Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La SIG

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Flux RSS 8490 messages · 1.367.533 lectures · Premier message par rcsmick · Dernier message par chrisneudorf

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    C'est un miracle, pour la première fois depuis 2010 la SIG disputera une rencontre de Coupe de France à domicile, en demi-finale contre Dijon. La date est encore à déterminer (début avril) mais l'occasion est belle.


    Pour info l'autre demi-finale opposera Limoges à Le Portel, club de Pro B qui a réussi l'exploit d'éliminer Villeurbanne. Et en attendant d'éventuelles retrouvailles à Paris, la SIG a rdv sur le parquet du CSP mardi prochain, pour le choc de la 25e journée de Pro A. Les hommes de Collet seront certainement revanchards et pourront jouer libérés, sachant qu'ils auront l'assurance de conserver leur place de leader.
  • 1Strasbourg45(-1)
    2Nanterre43(-1)
    3Limoges41(-1)
    4Paris-Levallois39
    5Nancy39

    Tout en haut de l’affiche

    Les finalistes du dernier championnat, Limoges et Strasbourg, qui figurent aussi parmi les principaux favoris de l’exercice en cours, se retrouvent ce mardi (20h50 en direct sur Canal+) pour un sommet très attendu. Mais entre la SIG et le CSP, les motivations ne seront sans doute pas les mêmes…

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2014/11/SIG-SARRAGOSSE-031...

    Il y a toujours plusieurs façons d’aborder un match. Même s’il oppose deux des grands favoris de la ProA. Il peut y avoir la méthode Collet – « il n’y a pas beaucoup de pression pour nous… » ­–, celle d’un leader qui compte quatre victoires d’avance sur son adversaire du jour… Ou celle du coach qui veut « bien figurer » après cinq défaites d’affilée de son équipe contre l’adversaire du jour. Enfin, il y a d’autres chiffres encore, qui mettent en avant les performances exceptionnelles des Strasbourgeois à l’extérieur, puisqu’ils ont remporté 11 victoires en 12 déplacements cette saison pour ne s’être inclinés qu’à Nanterre…

    Le danger peut venir de partout

    Mais au coup d’envoi, ce mardi soir, dans le chaudron de Beaublanc, et tout en ayant un œil sur Antarès où Le Mans recevra Nanterre, le dauphin, tout cela ne pèsera plus très lourd. Il y aura cinq joueurs de part et d’autre, et une furieuse envie d’en découdre ! « Et puis il y a le prestige, l’envie de s’évaluer dans ce contexte. A ce titre, c’est le déplacement le plus difficile de la saison, c’est sûr », lance Vincent Collet. Perdre ne serait donc pas une catastrophe en soi. « Les séries sont faites pour s’arrêter un jour », poursuit le coach. 10 victoires d’affilée en ProA, 14 dans l’hexagone en trois mois, la performance est remarquable et personne n’a envie qu’elle s’interrompe. Mais cela peut arriver. Sans que cela constitue une menace sur la situation de la SIG, solidement ancrée à son fauteuil de leader. « Une défaite en saison régulière ne déciderait de rien. Une sixième défaite nous permettrait de faire des efforts en plus si on devait à nouveau les rencontrer cette année. A l’inverse, un succès pourrait nous rassurer et nous empêcherait peut-être d’y gagner en play-offs… »

    Insensible à ces « histoires », Vincent Collet est évidemment prêt à un mano a mano musclé. Et il n’a pas oublié le match aller où la solide défense de Limoges avait laissé son équipe à 56 points seulement. « Il faudra être capable de retrouver de l’allant en défense, par rapport à nos dernières sorties, en attaquant beaucoup mieux qu’en décembre ». Après une période de creux – huit défaites en 11 matches de ProA, d’Eurocup et à la Leaders Cup –, le CSP a retrouvé des couleurs. « Leur deuxième mi-temps à Dijon a été très bonne. Ils ont retrouvé de l’énergie défensive et on ne les jouera pas au meilleur moment parce qu’ils sont vraiment en phase ascendante ».

    Vincent Collet a clairement identifié les dangers qui guettent son équipe. Et ils peuvent surgir de partout en attendant que Eugène « Pooh » Jeter, le meneur américano-ukrainien se s’y ajoute… « Leurs leaders remontent. Jamar Smith refait des cartons, Moerman et Boungou-Colo sont plutôt réguliers, l’émergence de Camara, repositionné au poste 5, leur donne plus de volume physique. C’est une très forte équipe ». Avec aussi, un Mike Gelabale qui vient de fournir son meilleur match (17pts à 100%) et que Collet tout comme la SIG connaissent bien !

    « C’est le niveau du mois de mai qui permet d’être champion »

    Si Limoges a subi le contrecoup de l’Euroleague et de l’Eurocup, « un gros passage à vide n’a jamais empêché d’être champion ! », tempère Collet. Pour l’entraîneur de la SIG, « c’est le niveau du mois de mai qui décidera de la victoire en play-offs. L’avantage du terrain est moins déterminant ». Et c’est la raison pour laquelle, avec quelques victoires d’avance, la SIG travaille déjà régulièrement pour enrichir sa panoplie en vue des échéances décisives… Si les effets s’en faisaient sentir dès ce mardi, cela pourrait évidemment se révéler précieux. « L’intérêt d’une victoire nous donnerait l’ascendant pour la première place. Et si on pouvait éviter d’avoir Nanterre et Limoges dans notre tableau avant une finale éventuelle, même si Villeurbanne qui monte en puissance, et Paris-Levallois, adversaires potentiels en demi-finale, seront de sérieux adversaires, ce ne serait pas si mal », conclut Collet.

    Une bonne affaire en vue ?

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • En tant que supporter de longue date j'ai vécu de nombreux matchs mais celui de ce soir fait partie des plus beaux, la SIG étant actuellement au sommet de son art...


    La SIG marque les esprits

    Au-delà d’une orgie de chiffres (11e victoire de rang en ProA, record historique du club, 12e succès en 13 déplacements), la SIG n’a laissé aucune chance à Limoges, écrasé à Beaublanc : 68-87 ! Un match qui conforte la place de leader mais qui ne change rien dans la perspective des playoffs. Même si, incontestablement, les Strasbourgeois ont marqué les esprits.

    http://img.20mn.fr/k6k9ourzSO6_R9FE87MMNg/648x415_strasbourg-le-3...

    L’entame avait son importance, c’est évident dans un Beaublanc brûlant. Et si Gelabale, dans le cinq de départ à la place de Boungou-colo se montrait de suite avec deux réussites, alors que Moerman puis Westermann scoraient derrière l’arc, la SIG où Toupane avait pris la place de Campbell au coup d’envoi, présentait son meilleur visage avec Howard et Diot en particulier : 7-5, puis 10-9 (4e’). Un match de haut niveau, dans lequel les Strasbourgeois haussaient encore le ton, avec une adresse exceptionnelle (10 sur 14 dont 4 sur 6 à trois points dans le premier quart).

    Un premier quart temps de gala

    Diot (8pts, 11 d’évaluation en 6 minutes) en habit de lumière, survolté par l’enjeu, puis Leloup, une défense de fer qui provoquait 7 balles perdues contre 2, et la SIG prenait les commandes pour placer un 0-12 en un peu plus de trois minutes (10-21, 7e’) ! L’entrée de Fofana qui se jouait de Batista, de Dobbins qui finissait en contre-attaque puis celle de… Dragićević qui enquillait à trois points, ne baissait pas le régime alsacien et à la fin de la première période, après un passage à 13-29, on se frottait les yeux. La SIG comptait 14 points d’avance.

    La SIG proposait alors une zone, avec Romain Duport auteur d’un superbe panier en tête de raquette avant de… se tordre la cheville ! Poissard… Smith puis Moerman redonnaient des couleurs aux champions en titre (21-31), mais Toupane sortait de sa boîte en fin de possession avant le premier panier de Traoré : 25-38 (15e’). Dupraz avait pris un temps mort mais la SIG était fortement pénalisée (9 fautes dans la période) et Limoges enfilait 9 lancers francs sur 10 alors que les Strasbourgeois n’en tentaient… aucun ! Et c’est ainsi que le CSP qui était monté en adresse (8 sur 11 à deux points dans le quart) grignotait son retard (33-40, 17e’). Collet prit un temps mort, Campbell avait un bon passage (33-45) et au repos, les « green boys » avaient réduit l’écart à 40-48.

    Et le troisième aussi !

    Une petite baisse d’intensité en défense et Boungou colo, invisible jusque là, frappait deux fois à 6,75m. Moerman s’y mettait aussi, dans le même coin du parquet et les Limougeauds soufflaient sur la nuque des Strasbourgeois : 48-50 (23e’), puis 50-53 (24e’). Le temps mort de Collet remettait la défense à l’endroit et ce fut… l’avalanche. Un collectif génial, dans lequel Diot (8 passes) multipliait les offrandes à Traoré (4 passes lui aussi) et c’est un 0-16 qui venait mettre Limoges à genoux ! Incroyable…

    Le match était joué, Leloup (15pts, 6 rebonds, 3 interceptions, 22 d’évaluation) se régalait, Dragićević avait retrouvé sa patte (4 sur 5 à trois points) et la leçon était sévère pour le champion de France. Le ratio passes décisives/balles perdues (18 à 5 à ce moment-là) en disait bien plus qu’un long discours

    Et après le solide 12-24 de cette troisième période qui offrait 20 points d’avance au leader (52-72), la SIG pouvait dérouler. Lacombe, handicapé par les fautes en première mi-temps, Dobbins puis Toupane terminaient proprement le travail (56-78, 36e’) et Limoges parvenait à peine à réduire les proportions de la déroute…

    Quelle démonstration ! « Ce n’est pas une revanche, dira Collet dans les vestiaires. C’est en playoffs qu’il faudra répondre présent. Mais on a montré la voie. Et ce soir, je peux m’arrêter. Si on m’avait dit il y a trois qu’Ali Traoré serait le deuxième passeur de mon équipe… » Un hommage en forme de clin d’œil qui résume pourtant l’état d’esprit, l’altruisme et le niveau de jeu atteint par cette équipe exceptionnelle qui a régalé tout le monde.

    Espoirs (Limoges – SIG : 52-71)

    Aucun souci pour les espoirs, leaders de la ProA qui se sont encore rapprochés du titre de champion de France en dominant Limoges de bout en bout pour un 26e succès en 28 matches. En tête dès le début (5-14, 8e’), les protégés de Lauriane Dolt ont creusé l’écart peu à peu et se sont imposés aisément.

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • La SIG vraiment au dessus du lot en cette fin de saison régulière. C'est trop beau pour être vrai, ça commence presque à m'inquiéter :-s
  • Méfions-nous de Nanterre.
    Bon, je dis ça, je dis rien.
  • Les raisons de croire en une saison historique pour la SIG...


    - Qu'importe l'équipe qu'il dirige et le temps que ça lui prend, Collet finit toujours par être sacré et cette saison pourrait être sa dernière chez nous, même si on espère toujours qu'il prolongera l'aventure.

    - C'est bien connu, si l'attaque fait gagner des matchs, la défense fait gagner des titres, or la SIG est la seule équipe de Pro A a encaissé en moyenne moins de 70 points (65,2 pour être précis) par match.

    - Avec 12 victoires en 13 déplacements, ce qui est juste énorme au passage, les hommes de Collet ont prouvé qu'ils étaient redoutables loin de chez eux, ce qui signifie qu'une éventuelle défaite au Rhenus durant les PO ne serait pas forcément rédhibitoire cette année.

    - La victoire en Leaders Cup peut servir de déclic, Poulidor a quitté le Rhenus.

    - Même si c'est plus facile d'avoir le sourire en étant leader, le groupe semble soudé, aucun joueur ne cherche à se mettre en avant, à Stras la star c'est l'équipe.

    - Si en prime Dragićević (4 sur 5 à trois points hier soir) redevient le joueur qu'il a été avec un apport en points intéressant, ça pourrait faire mal.

    - Duport n'a pas attendu la fin de saison pour se blesser, la Leaders Cup n'a pas laissé trop de traces comme ce fut le cas à l'époque de Fitch, on croise les doigts pour disputer les PO au complet cette fois.

    - 2005 / 2015, Il faut croire que la SIG aime le chiffre 5.


    Bref, même si à partir des PO une nouvelle compétition débutera, sans chauvinisme je pense qu'on a tout pour réussir cette année et véritablement marquer l'histoire du basket français.


  • Un adversaire certainement revanchard après la Leaders Cup et quasiment dans l'obligation de s'imposer dans la course au PO, un match à ne pas prendre à la légère pour la SIG.


    Poursuivre la série

    Au retour d’un authentique exploit à Limoges, la SIG veut engranger un 12e succès d’affilée contre Le Mans ce lundi (20h30 en direct sur Sport+), et plus encore, maintenir son avance en tête de la ProA.

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/02/LDC-SIG-LeMans042.jpg

    Nanterre ne traîne pas en route. Boulogne, le prochain visiteur du Rhenus s’en est aperçu à ses dépens samedi soir (74-95). En attendant le choc entre les deux premiers, le 12 mai, les Strasbourgeois veulent maintenir la cadence au même rythme que les Franciliens pour maintenir la marge qui les sépare de ceux qu’on désigne comme les autres favoris des playoffs. Et il serait donc de bon ton de confirmer face aux Manceaux, à la fois le succès de l’aller (76-83) après une formidable entame (7-24 à la 10e’), et la victoire à la Leaders Cup. Assurément le meilleur scénario pour entamer une série de trois matches de suite à domicile. « Des trois, le plus important sera le dernier, contre Dijon en Coupe de France, car il y aura un véritable enjeu. Face au Mans, puis à Boulogne, qui ne sont pas des adversaires directs en championnat, on veut simplement continuer à gagner pour rester premiers », souligne Vincent Collet.

    Le Mans risque le décrochage

    Si ces rencontres ne sont pas décisives, elles constituent toutefois « un pas supplémentaire pour le classement final et une opportunité de travailler ». Petit piment supplémentaire, la revanche de Disneyland où les Sarthois s’étaient sentis frustrés notamment lors de l’ultime action défensive de Jérémy Leloup sur Antoine Eito. « Ils seront surtout motivés par l’enjeu, estime Collet, car en cas de défaite, ils seraient décrochés pour obtenir une place en playoffs ». Trois défaites lors des quatre derniers matches, dont deux à domicile face à Orléans et Nanterre, pour un seul succès à Pau, plutôt mal en point ces temps-ci. « Le contrecoup de l’élimination en Eurochallenge, un classique », selon Collet.

    « Le danger viendra surtout de ce que Le Mans a les moyens de nous inquiéter. Par son volume physique, par ses qualités, on l’a vu à la Leaders Cup sur les trois matches qu’il a disputés. La vraie différence, c’est qu’ils ne sont globalement pas réguliers ».

    Festival offensif ?

    Tout l’inverse des Strasbourgeois qui font preuve d’une belle stabilité et d’une constance à toute épreuve. « Si on veut continuer la série, il faut faire un bon match » plaide le coach. Quel visage présentera la SIG ? Celui des trois derniers matches dans lesquels elle a clairement haussé le ton en attaque – 87 points de moyenne – avec une belle adresse à distance symbolisée par le retour de Dragićević et Leloup, mais Vincent Collet est plus attaché aux balles perdues. « La vraie bonne nouvelle, vue à Limoges, c’est le petit nombre de balles perdues. On travaille plus à l’entraînement en attaque et ça se voit ». Et de tempérer aussitôt : « Croire que ce que nous avons fait mardi, notamment en terme d’adresse, est la vérité, serait une erreur. Je me méfie toujours du match qui arrive après le gros match… »

    Sans Romain Duport, hélas, à nouveau écarté des terrains pour quelque temps après l’entorse subie dans le Limousin, mais avec une troupe gonflée et confiante, la SIG a largement de quoi maintenir Beaubois, Ewing, Kahudi, Yarou, Wallace, Ignierski, Ely, Cornelie ou Eito à distance. A condition de ne pas oublier ce qui fait sa force depuis l’automne. Ce n’est pas, il faut bien l’avouer, le genre de la maison…

    (Jean-Claude Frey / Site officiel)
  • Excellente nouvelle (+)
    Citation:
    Vincent Collet devrait prolonger à Strasbourg

    Excellente nouvelle pour Strasbourg. Vincent Collet aurait prolongé à la SIG selon nos informations et le club alsacien devrait officiellement confirmer la nouvelle ce lundi soir au cours d'une conférence de presse.

    Si sa cote est très forte en Europe grâce à ses bons résultats en équipe de France, le technicien normand estime qu'il est plus facilement conciliable d'entraîner une équipe française tout en conservant son poste de sélectionneur de l'équipe de France. Une double casquette qui serait difficile à tenir au cas où il entraînerait une grosse écurie européenne où il serait moins légitime.

    C'est pourquoi l'ancien entraîneur du Mans (2000-2008) et de l'ASVEL (2008-2011) avait avoué "ne pas être pressé" d'entraîner à l'étranger au cours d'une entrevue la semaine passée, lui qui à 51 ans a encore une belle carrière d'entraîneur devant lui.

    C'est en tous cas un gros coup pour la SIG qui devrait logiquement rester l'une des places fortes du basketball français pour les saisons à venir.


    BeBasket
  • L'article omet de préciser qu'il habite la plus belle ville d'Alsace et logiquement il réfléchit à 2 fois avant de la quitter :)
  • C'est pas Obernai ?

    Effectivement c'est une heureuse surprise, voilà qui enlève une belle épine du pied du directoire de la SIG.
    Il préfère également ne pas prendre de risques avant les éventuels JO de Rio.
  • Il faudrait donc que Matt Howard emménage à Obernai !
  • Je ne le sentais pas ce match, ce n'est jamais bon de retrouver sur sa route un adversaire revanchard, un peu comme Limoges face à la SIG.. La série s'arrête donc à 11 victoires, ce qui reste énorme, mais c'est presque anecdotique après l'annonce concernant Collet !! Prochain rdv samedi une nouvelle fois au Rhenus contre la lanterne rouge Boulogne-sur-Mer, histoire de repartir de l'avant avant la demi-finale de Coupe de France.
  • Dommage le même hold-up que contre Châlon n'était pas loin mais bon ça fait pas de mal de perdre un match de temps en temps
  • Exact, ce serait limite dangereux d'arriver aux PO avec un trop plein de confiance. Sinon c'est officiel pour Collet !


    Vincent Collet prolonge l’aventure à la SIG

    Quelques jours après la formidable victoire à Limoges, la SIG a annoncé, au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue avant la rencontre contre Le Mans, le prolongement du contrat de Vincent Collet pour une saison, jusqu’en juin 2016. Le sélectionneur national poursuivra donc l’aventure avec le club strasbourgeois avec l’ambition clairement affirmée de continuer l’ascension entamée depuis son arrivée dans la capitale européenne.

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/03/Photo_conf%C3%A9re...

    Vincent Collet : « J’ai fait le choix de la continuité »

    Une bonne nouvelle n’arrive jamais seule. Très sollicité en Europe depuis l’avènement de l’équipe de France dont il est le sélectionneur depuis 2009, Vincent Collet a fait son choix. Il reste à Strasbourg pour une saison de plus, la cinquième. Les deux parties sont tombées d’accord sur les termes du contrat qui a été signé ce dimanche. « J’ai fait le choix de la continuité, dit le coach, qui fera toujours tandem avec Pierre Tavano. On va continuer à développer ce qu’on entreprend depuis quelques années en espérant concrétiser. Je souhaitais aussi corréler mon contrat avec celui de l’équipe de France qui s’achèvera en 2016. Changer à la prochaine intersaison eut été très compliqué pour moi, le championnat d’Europe se terminant fin septembre. A Strasbourg, la collaboration avec le président est très bonne et je me sens libre pour travailler ici ».

    C’est évidemment une grande satisfaction pour les dirigeants strasbourgeois, pour les joueurs – la totalité d’entre eux est en fin de contrat et les négociations seront évidemment facilitées par cette décision – mais aussi pour les partenaires et les fans, auprès desquels Vincent Collet faisait l’unanimité depuis son arrivée, au printemps 2011. En effet, ce troisième contrat (deux fois deux ans, puis une année de prolongation jusqu’en 2016) vient ponctuer des saisons particulièrement réussies (deux finales de ProA, la première place de la saison régulière en 2014, une finale puis un succès à la Leaders Cup et des parcours marquants en Euroleague et en Eurocup).

    Martial Bellon : « L’équipe la plus régulière depuis trois ans »

    « Nous sommes très satisfaits de poursuivre l’aventure avec lui, estime Martial Bellon, le président du club. Vincent aura fait une grande partie de son parcours avec l’équipe de France concomitamment avec celui de la SIG. Depuis qu’il était arrivé, en 2011, il s’est totalement impliqué dans le projet du club que nous avons bâti ensemble et qui a produit des résultats depuis trois ans. Je pense pouvoir affirmer que nous avons été, sur cette période, l’équipe la plus régulière du championnat ».

    Le président Bellon est revenu aussi sur les conditions de cette prolongation : « Nous avions proposé à Vincent Collet une prolongation d’un an dès le mois de janvier en nous calant sur l’agenda de l’entraîneur plutôt que sur celui du club. Notre proposition visait à accompagner son contrat avec la FFBB comme sélectionneur national jusqu’à son terme en 2016. Cela lui laissera ensuite toute liberté de faire sereinement son choix et d’orienter sa carrière. La date coïncidera également avec la fin du mandat de trois ans du Directoire ». Enfin, il était important aussi, pour le club, d’avoir une réponse précoce de la part de Vincent Collet, afin de pouvoir, le cas échéant, trouver une solution alternative.

    Avec les rencontres qualificatives qui auront lieu en milieu de saison 2016/2017, l’entraîneur de l’équipe de France ne pourra plus, en effet, être simultanément entraîneur de club. Le président strasbourgeois est conscient aussi que « Vincent Collet avait d’autres propositions, contractuellement plus longues et financièrement plus élevées, même si la SIG a fait un effort conséquent en tenant compte de ses résultats avec Strasbourg, mais aussi avec l’équipe de France ».

    Le Normand qui a pris racine en Alsace, restera donc un an de plus et tout le basket régional s’en réjouit. L’armoire aux trophées pourrait ainsi se garnir un peu plus encore sous la houlette de ce maître incontesté de la discipline. C’est tout le mal que les supporters de la SIG lui souhaitent !

    (Site officiel)
  • Citation:
    Prochain rdv samedi une nouvelle fois au Rhenus contre la lanterne rouge Boulogne-sur-Mer, histoire de repartir de l'avant avant la demi-finale de Coupe de France.

    Pour info le club a mis en place une opération spéciale pour la 1/2 face à Dijon, le mardi 7 avril à 20h00, toutes les places étant à.. 5 euros pour l'occasion ! Sinon le calendrier étant à nouveau à jour en Pro A, un petit point sur le classement :

    *1Strasbourg48
    *2Nanterre47
    *3Limoges44
    *4Nancy41
    *5Le Havre41
    *6Paris-Levallois40
    *7Châlons-Reims40
    *8Lyon-Villeurbanne40
    9Dijon39
    10Le Mans39
    11Gravelines-Dunkerque39
    12Chalon/Saône38
    13Pau-Lacq-Orthez37
    14Rouen36
    15Cholet36
    16Orléans34
    17Bourg-en-Bresse32
    18Boulogne-sur-Mer31

    On constate que la SIG est déjà qualifiée pour les PO* à 8 journées de la fin..
  • Citation:
    Pour info l'autre demi-finale opposera Limoges à Le Portel, club de Pro B qui a réussi l'exploit d'éliminer Villeurbanne.


    Nouvel exploit pour Le Portel en Coupe, les hommes d'un certain Eric Girard (champion de France avec la SIG en 2005) ayant éliminé le CSP ce soir ! Ils ont rdv en finale contre Stras ou Dijon...
  • Toupane et Campbell out pour le match de demain.
    Campbell sera aussi forfait pour la coupe mardi soir. Espérons qu'il puisse revenir très vite derrière...
  • On peut avoir une toute petite chance quand même, aucun des deux n'est officiellement forfait, même si c'est quasi sur pour Campbell... Et pour Toupane je pense qu'il faut attendre demain pour etre sur, Leloup a aussi eu une blessure a l'arcade sourcilière contre Chalon, et le lendemain etait deja sur le terrain ! A voir, ca depend de la gravité je pense..
  • Sans oublier l'absence de Duport. Contre la lanterne rouge Boulogne-sur-Mer on devrait pouvoir s'en sortir avec un effectif diminué, pour la suite on verra. On notera également que notre futur adversaire en Coupe, Dijon, s'est complètement écroulé ces dernières semaines avec une série de 8 défaites.. en championnat. Bref, pour compenser certains pépins physiques la SIG a la chance d'avoir (sur le papier) un calendrier abordable, en espérant qu'elle saura en profiter.
  • Si Dijon à l'avantage d'avoir jouer ce soir (la SIG demain vs Boulogne), la JDA à du passer par 3 prolongations pour s'imposer vs à Bourg-en-Bresse
    + le fait que Dijon va devoir faire le déplacement !

    Niveau physique la SIG pourrait avoir un avantage mardi soir !

    mais ............

    Coups durs : Campbell et Toupane blessés !

    Il a tapé du poing sur le parquet, de rage, et a dû quitter le terrain soutenu par ses équipiers. Au lendemain de son 36e anniversaire, Louis Campbell s’est sérieusement tordu la cheville, jeudi soir, lors de l’entraînement et sa participation aux matches de samedi contre Boulogne et de mardi contre Dijon est « fortement compromise », selon le Dr Moncade qui prendra une décision définitive demain matin. Vincent Collet ne compte d’ailleurs guère sur son meneur, tant la douleur est forte. Très frustré, contraint de se déplacer avec des béquilles, le capitaine de la SIG qui réalise une de ses meilleures saisons, se veut fataliste : « J’avais déjà manqué un match de Coupe de France lors de ma première saison, à Boulogne, en raison d’une blessure à la cuisse, et nous avions été éliminés. C’est surtout le match de mardi qui est important mais j’espère qu’on gagnera, même si je ne peux pas jouer ».

    Comme un malheur n’arrive jamais seul et que Romain Duport manque aussi à l’appel, Axel Toupane a eu l’arcade gauche éclatée par un coup de coude. La blessure, assez profonde, a été suturée. Lui aussi est incertain pour affronter Boulogne…

    http://sigbasket.fr/2015/04/coups-durs-campbell-et-toupane-blesses/
  • Victoire tranquille au final, même si Boulogne à tenus jusqu'à 37-37, la SIG à fait la diff à la MT 49-40 :) puis l'écart à augmenter et augmenter encore jusqu'à gagné 93 - 71.
    Pour continuer sur le nivaux physique par rapport à Dijon, Collet à même fait largement tournée jouant même les 2 dernières minutes avec 4 non pros !

    Seul Xavier-François et Bah n'on pas marqué ! Howard non plus, mais il n'est pas entrer en jeu !
  • On notera les premières minutes de jeu pour Ntilikina Frank du haut de ses 16 ans.. ;)


    Sans souci, malgré… les soucis

    Malgré l’absence de trois joueurs majeurs (Campbell, Howard et Toupane, tous blessés), la SIG a fait un match sérieux pour se défaire de la lanterne rouge, Boulogne, qui n’a résisté qu’une mi-temps. Mieux même, les Strasbourgeois ont pu faire jouer… quatre espoirs dans le dernier quart temps. Place maintenant à la demi-finale de Coupe de France contre Dijon, mardi (20h).

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/04/SIG-BoulogneSurMer...

    Aux forfaits déjà annoncés de Louis Campbell (cheville) et d’Axel Toupane (arcade) qui n’a pas voulu prendre le risque de jouer, s’est ajouté Matt Howard, victime d’une entorse du pouce au cours d’un entraînement personnel, vendredi soir. Une hécatombe ! Et du coup, le match contre Boulogne devenait d’emblée, même privé de Stephen Brun, lui aussi blessé, pouvait devenir plus compliqué.

    Avec un cinq forcément inédit, dans lequel Dobbins remplaçait Campbell et Dragićević Howard, la SIG faisait preuve de la patience réclamée par Collet pour éviter de donner du rythme aux feux-follets adverses. Et à 11-4 (6e’), malgré une domination boulonnaise au rebond offensif (8 prises dans le premier quart temps), l’affaire était plutôt bien engagée. Mais après le temps mort de Germain Castano, la SIG tombait dans les travers qu’il fallait éviter. Avec Wilson et Tucker (25pts en première mi-temps pour le duo), avec Boynton et Carter au large, Boulogne passait un joli 7 sur 14 à trois points. Sur la base d’un 3-17, ils avaient pris les commandes (13-14, puis 16-21, 10e’), Dragićević rectifiant au buzzer à près de 7 mètres.

    Les débuts de Frank Ntilikina

    A la reprise, Collet lançait comme prévu, mais peut-être plus tôt qu’on ne l’attendait, le tout jeune (16 ans) Frank Ntilikina, champion d’Europe avec l’équipe de France cadets en août dernier. Très applaudi par un Rhenus chaleureux, il sortira 7’15’’ plus tard sous les ovations après avoir déjà montré quelques facettes de son talent naissant. Avec lui, mais aussi avec Diot, Lacombe et Fofana, la SIG avait repris le dessus (27-24, 14e’) avant que les «mobylettes » ne se remettent en action : 29-30. A force d’agressivité offensive récompensée par une série de lancers-francs (12 sur 12 dans la période), la SIG se détachait néanmoins (37-37, puis 49-40), un écart bien moins impressionnant que celui de l’évaluation (69 à 39).

    Une défense moins permissive

    Bien décidés à tuer le match, avec le même cinq pendant 8’30’’, les Strasbourgeois réussirent à prendre leurs distances. En resserrant la défense, avec Leloup en véritable poison, Traoré (quatre contres), la SIG filait à 64-46 et ne concédait à son adversaire que 6 petits points en huit minutes, 10 dans le quart temps ! En attaque, Traoré avait enfilé les paniers comme les perles, habilement servi par Diot, Dragićević (14pts) apportant lui aussi son écot. Et à l’entame du dernier quart, alors qu’Antony Labanca avait déjà foulé le parquet, l’écart était fait (68-50). Malgré un relâchement bien compréhensible, la SIG filait tout de même à 84-61 (34e’).

    La carte jeunes

    Antoine Diot venait de marquer son 19e point, assorti de 7 passes pour 22 d’évaluation. Il pouvait se reposer sur le banc et penser au match de mardi contre Dijon. Frank Ntilikina le remplaçait, bientôt suivi par Cedric Bah et Xavier François. La SIG terminait avec quatre espoirs sur le parquet, encadré par le »vieux » Dobbins et le Rhenus pouvait leur rendre un bel hommage pour une saison déjà réussie. Du jamais vu !

    Les réactions

    Vincent Collet : « On a joué en faisant abstraction des absents et en utilisant ce qu’on savait de Boulogne. On a tiré 58 fois, eux 70, et on n’a perdu que neuf ballons. On n’a pas pris la mesure de leurs contre-attaques dans le premier quart et c’est la raison pour laquelle on était derrière. Quand on a contrôlé ce paramètre, et le rebond offensif. Belle contribution d’Antony et de Frank, qui n’ont pas cherché à briller mais à être utiles ».

    Antoine Diot : « Il n’était pas question pour un leader de perdre deux fois de suite à domicile en championnat. On a été sérieux, car Boulogne n’avait rien à perdre. Il a fallu batailler pour créer un petit écart. C’est quand on a joué à notre rythme et pas au leur qu’on a fait la différence. Le plus important aura lieu mardi. Ce sera un tout autre match, un match-couperet comme à la Leaders Cup ».

    Frank Ntilikina : « Je savais qu’il fallait me tenir prêt. J’étais déjà stressé avec les espoirs. A l’échauffement, l’adrénaline est montée et jusqu’au moment où Vincent m’a appelé. Il m’a donné quelques conseils tactiques. Quand je suis entré en jeu, nous étions menés et c’était un moment compliqué. Mes coéquipiers ont tout fait pour m’intégrer dans le jeu. La grande satisfaction, c’était de voir que nous étions quatre espoirs à jouer à la fin et que Vincent nous fasse confiance. Le travail qu’on fait pendant toute l’année et notamment les entraînements avec les pros, paie ».

    Germain Castano : « Les deux extrêmes se rencontraient. Il avait trois joueurs en moins et ça nous a permis de durer un peu plus longtemps. Notre premier quart temps sera le côté positif de la soirée. 26 passes à 12, même si c’est leur marque de fabrique, et l’écart à l’évaluation situent la différence. On va rien lâcher et on va essayer d’offrir quelques victoires à nos supporters d’ici la fin de saison. Ils le méritent bien ».

    Espoirs (SIG – Boulogne : 71-66)

    Plus qu’un ! Il ne manque plus qu’une seule victoire aux espoirs de la SIG pour décrocher le titre de champion de France. Ils s’y attelleront dès le 14 avril à Nancy. Sans convaincre, au terme d’un match poussif mais tout de même dominé de bout en bout, ils ont obtenu contre Boulogne leur 23e succès de rang.

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • 16 ans après, la SIG est à nouveau en finale de la Coupe de France et tentera de réaliser le doublé à Paris, en attendant un éventuel triplé..


    On est en finale !

    La SIG disputera sa troisième finale de Coupe de France le 3 mai prochain à Paris contre Le Portel. Mais la JDA Dijon a (très) chèrement vendu sa peau, menant pendant plus d’une mi-temps grâce à une formidable défense, avant de céder à son tour (60-50) quand les Strasbourgeois mirent les barbelés autour de leur panier… Dans moins d’un mois, à la halle Carpentier, ils auront rendez-vous avec l’histoire.

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/04/SIG-DIJON-CDF-018....

    Si la première surprise était venue de l’absence d’Erving Walker, le meneur dijonnais, que l’on avait certes annoncé comme incertain, les Strasbourgeois ne pouvaient pas s’étonner de l’intensité défensive et de la qualité de l’engagement des hommes de Jean-Louis Borg. Requinqués par leur succès contre Bourg, qui leur avait fait autant de bien au mental qu’au… classement, ils allaient compliquer sérieusement la tâche de l’attaque alsacienne.

    Dijon verrouille son panier

    Des deux côtés d’ailleurs, le jeu était très contrôlé, basé sur la patience et des systèmes menés jusqu’au bout des 24 secondes. Mais à ce jeu-là, la JDA était bien plus performante que la SIG. Harris ouvrait le score, Traoré répondait, mais ce fut tout en plus de trois minutes. Bristol scorait deux fois sous le cercle, Gray griffait au loin et Collet demandait son premier temps mort. Il y avait déjà le feu à la maison strasbourgeoise : 2-9 (5e’). Tout était compliqué pour les Alsaciens qui ne parvenaient pas à s’approcher du cercle adverse et qui de surcroît se montraient maladroits sur leurs rares ouvertures (1 sur 6 en cinq minutes, 3 sur 13 dans la période).

    Le sursaut…

    Des deux côtés, on multipliait les changements. Borg, pour faire souffler ses cadres, avait lancé Josse-Rauze pour Curti, Moss pour Bristol, Kris Joseph – ‘’sauvé’’ par l’absence de Walker – pour Mendy et Alingue pour Harris. Collet, lui, cherchait plutôt un cinq qui pouvait surprendre cette défense de fer mais l’énorme défense dijonnaise tiendra le choc jusqu’au bout de la période. La SIG affichait six faméliques petits points, mais à l’inverse, elle n’avait rien lâché pour n’en concéder que 15…

    Dijon continuait à dérégler la machine alsacienne, mais Diot, puis Toupane, débloquaient la situation à trois points. Avec un bon Paul Lacombe à la baguette, la SIG avait scoré davantage en trois minutes (8pts), que pendant le premier quart. Et surtout, était revenue sur les talons de Dijon (14-15, 13e’). Gray scorait encore au buzzer, puis Lacombe égalisait derrière l’arc (19-19) mais c’est en défense que la SIG tenait tête. Même si elle le payait au prix fort par la 3e faute de Fofana.

    Diot avait même la possibilité de faire passer son équipe en tête pour la toute première fois, à 23-24, mais il échouait sur son second lancer franc. Et au repos, c’est la JDA qui avait repris de l’air (24-29) grâce à un panier bonifié de l’incontournable Steven Gray (14pts déjà) et de Bristol…

    …puis la délivrance

    Le match restait crispant à la reprise, Dijon trouvant alors un étonnant facteur X avec Aldo Curti qui se faufilait deux fois jusqu’au cercle, ajoutant un panier derrière l’arc qui faisait mal. La SIG était beaucoup plus agressive offensivement – 12 lancers francs tentés dans la période – mais il fallut la 3e faute de Gray et sa sortie momentanée pour que la SIG, qui s’était rapprochée de 24-31 à 33-34, passe enfin devant grâce à un excellent passage de Jérémy Leloup. Et comme Ali Traoré sortait de sa boîte au meilleur moment, servi par Diot ou Lacombe, le match prenait une autre tournure (47-38, 29e’) après un 14-2 salvateur. Surtout, à l’opposé, Collet avait trouvé cinq « guerriers » avec Matt Howard en tête de gondole, pour compliquer sérieusement la tâche de l’attaque dijonnaise. Le 23-11 du 3e quart était impressionnant, moins sans doute que le 30 à 4 de l’évaluation sur la même période.

    Borg s’était dépêché de rappeler Gray, mais Leloup puis Dobbins et Toupane lui imposaient à tour de rôle un régime implacable ! Et quand Diot planta une flèche à 6,75m pour donner dix points d’avance (52-42, 35e’), la finale à Paris se rapprochait de plus en plus… Et la SIG ne lâchera plus son 4e succès sur Dijon, celui qui lui ouvrait les portes d’un nouveau rendez-vous pour l’histoire : celui d’une première victoire en Coupe de France.

    Les réactions

    Vincent Collet : « Content de se qualifier pour cette finale. Même avec l’absence de Walker, je savais que ce serait très difficile. Dijon a très bien commencé en nous laissant dans nos doutes. On n’a pas eu la gestion offensive souhaitée dans le premier quart. Dijon y était pour quelque chose mais nous aussi. On n’a pas eu la patience nécessaire contre cette équipe. On a beaucoup mieux construit pendant 15 minutes en deuxième mi-temps. Mais nous avons aussi très bien défendu. Ça s’est joué à l’usure mais en faisant très peu de changements en deuxième mi-temps. J’avais dit avant cette demi-finale qu’on était encore loin du but. Ce soir, rien n’est fait. Il faudra prendre cette finale très au sérieux. On sera favori et on veut assumer ce rôle. Mais il faudra faire un gros match pour ne pas laisser Le Portel espérer ».

    Ali Traoré : « Comme prévu, ce n’était pas un match facile. On très heureux de disputer une deuxième finale et d’avoir l’opportunité de remporter un deuxième trophée. C’est toujours pareil avec eux. On savait que même sans Walker, les autres joueraient leur va-tout. On a réussi à se sortir de leurs pièges en deuxième mi-temps pour marquer des paniers décisifs. On a tous bougé en même temps, ce qui a permis de me libérer au poste haut, ce que je préfère. Quand j’ai signé à Strasbourg, c’était pour jouer les premiers rôles dans toutes les compétitions et gagner des trophées. On aura l’occasion de le faire à Paris. Mais ce n’est pas encore fait. Ça sent le piège… J’ai vu joué Le Portel contre Limoges et leur coach va nous concocter de ces défenses pour nous dérégler… Quand je toucherai la Coupe, j’y croirai. Pas avant. »

    Jean-Louis Borg : « On a livré bataille et Dieu sait que c’est difficile contre Strasbourg dans une belle salle. Mais en étant incomplet… on a été trop court. Je ne peux pas avoir de regrets sur l’engagement des joueurs mais on manque un peu de scoring. Dans le troisième quart temps, ils ont durci le jeu. On a essayé de faire de même mais on a été rapidement sanctionné. On laisse trop Howard dans ce jeu qui le caractérise et que j’apprécie. Il a fait un vrai chantier au rebond offensif. Notre déficit sur le poste 3 avec deux points seulement a été pénalisant et en face, Jérémy Leloup était très performant. La défaite est frustrante. On a réussi à les faire douter, mais pas à nous imposer. C’eut été un bel exploit dans les conditions qu’on connaît, mais le plus fort et le plus complet a gagné ce soir ».

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • Spectacle peu réjouissant, marqué par les pertes de balle et les shoots ratés. Face à une équipe privée de son meilleur joueur, dans une spirale négative et restant sur une triple prolongation le weekend dernier, j'attendais une SIG plus sereine..

    Tout ne peut pas être du même tonneau que le succès récent à Limoges, mais le premier quart-temps fut affreux.

    Dommage que l'affiche en finale ne soit pas plus alléchante, et que Bercy soit en travaux. Le hangar de la porte d'Ivry s'inscrit dans la tradition française de faire des salles (ou stades) polyvalentes : résultat, aucun sport n'y est à l'aise.
  • On va dire qu'en Coupe seule la qualif compte et que même en étant dans un mauvais soir, la SIG a su faire la différence. Sinon c'est dommage pour Bercy en effet car ça aurait été symbolique d'y retourner 10 ans après, mais par contre l'affiche n'est pas vilaine non plus et nous donne l'occasion de retrouver Eric Girard, qui en plus d'être à tout jamais le premier.. revient de loin en ayant combattu un cancer qui lui a fait perdre sa voix mais heureusement pas la vie. Rien que pour ces retrouvailles cette finale sera belle, le destin de notre club et de cet homme étant visiblement liés. Enfin pour la petite histoire il faut savoir que la dernière fois que la SIG était allée en finale de la Coupe de France, en 1999, elle s'était inclinée contre l'équipe de Cholet dirigée à l'époque par un certain Eric Girard.. Il faudra donc faire preuve de méfiance, Le Portel ayant déjà éliminé 4 clubs de Pro A, à savoir Limoges, Villeurbanne, Le Mans et Le Havre. Bref un trophée ça se mérite et le plus dur reste à faire.
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