ça y est, on a ramené un titre ! »

    « La dernière action du match? Eito avait réussi à pénétrer juste avant et je m’en voulais un peu de ne pas avoir défendu assez dur ou de ne pas l’avoir orienté sur sa mauvaise main. J’ai eu l’occasion de me racheter sur la dernière action. Je le connais un peu, je sais qu’il peut mettre des gros shoots. J’ai réussi à anticiper et le contrer, heureusement, car ça aurait pu vraiment très mal se terminer sinon. Il y a un sentiment de soulagement car le club n’a rien gagné depuis 10 ans. Ça va peut-être aussi faire redescendre la pression car on a enfin gagné quelque chose. Ça y est, on a ramené un titre! Mais il faut rester concentrer car on a d’autres objectifs ».

    Dédicace à Jean-Marcel Geiger

    Après le succès, plusieurs dirigeants et salariés du club ont dédicacé la victoire à Jean-Marcel Geiger, directeur administratif et financier de la SIG disparu en novembre. Un bel hommage…

    (Site officiel)
  • Retour aux affaires courantes

    Six jours après avoir remporté la Leaders Cup à Disneyland, les SIGmen reviennent aux affaires courantes et retrouvent la ProA. En déplacement à Cholet (ce samedi à 20h00), Vincent Collet espère de ses joueurs qu’il n’y aura pas de contre coup lié à l’obtention de ce 1er titre. Continuer la marche en avant, engranger des victoires et préparer au mieux le quart de finale de coupe de France à venir: sur le papier les objectifs sont clairs.

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/02/SIG-Cholet_Collet.jpg

    Si l’on regarde avec attention l’histoire des précédents vainqueurs de la Leaders Cup (ou de la semaine des As), on serait tenté de tirer, à tort, une rapide conclusion. Historiquement, depuis 2003, le lauréat du trophée de mi-saison, a très souvent réussi à bien rebondir lors du match suivant en championnat. Avec dix victoires pour seulement deux défaites, lors des 12 dernières années, le retour aux affaires courantes s’est régulièrement bien passé. Seul Le Mans en 2014 et en 2006 n’avait pas réussi à ‘‘confirmer’’ ses titres et avait subi une défaite lors de son retour en ProA. Et 2006, Vincent Collet s’en souvient encore puisqu’il était alors le coach du MSB. Lorsqu’on lui présente cette anecdote la réponse est immédiate : « En 2006 on avait perdu chez nous contre Nancy. Mais on les avait joués en finale du championnat après. Cela dit si on fait comme avec Le Mans, au final ça m’ira bien… ». Un brin malicieux, coach Collet fait allusion au titre de champion obtenu quatre mois plus tard. Mais avant de penser aux playoffs et à une finale, il y a un autre objectif qu’il ne perd pas de vue, toujours en faisant le parallèle avec 2006. « Par contre on avait perdu en quart de finale de la Coupe de France contre Pau, sinon on aurait peut-être fait le triplé. » Message à peine voilé à propos du match à venir mardi en coupe de France. « J’espère vraiment ne pas perdre à Denain. C’est le match le plus important des 10 jours à venir. Il faudra le gagner pour nous permettre d’être dans le dernier carré et d’avoir une chance de peut-être disputer une autre finale. » Mais une chose est sure, les SIGmen ont tout d’abord les yeux tournés vers Cholet avant de penser à la suite et n’entendent pas brader le match à venir: « En aucun cas cet objectif en coupe de France ne nous fait négliger ce match face à Cholet !»

    « Le contexte rééquilibre les débats »

    Ne pas négliger ce match, mais également ne pas tomber dans « le syndrome du match d’après » suite à cette parenthèse chez Mickey. « On a repris l’entraînement mercredi matin. L’intensité du niveau de jeu durant ces 3 jours est montée d’un cran. Il fallait faire une coupure. Ça aide pour mieux repartir. Aussi bien d’un point de vue physique que psychologique, la Leaders Cup te laisse à plat, même quand tu as gagné.». Et repartir il va falloir le faire dès samedi. La SIG se déplace avec une pancarte de favori accrochée dans le dos avec ce titre et la 1ere place de ProA. Mais ce fauteuil de leader est loin d’être acquis et le coach le sait mieux que quiconque : « Jusque là les résultats sont bons mais il va falloir en gagner beaucoup d’autres pour se maintenir dans les deux premiers. C’est mon objectif. Nous avons trois matches d’avance sur le 3eme mais il en reste 13 à jouer. C’est un avantage important mais qui peut fondre vite. C’est pour ça qu’il serait bienvenu de gagner demain et la semaine prochaine contre Paris. »

    Ce déplacement à Cholet peut sembler à la portée des SIGmen. Il est vrai que la dynamique actuelle des deux clubs est totalement opposée. Huit victoires et deux défaites pour la SIG, lors des 10 derniers matches, alors que dans le même temps Cholet n’a engrangé que deux victoires pour huit défaites, dont six consécutives. Le mal est clairement ciblé: 15eme défense de ProA avec 81,3 points encaissés, alors qu’ils possèdent la 4eme attaque, les Choletais ne parviennent pas (pour le moment) à être consistants dans leur jeu des deux cotés du terrain. Ce qui explique en partie leur 14eme place. Malgré tout, il faut toujours se méfier d’une bête blessée et cela coach Collet le sait : « Je redoute leur réaction car ils sont dans l’obligation de réagir. C’est une équipe qui a de bonnes qualités en attaque. La différence se fait principalement en défense, où ils sont plus en difficulté. Mais ce ne sont que des stats et des moyennes, tout peut changer. Quand tu es en dans le dur et qu’il y a un break, ça te change les idées. L’arrivée d’un nouveau joueur, Kevin Jones, peut être un déclic. Plus le fait qu’ils ont eu du temps pour préparer ce match, au moins une semaine, alors que nous, nous avons commencé hier… Tout cela fait que le contexte rééquilibre les débats. On s’attend à jouer une équipe qui voudra faire mieux que lors de ses derniers matches.»

    « Il faudra que la somme de nos forces soit réunie »

    Quoi qu’il en soit, Vincent Collet le sait, dès aujourd’hui « il est important de laisser derrière soi le premier trophée pour partir à la conquête du second. Pour éviter ce syndrome du match d’après il faudra que la somme de nos forces soit réunie ». Mais comme il aime à le rappeler souvent, les hommes ne sont pas des machines et les expériences passées lui ont démontré que « souvent il y a un petit temps de latence avant de repartir ; c’est humain». Mais nul doute qu’il en aura tiré des leçons pour préparer au mieux ce jour d’après: «En tant que coach, il faut en être conscient, observer, s’adapter pour ajuster son équipe le jour J avec les joueurs qui sont prêts. Il faudra sûrement pianoter pour trouver les bons hommes ». Mais cette SIG version 2014/15 a déjà montré qu’elle avait des ressources, du caractère et de l’envie. Difficile de croire que ce trophée aura comblé la soif de victoires d’une équipe qui rêve de bien plus.

    Une chose est certaine si l’issue de la saison est encore lointaine, elle se prépare match après match. Mais à plus court terme, une victoire permettrait à Antoine ‘‘MVP’’ Diot et ses coéquipiers de conforter leur 1ère place de ProA. Et comme conclut très justement Vincent Collet à propos de ce match face à Cholet: « Ce serait bien de gagner pour présenter notre trophée, au Rhenus, contre Paris en tant que leader! ». Gagner encore et toujours, l’objectif est clair !

    (Franklin TELLIER - site officiel)
  • 8e victoire consécutive en championnat pour la SIG qui s'est imposée à Cholet (52-67) avec une belle prestation de Fofana (13 points à 6/6, 3 rebonds, 2 interceptions, 1 contre et 19 d'évaluation). Pendant ce temps Limoges continue de couler, alors que Nanterre s'accroche.

    1Strasbourg41
    2Nanterre40
    3Limoges37
    4Dijon35
    5Paris-Levallois35
    6Nancy34
    7Le Havre33
    8Lyon-Villeurbanne33
    9Le Mans33
    10Gravelines-Dunkerque33
    11Chalon/Saône33
    12Châlons-Reims33
    13Pau-Lacq-Orthez32
    14Rouen31
    15Cholet29
    16Orléans28
    17Bourg-en-Bresse27
    18Boulogne-sur-Mer27

    RDV mardi à Denain (5e de Pro B) pour une place en demi-finale de la Coupe de France.
  • En Coupe seule la qualif compte, les hommes de Collet peuvent toujours rêver du triplé...

    La SIG dans le dernier carré

    La SIG est passée par la petite porte à Denain (69-73) en quart de finale de la Coupe de France. Les jambes lourdes, en panne d’adresse, face à une équipe qui n’avait rien à perdre, elle a assuré l’essentiel et n’est plus qu’à une marche de la finale. Lacombe et Dobbins notamment, ont été les hommes-clés, suppléant quelques cadres à sec…

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/03/Denain-SIG-Louis-C...

    « Un guêpier ». Il n’avait pas hésité, Vincent Collet, lorsqu’il s’agissait de qualifier, avant le départ pour Denain, ce quart de finale pas évident. Entre les jambes lourdes de ses joueurs qui ont à nouveau enchaîné les déplacements croqueurs d’énergie et les contrecoups de la Leaders Cup, face à l’euphorie qui pouvait habiter une équipe de ProB qui n’avait rien à perdre, le piège était réel. La SIG s’en aperçut rapidement, car après un début équilibré (4-6, 2e’) dans lequel Traoré s’était montré en attaque, le trio Cazenobe, Ouattara, Ivey faisait exulter le Complexe sportif denaisien : 15-10 (7e’).

    Un débours de 10 points

    La SIG était à la peine, entre balles perdues et tirs manqués, courant toujours après une adresse fuyante. A la traîne à l’issue du premier quart (21-14 et même 27 à 13 à l’évaluation), dominée au rebond, elle encaissait dès la reprise un « primé » de Giffa : 24-14. Lacombe secouait ses équipiers, partait à l’abordage (26-20) et quelques instants plus tard, après un panier de Charles Kahudi, Vincent Collet stoppait le match pour mettre fin à l’euphorie nordiste (71% de réussite contre un plus modeste 46% strasbourgeois).

    Le jeu strasbourgeois se mit en place, le 10e point de Lacombe, derrière l’arc, l’exploitation du bonus quand Denain avait cumulé quatre fautes d’équipe, l’activité défensive de Dobbins même s’il laissait deux lancers en route sur quatre, l’abattage de Howard au rebond offensif et l’efficacité de Traoré, servis par Diot et… Lacombe avaient changé la donne : 28-31 (17e’). Denain (7pts seulement à 3 sur 10) s’était cassé les dents sur la défense de la SIG, avait perdu 10 ballons – contre deux seulement aux Alsaciens dans la période – et le coach nordiste avait déjà pris deux temps morts. Mais un court relâchement avant la mi-temps, deux paniers bonifiés de Bing et Kahudi avaient permis à Denain de croire encore en ses chances : 36-33.

    Serré, jusqu’au bout

    Bing ajoutait aussitôt un nouveau panier derrière l’arc (39-33) et la SIG continuait à courir après le score. Enfin lancés, par Diot, Toupane, qui alternait le bon et le moins bon en attaque, et toujours Lacombe, les Strasbourgeois prenaient les commandes (39-40, 22e’), mais dans ce match de séries, Denain répliquait immédiatement par Cazenobe : 45-40 (25e’).

    Jusqu’au début de la dernière période, à l’image d’un Louis Campbell hors sujet (0 sur 5 aux tirs, 3 balles perdues, -3 d’évaluation), la SIG restait à la traîne : 53-49 (31e’). Dragićević puis Fofana semblèrent donner la bonne impulsion (53-56, 33e’). Mais l’adresse restait fuyante (2 sur 15 à trois points à cet instant, 3 sur 19 au final) et Denain, ne lâchait rien à l’image de Ouattara (12pts dans le dernier quart). Dobbins sur une nouvelle interception, et les tauliers Diot et Traoré donnaient un peu d’air (56-62, 66-73) dans une fin de match débridée qui souriait tout de même à la SIG qui rejoignait le dernier carré. Mais que ce fut dur !

    Quarts de finale

    Denain (Pro B) - Strasbourg : 69-73

    Mercredi 4 mars

    Nancy - Dijon

    Mercredi 18 mars

    Le Portel (Pro B) - Lyon Villeurbanne
    Provence Basket (Pro B) - Limoges

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • Surmonter la fatigue

    Premier rendez-vous depuis le succès de la Leaders Cup avec le public du Rhenus pour les joueurs de la SIG, ce samedi (20h). Au-delà de la fête, légitime et attendue, dans une arène pleine, il y aura un match à disputer contre Paris-Levallois. A la peine physiquement et en attaque, les Strasbourgeois viseront tout de même un 14e succès de suite dans l’hexagone contre une formation parisienne en pleine bourre.

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2014/11/SIG-SARRAGOSSE-031...

    Invaincue en France depuis le 22 décembre, et après avoir aligné 13 victoires d’affilée (huit en ProA, deux en Coupe de France, trois à la Leaders Cup), la SIG tient bon. En dépit de l’accumulation des rencontres – elle disputera ce samedi son… 47e match officiel de la saison –, il faut enchaîner. ProA, Eurocup, Coupe de France, Leaders Cup, les Strasbourgeois sont présents sur tous les tableaux et restent quasiment en course partout. « Cela laisse inévitablement des traces, souffle Vincent Collet. Le break de quatre jours fera du bien ». Pendant que leur entraîneur filera dès dimanche aux Etats-Unis pour faire la tournée des Bleus de NBA, ses joueurs tenteront de refaire du jus. « La Leaders Cup est destructrice, on y laisse de la gomme. On est vraiment dans le dur », précise le coach.

    Pianoter pour trouver la bonne formule

    Au-delà d’une attaque vraiment à la peine (4 sur 31 à trois points lors des deux derniers matches), les jambes aussi ont du mal à suivre. Et après 22 heures de train en quatre jours, l’état de fraîcheur laisse forcément à désirer. « Heureusement, nous avons une équipe complète et la fatigue n’est pas ressentie de la même façon par tout le monde. Il faudra encore pianoter sur le banc pour trouver dans l’effectif ceux qui pourront nous aider », poursuit Collet. Comme Fofana à Cholet, Lacombe ou Dobbins à Denain. Tout en gardant le même état d’esprit en défense, celui qui permet de gagner les matches tout en étant à la peine.

    En attendant « de se régénérer avec les beaux jours », la SIG doit affronter pour la 5e fois une équipe parisienne sacrément requinquée. « Il ne faut pas penser que tu connais très bien l’équipe parce que tu l’as jouée plusieurs fois. Il faut au contraire faire abstraction des quatre premières confrontations parce qu’elles ne se ressemblent pas », pense Antoine Diot. Et il y a fort à parier que le cinquième face à face propose encore un autre scénario. Les Parisiens ont gagné deux fois en Eurocup, face à des Sigmen plutôt apathiques, les Strasbourgeois ont gagné deux fois dans la capitale, en faisant une démonstration en championnat puis en Coupe de France, il y a six semaines.

    Depuis, si la SIG a certes enchaîné les victoires, le Paris-Levallois de Greg Beugnot a aussi trouvé un nouvel équilibre, en remportant quatre de ses cinq derniers matches de ProA et, plus encore en se qualifiant pour les 8es de finale de l’Eurocup dont il a remporté la première manche mardi contre Zgorzelec Turow (74-71). Un match qui n’a rien appris à Collet qu’il ne savait déjà. « Ils jouent mieux ensemble depuis un moment ». Le trio Schib, Green, Ford a trouvé ses marques et tiré l’ensemble de l’effectif vers le haut. Avant d’aller défendre leurs chances au retour en Pologne, mercredi, les Parisiens sont prêts à défier les Strasbourgeois. Forts de leurs huit succès à l’extérieur en 11 déplacements de ProA, ils rendront la vie dure aux Alsaciens. Mais comme le dit Collet, « il faudra peut-être arracher la victoire, même avec les dents… »

    Même avec les dents, nous, on prend !

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • Devant un Rhenus plein la SIG a enregistré sa 9e victoire (89-80) consécutive en championnat, pendant que Nanterre s'inclinait à domicile face au Havre, ce qui permet aux hommes de Collet de creuser l'écart en tête du classement. Prochain rdv contre Chalon/Saône (11V/12D) lundi 17 mars, une nouvelle fois au Rhenus.
  • La SIG qui aura fait peur sur la fin. Paris est passé de -20 à -6 dans les dernières minutes. Une équipe de Paris maladroite notamment dans le premier quart temps. 4 points inscrit et un loupé incroyable...
    Sans parler du coach qui n'a fait que râler sur le corps arbitrale tout le match, alors que ses joueurs enchaîné les erreurs, un peu trop facile...
  • rcsforever a écrit, le 08/03/2015 00:23 :
    Prochain rdv contre Chalon/Saône (11V/12D) lundi 17 mars, une nouvelle fois au Rhenus.


    Si je puis me permettre une légère correction, le 17 est un mardi soir ;) ! Match à 20h50 en direct sur Canal + Sport, mais au Rhénus c'est mieux :D !
  • uso45 a écrit, le 08/03/2015 09:03 :
    .......
    Sans parler du coach qui n'a fait que râler sur le corps arbitrale tout le match.....


    Pour les plus jeunes, coach Grégor Beugnot, champion de France Junior;;;;;;;;;;;;;;;;;;avec la SIG.
  • Trois rendez-vous télévisés sont au programme :

    Mardi 17 : SIG-Chalon
    Mardi 24 : Limoges - SIG
    Lundi 30 : SIG - Le Mans
  • C'est un miracle, pour la première fois depuis 2010 la SIG disputera une rencontre de Coupe de France à domicile, en demi-finale contre Dijon. La date est encore à déterminer (début avril) mais l'occasion est belle. En attendant place au championnat :

    La SIG sur sa lancée ?

    Qui arrêtera la SIG ? Invaincue dans l’hexagone depuis près de trois mois, déjà assurée d’être en play-offs, les hommes de Collet sont loin d’être rassasiés. Ils veulent marquer cette saison de leur empreinte et même si la partie contre Chalon (ce mardi à 20h50, en direct sur Canal+ Sport) ne sera pas facile, les Strasbourgeois sont prêts.

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/03/SIG-PARISLEVALOIS_...

    22 décembre à Nanterre. Depuis ce troisième quart fatal, où la SIG a laissé filer 15 points d’avance, plus personne ne lui a résisté dans l’hexagone. 14 matches et autant de victoires. C’était une semaine tout juste après… le match aller à Chalon. « Un match difficile dans lequel, très incomplets, les Chalonnais avaient tenu 39 minutes. C’est dire qu’au complet, ils peuvent nous battre ». Vincent Collet plante le décor même s’il avoue que ce n’était pas, alors, le visage le plus séduisant de son équipe. Encore accrochée à 52-53, elle avait finalement remporté un succès étriqué (52-56). Avant de trébucher deux fois de suite, contre Châlons-Reims puis Nanterre !

    Un adversaire motivé…

    Le match de la semaine – rançon de la gloire, la SIG jouera quatre fois sur cinq le lundi ou le mardi pour être télévisée – se place de surcroît dans un calendrier difficile. Car après Paris-Levallois, quart de finaliste de l’Eurocup et Chalon, il faudra aller défier Limoges à Beaublanc puis recevoir Le Mans. « Il faut continuer sur notre lancée, poursuivre la dynamique positive avant d’aller chez le CSP », ajoute le coach. Conscient de l’engagement que mettra Chalon face au leader.

    Jean-Denys Choulet est du même avis. « On gagne à Villeurbanne, à Paris, à Gravelines, à Dijon, contre Nancy et Limoges, mais on perd deux fois face à Bourg, à Boulogne et à Orléans ! », fulmine-t-il, sans avoir d’explication à ces soubresauts. « C’est vrai, ils sont irréguliers dans leurs performances, mais toujours bons contre les premiers… »

    Du côté des statistiques, l’attaque n’est pas exceptionnelle (74,1pts, 15e de ProA juste derrière la SIG – 74,3pts – sauvée de son avant-dernière place par les 89pts inscrits contre Paris), mais la défense est dans la moyenne (75,2pts, 10e en ProA, certes loin des standards exceptionnels de la SIG) même si elle vient d’encaisser 178 points lors de ses deux dernières sorties.

    Surveiller Rich, contrôler le rebond

    La méfiance sera toutefois de mise car l’ensemble chalonnais est athlétique, plus encore depuis l’arrivée de Brandon Davies qui a succédé au pigiste C.J. Wallace, parti au Mans, excellent soutien à Marcus Dove (16 rebonds à l’aller !). « Et puis leur traction arrière sera au complet avec Anthony Ireland et surtout Jason Rich, leur meilleur marqueur avec 14,2pts, qui tourne à 50% de réussite aux tirs, 48% à trois points, le plus performant de la ProA », prévient Vincent Collet. Chalon est d’ailleurs avec 37,3% de réussite, une des meilleures équipes derrière l’arc de tout le championnat. « Avec un nombre de tirs bien sélectionnés (NDLR : 19,8 en moyenne, seuls Cholet et Le Havre en prennent moins) », souligne le coach alsacien. Qui ne savait pas encore qu’Axel Bouteille, touché aux adducteurs, n’a pas rejoint l’Alsace avec son équipe.

    Côté SIG, le meilleur marqueur (Ali Traoré) pointe à 13,2pts par match. Il est le seul à dépasser la dizaine. En revanche, au cours des 10 dernières rencontres, l’équipe alsacienne a proposé à huit reprises un top scoreur différent ! Seuls Diot (contre Le Havre et Pau) et Leloup (à Gravelines et contre Paris) ont réussi à se glisser deux fois dans la peau du numéro 1 au scoring.

    A l’autre bout du terrain, il faudra à nouveau une SIG à son meilleur niveau en défense. A ce titre, les quatre jours de repos lui ont fait du bien. « Les entraînements de la semaine ont été excellents, du point de vue du rythme. Et nous continuerons à raison de sept séances par semaine avec de la musculation, du travail individuel. Le temps travaille pour nous. Hier (NDLR : dimanche), on ne s’est pas occupé de Chalon. On a travaillé sur nos objectifs : s’améliorer encore et encore, notamment sur le plan offensif ».

    Et à voir le rab que chaque joueur s’impose en fin de séance, on voit bien que la SIG voit déjà loin. Bien au-delà de ce match de saison régulière contre Chalon. Qu’elle voudra néanmoins remporter pour poursuivre une si belle série…

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • La victoire de ce soir, acquise dans la douleur et pas forcément méritée, nous laisse penser que c'est véritablement l'année de la SIG.. qui a une réussite totale. En remportant ce soir leur 21e succès (le 10e consécutif) en 24 matchs de Pro A, les hommes de Collet ont déjà fait mieux que durant toute la dernière saison régulière, alors qu'ils avaient terminé en tête du classement pour rappel.


    Par un trou de souris…

    Cette fois, c’est sûr, Chalon ne méritait pas de perdre. En tête pendant presque toute la partie, d’une énorme adresse à trois points (13 sur 24), les Bourguignons ont été cueillis par deux lancers-francs d’Antoine Diot à moins de deux secondes de la fin (85-84) !

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/03/SIG-CHALON_12.jpg?w=598

    Est-ce l’absence de rencontre pendant dix jours ou la capacité reconnue de Chalon à se surpasser contre les meilleures équipes de la ProA ? Toujours est-il que le début de rencontre, et dans la foulée toute la première mi-temps, fut bien poussive. Les premières minutes, marquées par les maladresses (2-2, 4e’) et les balles perdues, donnaient déjà un premier signal. Chalon se montrait agressif, défendait en press tout terrain et la SIG perdait six ballons dans le premier quart ! Diot avait placé son équipe en tête (7-4) mais ce n’était qu’un feu de paille. Car sous le cercle, Brandon Davies et son passé NBA, puis Scott Suggs à l’extérieur, faisaient le jeu de Chalon (11-13, 8e’).

    Pas à l’aise dans son basket

    Les Strasbourgeois avaient de bonnes séquences, par Toupane (8 pts, 3 passes, 11 évaluation) en première mi-temps) ou Traoré, mais elles étaient trop sporadiques. Et si Dragićević avait contribué à l’égalisation à 18, la suite sera moins enlevée… Un primé d’Evtimov à la fin du premier quart, puis la domination de Dove, l’adresse de Suggs et l’improbable Lessort, parfaitement servi par le collectif chalonnais, donnaient à la rencontre une drôle de tournure : 24-29 (13e’). Une petite éclaircie et la SIG prenaient les commandes (34-33, 16e’) sur deux lancers francs de Leloup, quand Fofana (trois fautes) avait déjà quitté le parquet. On avait du mal toutefois à reconnaître le jeu de la SIG. La balle ne circulait guère, les balles perdues se multipliaient et c’est Chalon qui déroulait en passant un 1-10 qui climatisait le Rhenus : 35-43 et 38-35 à la pause.

    Campbell, MVP de février

    C’est avec d’autres intentions que l’équipe revint des vestiaires où les murs avaient dû trembler… Dove sévissait encore (40-48) mais la défense alsacienne était mieux en place et surtout, la volonté de se passer le ballon était revenue. Résultat : un 15-2 qui lançait enfin le match. Leloup puis Diot avaient sanctionné à trois points, Toupane (18pts) avait conclu les contre-attaques et Chalon souffrait : 57-52. Mais Choulet trouvait le remède, aidé par la SIG qui retombait dans ses travers et Evtimov égalisait (57-57) quand Leloup dût quitter ses camarades, l’arcade ouverte. Campbell, nommé MVP du mois de février avec 42% des votes, était enfin sorti de sa boîte mais Chalon avait repris des couleurs et virait en tête avant la dernière période : 60-61.

    Le festival de Rich

    La SIG s’accrochera mais les Bourguignons s’étaient installés dans leur confort de jeu, trouvaient en Jason Rich (26 pts) l’homme providentiel et faisaient la course en tête : 62-67, 70-77 (37e’). Même la zone de la SIG n’y suffira pas. Diot, Traoré et Campbell ne voulaient pas céder, reprenaient la tête (79-78, 39e’) et dans une une fin de match au couteau, après les répliques à trois points de Rich et de Campbell, Antoine Diot sauvait la mise à moins de deux secondes de la fin, sur deux lancers-francs : 85-84. Quelques secondes auparavant, Jason Rich avait manqué les siens…

    Classement

    1Strasbourg45
    2Nanterre41(-1)
    3Limoges41
    4Nancy38
    5Paris-Levallois38
    6Dijon37
    7Le Havre37
    8Lyon-Villeurbanne37
    9Le Mans35(-1)
    10Gravelines-Dunkerque36
    11Châlons-Reims36
    12Chalon/Saône35
    13Pau-Lacq-Orthez35
    14Rouen33
    15Cholet32
    16Orléans31
    17Bourg-en-Bresse29
    18Boulogne-sur-Mer29

    Espoirs

    Les espoirs ont remporté dès samedi leur 20e succès d’affilée contre Chalon. Mais ils ont eu chaud, encore menés 52-60 à quelques minutes de la fin. Dans un ultime sursaut, ils passaient un 13-2 aux Chalonnais et poursuivaient leur série…

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
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